'ayant pas d'effiorescence p ruineuse sur la peau ; cellei
contraire nue et assez transparente pour laiss
r distinctement les trachées, l«s iute
s des 0 relativi
•tout les
eut plus petits et
! âgées. Les stiger
placé sur le péplus
écartés que chez les chenilles pli
mates sont d'un blanc crétacé ; le der
nnltième anneau, est plus grand que 1
peu plus haut,
La chrysalide (fig. 6) est d'une forme très-allongée et
presque aussi longue que la chenille; elle est renfermée
dans des fragments minces de feuilles de Canna, enroulés
en forme de cylindre, tapissés Ò. l'intérieur par un tissu
épais; elle est soutenue par deux ceintures transversales
placées, l 'une au milieu du thorax, l 'autre à l 'extrcmi t é du
corps, dont la pointe est attachée à celle-ci. La.tôte est
aussi prolongée en pointe assez aiguë, les yeux sont
grands et très-saillants latéralement. Le caractère le plus
remarquable est le prolongement fort de l'étui de la
trompe, non seulement jusqu' à l'extrémité du corps, mais
plus loin encore, en dehors du dernier anneau, dépassant
la seconde ceinture de4 millim. Si l'on examine la chrysalide
à sa partie dorsale, on observe que la tòte est assez
grande, le thorax régulier et l'abdomen très-long; celuici
composé de neuf anneaux est marqué d'une ligne longitudinale
plus foncée, qui part du dos du thorax. La
plupart des anneaux sont marqués d'une raie transversale
semblable. A côté de ces deux lignes, chaque anneau, à
p a r t i r du second, porte quatre points noirs ; le métathorax
et le premier anneau ne présentent chacun que deux
de ces points. J'avais pensé que la chrysalide, d'abord
v e r t e et revêtue d'une pruniosité blanche, passait ensuite
au jaunâtre, au brun, puis au noir; mais depuis il m'a
p a r u plus vraisemblable que ces variations sont purement
individuelles. J'ai reçu, en effet, en même temps,
nue douzaine de ces chrysalides, les unes vertes, les autres
noires; celles-ci avaient la corue céphalique rouge
avec une pointe noire.
Le papillon éclût au bout de quinze jours, c'est le vrai
E t h i i i i s , comme j e l'ai décrit page 2.78.
Plusieurs chenilles, assez semblables ii celle qui vient
d'être décrite, ont été étudiées par STOLL et SEPP,
L a description la plus ancienne est celle de STOLL,
dans son Suppl. au Cramer, pl. IX, lig. 5; mais l'auteur
a commis l'erreur de changer les numéros des chrysalides,
car l a ligure « représente la chrysalide de la chenille
Ogure 5, et vice-versa. Je crois l'espèce identique à la
mienne, quoique STOLL cite le Fapilio Vukamis de CRAMER,
pl. 2-Ì5. C. D. comme imaffo de sa chenille fig. 5.
i l a i s celui-ci appartient au genre Thamyris(Pijrrhopy(ja),
dont la chenille a une configuration complètement différente,
comme on peut le voir par les dessins donnés dans
le même ouvrage, pl. XVII, fîg, G et dans celui de SEPP,
pl. 36.
Deux autres chenilles du genre Thracides se trouvent
dessinées dans le même ouvrage, pl. 27 et pl. 33, la première
appartenant au TUrac. Salùis, CKAM. pl. RS. l'aut
r e probablement au Thr. Phidon, CRAJIEII, pl. 245, F . G.
comme j e l'ai déjà dit dans le texte du tome V, page 278.
Le second type des chenilles de la famille des Thymeiidae
est le plus commun des Hesperiades et bien connu
par plusieurs dessins des ouvrages de STOLL, SEPP et LE
COJITE-BOISOUVAL. Ma Ogure I de la planche IX donne le
dessin d'une espèce nouvelle de notre pays, très-voisine
du Teiegonus Tityriis et T. Exadeus, que j'ai nommée
TeleçioniiH Tniol i i s et décrite tome V, page 28G.
Cette cheuille vit sur la RoUnia pseiidacacia et se
trouve assez communément aux environs de Buénos-Ayres.
Elle est longue de deux pouces, sa circonférence est
assez épaisse nu milieu et va en d iminuant jusqu'aux deux
extrémités. La tête est extrêmement grosse et sphcrique,
couverte d'un tégument corné dur, fortement granul é en
lignes régulières (ûg. 1. -4), présentant entre les granulations
des petits poils jaunes symétriquement disposés,
c'est-à-dire qu'un poil se trouve devant chacune de ces
granulations. Eu arrière sort de l'occiput un petit col qui
entoure le grand trou occipital d'unehordure élevée, et se
soude au premier anncan du corps. Une ligne enfoncée
descend longitudinalement du sommet de la tête, qui est
légèrement séparée en deux parties ; cette ligne se bifurque
sur le front et entoure par deux branches le clypeun,
qui offre la forme d'une plaque triangulaire allongée, faiblement
convexe et courbée aux côtés, avec laquelle s'ar-
Ucule le labre. Celui-ci est petit, corné, échancré et hérissé
de poils très-courts. Au-dessous d
les deux mandibules, noires et hémisphi
avec une bordure arquée coupante.
la lèvre sortent
iques (fig. 1. C.)
