L É P I D O P T È R E S
ORGANISATION GÉNÉRALE DU PAPILLON
E i g . 1. l'liilniH|u4tis VMi s de granileur naturelle, i
les écailles et sans les poils.
. Le .ntem
Fi g . 11. Ailes du Pieris llaire mi\l
ig. 12, Ba s e des ailes du côté g
^ luche (Il
ratre l'ois.
e.c. Le s yeux composés.
t. L a pt é r j gûdc du côté gauche ; cclle de l'autre côté
est coupée, pour uioutrer mieux l'attache des ailes.
A.A. Ai les antérieures.
B . B . Ailes postérieures.
F i g . 2. Uuc porliou de l'antemie du môme papillon, à un
grossisseuieut si.v fois plus graud qu'au uaturel,
F i g . 3. Vue t ransversale d'uuc articulation de la mSiue
antenne, à. nu grossissement de douze Ibis. On voit à
di-oite les écailles qui couvrent la surface dorsale de
l'antenne, et ii gauche la crête de la siu-face inférieure,
avec les poils fins superiiciels.
F i g . 4. Par t ie terminale de l'antenne d'un vr a i Papilio,
gros s ie cinq fois.
F i g . 5. Une articulation de l'antenne du mâle d'un vr a i
Bombyx (lovirescensjiiveo les deux branches latérales,
vue de la surface latérale, gi-ossie douze fois.
F i g . 6. Tê t e du Fhilampelus Vitis. grossie quatre fois,
vue de la part ie antérieure.
a. Spi r i t rompe, enroulée.
i.l}. L e s ba ses des antennes.
c.c. L e s yeux composés.
d. L e sommet.
e. L e front.
f . L'épi s tome (clypeus) et, au-dessous d'elle, la petite
lèvre supérieure avec la mandibule rudimentaire
à chaque ctité,
Fi g . 7. L a môme tête, vue de côté. Le s mêmes lettres
correspondent aux mêmes organes, sauf d qui indiqi
le pa lpe labial.
F i g . 8. Section t ransversale de la spiritrompe, gros s ie
vingt-cinq fois.- Ou voit les deux lils de la spiritromp
coupés transversalement chacun avec leur trachée cen
traie et, entre les deux fils, le canal alimcntaìi-e coupé
t ransversalement comme ouverture ovalaire,
F i g . 9. L a bordure supérieure élevée du fil de l a spiritrompe,
avec les petites dents pectinées qui se touchent
pa r alternation entre elle.s pour fermer ce cana'
des sus ; grossie 50 fois.
Fi g . 10. Ai les d'un vrai P a i j t o .
A L a supérieure ; D. l'inférieure ; C. pai-lie basilaire
de celle-ci.
a. Branche costale.
b. Second tronc se divisant en deux branches,
costale en avant et médiane en arrière.
VUis, vue de dessous, grossie q
A. Ai le antérieure,
a. Branche sous-costale.
h Branche médiane,
c. c, c. Branche costale.
B. Aile postérieure.
c. Branche costale avec le cri
de l a costale antérieure.
a . Branche soxis-costale.
b. Brauche médiane.
d. Branche abdominale.
c. Rame au interabdominal,
'ili. 13, Ailes d'une Noctuacee.
Flg.
Ai les de lo virescens femelle,
ranche sous-costale.
h. Branche dorsale des ailes supérieures A.
h. Branche médiaue des ailes inférieures B
Fi g . 15. Ailes de Nomaphyla hybridalis.
Antérieures,
B. Postérieures.
Fi g . IC, Nervui-es des ailes d'une Tinéïne.
A. Antérieures,
B. Postérieures.
Fi g . 17. Thor ax du P/íííamjjeiws Fi í f s ,
grossi deux fois.
I . Prothorax, strié horizontalement.
I L i Îésothorax, blanc.