: dentelure. Eu
arrière des ma n d i b u l .tuées les mâchoires inférieures,
le menton et la lèvre inférieure (flg. 1. D.), couverte
de quelques poils longs et rigides, mais sans caractères
particuliers. La tête est d'un brun obscur, assez luisante
sur la partie granulée et ornée de chaque côté, audessus
des yeux, d'une tache d'un rouge vermillon.
Le premier anuean du corps est d'un rouge clair, garni
à la partie supérieure d'une plaque cornée, plus foncée;
les pattes de cet anneau et des suivants sont de la même
couleur rouge, mais les autres anneaux sont d'nn vert
i pins foncé sur le milieu du dos, et presq
i de quatre à six plis
apparence particusaillants
jaune sur les côtés. Chaque
transversaux fins, qui lui donnent une
lière ; les côtés en bas sont u n peu plus
une sorte de coussinet latéral jaunâtre, a\
on voit le stigmate de couleur orauge (û;
dessus de la partie de chaque i
mate, se terminent les plis Irai
et forment
.1, B.). Sui
porte le si
X du dos et le
n ter valle? mt marqui chacui
:haqui
i présente
Í à la bas
ibre de cinq
Enfin, au dessous du coussinet
celui-ci s'unit au coussinet pb
niembranei
elles à rec(
laître pai
triangulair
anale, dite crémaster, est
La chrysalide est longue de ti
qu'à un pouce entier, ovalaii
très-luisante, d'un brnn-Jaumilv(
pas de caractères prononcés;
fourreau de la spiritrompc est entièrement
corps et ne dépasse pas les enveloppes des aile
courte, mais aiguë, est attachée par des lilet;
tissu blanc assez compacte, qui tapisse tout 1'.
;ntre, <
de la patte
portent ces organes, si faleur
couleur rouge. Une plaque
le corps et couvrant l'ouverture
t aussi bordée de rouge.
,s-quarls de pouce jus-
, presque cylindrique,
assez foncé. Elle n'ofi'rc
i tôle est arrondie, le
ntièrcaient attaché au
l'L,VNCIlE IX. Famille IIESPIÎRUDES
l'enveloppe irrégulièrement formée de feuilles unies par
ce tissu. Le papillon sort après quinze à vingt jours.
Plusieurs autres chenilles entièrement semblables ont
été étudiées par différents auteurs, dont j'ai donné la liste
dans mon Essai déjà cité plus haut de la Revue et Magasin
de Zoologie, année 1875, page 55, où j'ai aussi décrit
et dessiné celle d'une espèce brésilienne toute semblable,
que j 'ai prise pour le Fapilio Exadeus de CRAMER, pl. 260,
C. ou le Epagijres Sociis de HUÛÎIER, Samml. exot. Schm.
I I , tb. 147,
Les papillons dessinés sur la planche sont décrits dans
mon texte, tome V, et ne demandent pas de description
nouvelle.
Fig.
n l i r i i M i i . , page 257.
Fig-
fi clei-irnliiji, page 258.
Fig. ii-j'Hiiis .
t-nloi l ire, page 270.
Fig, 10, P«iii|»l>ilnCep>iiii«oâ<le8, page 276.
Fig, 11- » jHcoplmm FauMtiiiiif, page 29L
Fig, 12, KiictnniHX i>uiicliger, page 292.
Les trois dernières figures présentent les types de la
nervure des ailes des Castniadae et JJruniaÂae, vues de
dessous, que j'ai brièvement décrites tome V, page 299
et page 303. Je donne ici quelques explications ultérieures.
Après avoir fait mes dessins des ailes des Cn»«iiindne
j ' a i reçu l'excellente monographie de WESTWOOD de cette
famille des Lépidoptères, publiée dernièrement dans le
t o r n e i de Zoologie, del à seconde série des Transactions
of the Linnean Society of London. L'auteur s'occupe avec
grand soin des nervures des ailes; il donne des nombreux
dessins des différences observées, et au lien de diviser le
genre en plusieurs différents, comme l'a fait BOISDDVAL,
déclare que cette division est complètement insoutenable;
il réunit de nouveau toutes les espèces dans le seul genre
Castnia, et les classe d'après la forme des ailes antérieures
en deux groupes , l'un qui a les ailes triangulaires, et
l'autre qui lès a allongées et ovalaires. Ces deux types
sont reproduits par mes figures 13 et 14.