I I L Mélathorax, ponctué.
a ' . Ai les antérieures, coupées.
a \ Ai les postérieures, coupées
c\ c'-,c'. L e s hanches des trois pai
Pl a ce où ptérygode s'attacli
PMlamìielus
par le frein
du côté gauche,
de pattes,
a . Place ou la pwryguuc » " " thor—ax.
Fi g . 18, L e s trois pattes de PUlampelus Vîtts, grandeur
natureBc.
A. Première patte, avec Véperon dans le genou.
B. Seconde patte, avec deux éperons à la Im.
C. Troi s ième patte, avec quatre éperons.
Fi ^ 19 Membrane de l'aile du PMlampelus Vitis, pour
montrer l a position des écailles, grossie dix fois.
Fi g . 20. Une écaille de Fiiis, grossie soixante
F i g . ' ï i . Dernière articalatiou "du tarse avec les ongles de
Papilio, grossie cinq fois.
Fig. 22. L a même de Calù/o Eiirylochus.
F i ° . 23. L a même de Pieris, vue de côté.
YW L a môme dumêiue, vue de dessus,
° a.a. Ongles ; b. Plantule ; c.c. Paronyches
Fin- 25 L a même du Hplmix Paphcs, vue de dessous,
Fig, 2Gà 3 1 , Biirérentes figures d'écaillés grossies quarante
fois.
PLANCHE ir. Genre PAPILIO
L e genre JP« i » i l io.
Fi g , 1 il 8 sont de la grandeur naturelle.
Fi g , 1, Chenille du Papilio Thoas.
— 2. » Polycaon.
— 5.
— G.
— 7.
» Orayi.
» Hyper ion.
K Protodamas.
» Polydamas.
— 8. » Perrhaebus.
Fi g . 3. a Chrysal ide du P. Tlioantiades.
— La T Grayi.
— 5. a » Syperion.
— C. a » Prolodanms.
— 7. a » Pohjdamas.
A. Tê t e de la chcnillc du Papilio Polydamas, grossie
six fois.
B. L e s yeux de la même, grossis six fois.
C. L'antenne de la m0me, grossie douze fois.
D. Mandibule de la mâme, grossie huit fois.
E. Corps de la chrysalide jusqu' à l'abdomen, vu d'avant,
F . Organes inférieurs de l a bouche de la chenille, grossis
vingt foi s .
, a.a. Mâchoires inférieures.
h.b, Leur partie terminale, avec le palpe.
d. Langue , avec l a filière et les palpes , dirigée en bas.
J ' a joute la liste des espèces brésiliennes observées par
moi et mes fils, arrangée d'après mes propres vues systématiques,
en regardant aussi celles des auteurs modernes,
p. ex. de F e l d e r , dans les Actes de l a Soc. zool.
bot. d. Vienne de 1864.
1 . Espèces noires ou blanches, mouchetées de j aune ou
de noir.
A . Ai les postérieures pourvues d'une queue.
1. Le s deux sexes entièrement semblables. L a queue
très-longue.
1.1» . P r o t e ^ i l n i i » . L i s s é , Boi sd. , Spec. gén, l . 262,85,
Cette espèce particulière, blanche du fond, à laquelle
il faut joindre les sous-espèces ; Agesilatis et Autosilaus; de
Boi sd. Telmlans, Arcliesilaus et Penthesilau-s de F e l b e r ,
comme types endémiques de Venezuela, de la Nouvelle-
Grenade, du bassin de l'Amazone et duMexique, se trouve
toujours seule dans les environs de llio-de Janei ro, sur les
pentes boisées des montagnes, où s a chenille vit sur un
arbre ayant l'apparence du Magnolia. Cette chenille ressemble
beaucoup i\ cclle du P.Podaliriiis et le môme vaut
de la chrysalide.
2. P. l»olirnoi.,FAjîa.,Boisr., Spec. gén., L347,188.
L'espèce, également de stature particulière, à laquelle
on peut Joindre comme variété plus aus t rale le Iphikis
de Uuiisisu, Samml. e.vot. Sclm. I I . 93, se trouve dans
les boi sdu Corcovado et de la Ti j u c a ; elle vole assez haut
et rapidement, comme la précédente, et se chas se avec
beaucoup de difficulté. S a chcnillc ne m' e s tpus connue.