Fig, 13. Nervures des ailes de r « s t i i i a Pnlinsin, Esciiscii,
"WESTW, 1, 1, 171, 12,
C. Ardalus D.vm. BOISD.
C. Bvecourti GODART, Eue, méth. IX, 798,
C'est le type des ailes antérieures triangulaires. On voit
dans ces ailes {A), en arrière de la bordure antérieure, la
nervure simple delà côte (costo, c), au-dessous de laquelle
la sous-côte (sub-eosta, a) sort comme une branche un peu
plus fine, se divisant bientôt en deux rameaux, qui renferment
une cellule trianguldre, dite cellule sous-costale.
De la circonférence terminale de cette cellule prennent
naissance six rameaux, dont trois se dirigent à la côte et à
la pointe de l'aile et les trois autres plus écartés au bord
externe, entourant les trois premières cellules marginales
(1, 2, 3), Tins eu arrière sort de la base de l'aile la
branche médiane (?;), formant avec la branche sous-costale
la grande cellule discoidale. Celte branche médiane
donne naissance à cinq autres rameaux, renfermant les
cellules marginales 5, G, 7, 8, laissant entre le premier
rameau médian et le dernier sous-costal la quatrième
cellule (4), fermée à la base par la nervure récurrente anguleuse,
de laquelle sort vers la base de l'aile une courte
nervure rétrograde dans la cellule discoidale et accompagnée
d'une autre semblable qui sort du point oil se séparent
les rameaux de la branche médiane. Ce second rameau
rétrograde se prolonge souvent jusqu'au tronc de la
branche médiane, formant ainsi une petite cellule allongée,
comme dans la branche sous-costale Cette petite cellule
porte le nom de la prémédiane. Les rameaux imparfaits
rétrogrades sont l'indication des plis que la membrane
a faits dans l a cellule discoidale, lorsque l'aile n'est
pas dépliée encore pendant le temps de sa formation.
Quelquefois, et même souvent, le dernier rameau médian,
séparant la huitième cellule marginale, n'est pas
uni à la base de la branche médiane, mais se trouve détaché
d'elle comme une nervure séparée. C'est pour cela
qu'on lui a donné le nom particulier de nervure post-médiane,
mais j e crois préférable del e considérer comme le
dernier rameau médian de la base, avec laquelle il
est souvent en contact immédiat. Entre ce rameau et la
branche abdominale {d) se forme la neuvième (9) cellule
marginale, laissant en arrière d'elle un espace vide de
l'aile, qui est souvent divisé longitudinalement par une
uervnre accessoire incomplète, eourantparallèlement à la
branche jusqu'au milieu de la bordure interne. Cette nervure
est cachée sous l'aile postérieure de mon dessin. A
cause de l 'état souvent imparfait du cinquième rameau de
la branche médiane j 'avai s compté auparavant hui t cellules
marginales de la bordure externe de l'aile, comme le
porte le texte, page 299; mais le nombre de neuf me semble
actuellement préférable.
L'aile postérieure {B) est toujours courte et ovalaire,
ou presque circulaire, et ne présente pas de grandes différences,
On y voit la nervure costale (c) comme premier
rameau de la sous-costale (a), qui donne un second rameau
en avant, renfermant entre la costale et ce rameau
les deux premières cellules marginales et 2). La branche
médiane {h) donne quatre rameaux, formant souvent
nue cellule complète ou incomplète au point de la division
eu rameaux. On l'a nommée, comme dans les ailes
antérieures, la cellule prémédiane. Entre ces quatre rameaux
sont enfermées les cellules marginales 4, 5 et G,
laissant libre la troisième cellule (3) entre les deux branches,
soit comme nne prolongation immédiate de la cellule
discoidale, soit qu'elle se trouve séparée d'elle par
une nervure récurrente peu apparente- Eu arrière de la
branche médiane sort de la base de l'aile la branche abdominale
(iZ) qui se divise généralement eu deux nervures
et quelquefois même en trois. Elle termine la septième
cellule marginale entre la médiane et l'abdominale, sans
compter les petites cellules de la bordur e abdominale, placées
dans le sillon abdominal, plus ou moins imparlaites
des ailes postérieures.
L a lig, 14 représente les ailes du Castnia Linus, autor.,
WESTW. 1. 1. 192, G7, et spécialement de la variété C- Rc-
Uconiordes, HKRR. SCHAEPF, ea:ot. Schm. tig. 15. —
La direction des nervures est complètement la même
ainsi que leur explication par les lettres et numéros.
! cette cellule est dcssioée trop ilroite d;