3. 1«. T l i o n s . (Voyez le tome V. p a g e 56, L) .
Il est commun dans les environs de Rio-de-Janeiro,
comme presque dans tonte l 'Amér ique tropicale,
L a chenille d'un individu mâ l e est représentée à la
planche I I , fig. 1, pa s tout ii fait de grandeur naturelle.
El l e a une forme engrossie en avant , relevée de la tête
petite jusqu' au troisième anneau qui, suivi par le qua- •
trième. en avant , est le plus grand, mai s qui devient
plus grêle en arrière, comme tous les autres, et vont en
s 'amincissant peu ¡\ peu jusqu' à la fin du corps. L e
deuxième et le troisième anneaux ont chacun sur le dos
plusieurs petits tubercules, dont on voit aus s i des vestiges
plus faibles sur le quat rième ; les aut res anneaux
sont plus lisses, (jnoique un peu plus convexes au milieu
du dos. L e dernier anneau, le plus petit, descend brusquement
et porte aussi deux faibles tubercules, Au-dessous
de cet anneau se trouve l'orifice anal , et lii s 'at tache
la dernière pai re de pattes, qui sont très-grosses. L e s
autres pat tes membraneuses , sur les anneaux C-9, sont
plus petites, mai s de la même s t ructure. Troi s pai res de
pattes écailleuses triarticulées se trouvent sur les anneaux
1-3, terminées chacune par un petit ongle courbé
très-fin. L a couleur dominante du corps est d'un gr i s
clair verdatre, tournant sur le dos au noirâtre, et devient
un peu plus claire et nuancée de taches obscures à l a
part ie postérieure. L e s côtés du corps sont t rès-clairs,
presque blanchâtres, et le vent re est tantôt brun, tantôt
noirâtre. Au-de s sus des pat tes membraneuses du milieu
du corps se trouve une l a rge bordure triangulaire, noirât
re ver s le dos, terminée à l'angle supérieur par un
lobule plus isolé. Un organe particulier sort du sommet
du premier anneau du corps. (J'en ai par lé dans le texte,
page 53 ; il est dessiné fig. 2).
L a tête cornée est petite et sans caractères particuliers.
J ' a i donné un dessin augmenté de celle de l a chenille de
Papilio Polydamas à la fin de l a planche sous A. ; elle se
distingue de l a chenille du Papilio Thoas par des poils
forts, nombreux sur le haut ; la chenille du Pa^jiZw Thoas
a i e s côtés lisses avec quelques poils fins. L e s deux calottes
sont séparées pa r nue ligne enfoncée longitudinalement
qui se divise au milieu du front en deux branches allant
a u x coins inférieurs externes de la circonférence ovalaire,
tronquée en bas. Ent re ces deux branches est situé le
chaperon (page 30), qui forme une plaque triangulaire
ridée transversalement. Sur cette plaque on voit généralement
un autre triangle plus petit, qui se rencontre
aus s i chez la chenille du Papilio Thoas, ma i s qui est
très-faible et manque presque chez celle du P. Polydamas.
On peut comparer, au sujet de cette configuration du
dhaperon, les autres planches (p. ex. X V , fig. 9), où ce '
second triangle est bien dessiné ; il se termine en bas pa r
une bordure élevée que porte la lèvre supérieure bilobée.
Au-dessous de ces deux lobules sortent les mandibules .
Ces organes (D) simulent une forte tenaille, finement dentelée
aux bords coupants, chez la chenille de P . Polydamas,
mai s simples, comme celle de Cali^go Eurylochns
(pl. VI), dans le P . Thoas. E n arrière des mandibules se
trouvent les mâchoires et la lèvre inférieure, organes
petits et plus ou moins faibles chez toutes les chenilles.
L a figure F donne une vue très-grossie do leur configuration
; a et a correspondent aux troncs des deux mâ