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PLANCHE XI. Sous-faiiiiilB EURYGLOTTIRES
I l me reste à donner l'explication de la lettre c dans
les deux figures; elle désigne le erin des ailes postérieures
qui sort (ic la base du tronc commun de la branche costale
et sous-costale. Dans la figure 1-4, cette lettre e s'applique,
par la faute du. lithographe, à la bordxu-e antérieure
des ailes antérieures; elio doit désigner le petit criu
de la base des ailes postérieures, visible en arrière du
tronc de la branche costale des antérieures,
Les espèces de ce genre, prises par mon fils IÎKKRY et
par moi dans la province de Rio-de-Janeiro, sont les suivantes
:
I. Ailes antérieures élargies triangulaire
. C PnlIitMH
fig. 27. — WESTW
C. Andalus DAI
C. Brecoiirti G(
2. C. » r ent e « Boisr
C. umhrata ME;
Kotzeb. Reise III. 217. tb. C..
. 1. 1. 171. G2.
WALKER, WESTW. 1. 1. m . 18.
Cat. Petr. pl. XI. i\-x. 2.
.AKT, IIüBN. Ziitr. ni. 639. 40. -
û.
ÍS. WESTW. 1. 1. 17S, 32.
WESTW. 1. 1. 179. 37.
3. C. «Ieru«»»t a Gc
WESTW. I. I, 175. 2
4, C. Falii'i«il Sw.\i:
5, C. ;NY{|IION DAIM.
C. Phalaris GODC.
Miman IIUBSE
6. C. l 'ochrus FABR
theus Casmihis Hti
I I . Ailes antérieure
7, C. l i i n u s C.
RIC. WESTW. 1.1. 177. 30,—Pro»SE-
(!EBN. Smml etc., II, tb. 14-Í.
•es allongées et ovalaircs.
WESTW. 1. I. 192. 07.
V 17ß. 26.
-. 1. 1.193. G8.
8, C. Therui ini i KOLLAU,
g. c . Aerneoï i ies BoiSD.
C. Actinophonis KOLL. BOÎSD.
I l est nécessaire ii noter que la description parfaite
de l a chenille et de la métamorphose de la Castnia, du
Chili, a été donnée par R. A. PHILIPPI dans la Stettiner
mtom. Zeïtxmj, de l'année 1863, page 337 et sniv. La chenille
et la chrysalide ressemblent à celles des Cossidcte
(page 404); la chrysalide est pourvue d'une série de crochets
sur les segments du dos de l'abdomen et renfermée
dans un grand cocon, fait de débris des plantes qui leur
s e r r e n t d'aliments, comme d'une espèce C0SSt(S. La nervure
des ailes du papillon a quelque analogie avec celle
des Epialidae (page 392), mais une véritable affinité ne me
semble pas assez bien fondée.
Fig, 15. Ailes de C y a imo n Leiliis.
L a part i e terminale des ailes postérieures, dont la queue
n'est pas figurée, comme coupée dans le dessin.
Les ailes antérieures {A) ont huit cellules marginales
(1-8), dont les trois premières sont formées par les quatre
rameaux postérieurs de la sous-costale (a) ; cette branche
a un premier rameau sur la bordure antérieure, où il est
très-rapproché de la nervure costale (c). La cellule discoidale
est fermée par un rameau récurrent très-peu marqué
et presque oblitéré, d'où sort la nervure disco-celli "
formant les Quatrième et cinquième cellules margi
Les sixième et septième sont renfermées entre les trois ralédiane
lales.
{b) et l a huitième entre leur dernier
meaux
ti et la branche dorsale — Les ailes postérieures
(£}, prolongées en longue queue, ont sept cellules
marginales. La branche costale (c) est unie à la base
avec la sous-costale (a), qui se divise en deux rameaux,
formant avec la costale les deux premières cellules marginales
(1 et 2). La branche médiane {b) se divise en trois
rameaux, renfermant les deux cellules marginales postérieures
cinq et six ; la troisième et la quatrième du milieu
de la bordure (3 et 4) sont la continuation de la cellule discoidale,
à peine séparées par une très-faible nervure récurrente,
que le lithoaraphc n'a pas dessinée, donnant à
tort la nervur e discocellulaire, séparant les deux cellules,
comme rameau de la médiane.
Des trois rameaux de la branche médiane, seulement
deux sont visibles dans notre dessin, car le lithographe
a omis de dessiner le troisième du milieu, prennent
naissance à la base du premier rameau. Ils sont trèsrapprochés
entre eux, occupant l'espace de l'aile désigné
dans notre dessin par le uuméro cinq (5). Le premier de
ces trois rameaux entre dans la queue de l'aile, le second
participe à cette formation. Une septième cellule, désignée
par le numéro 6, est formée en arrière des rameaux de la
branche médiane et terminée au bord interne par la
branche abdominale (fi); elle se rapproche tout à fait ce
bord, sans former une saillie abdominale.
Le Cydimon Leihis est un papillon très-répandu dans
toute l'Amérique méridionale chaude; il tait quelquefois
des migrations lointaines en bandes nombreuses, comme
l'a signalé le journal anglais Nature, tome IV, pages 12
et 494.
Fig. 1. Pili
PL. X.
!i8 Eos, décrit tome V, page 350.
Fig. 2. Cl>«erocnni|ia Xylobotes, décrit tome V,
page 355.
Fig. 3. Clioerocaiiipn Aristor, BoisD, Spec. gén.
Hétéroc. 1. 270. GO.
Hon fils HENRY a élevé cette espèce de chenille qu'il
avait trouvée dans les forêts vierges des environs de Pétropolis,
sur une plante qui lui est inconnue. Il en a fait
un très-beau dessin, reproduit pl. XV. fig. 4, sans m'en
donner l a description détaillée, mais la grande ressemblance
du papillon avec la CJioerocampa tersa ne me
laisse pas de doute que les caractères généraux des chenilles
doivent 0tre les mêmes, La chrysalide est dessinée
fig. 5, de la même planche.
o i i h i l i i s , Boisu,Fig. 4. Al e i i r o i l o r o Spec, gén. Hé t é r .
I . 205. 1.
Ttjlognathus pliUampeloides FELDER, Novara Reisc,
Lepid. tb. G5. ûg. 11- femelle. — BUTI.IÎR Trct/ns.
2ool. Soc. IX. 543. 2.
Aleuron carinatum WALKER, BOISD. ibid. 20G. 2. -
MOESCULER. Verh. d. zool. bot. Ges. z. Wien.
année 1877, page 359, m^le.
Les genres Aleuron et Tylognaihus se rapprochent
beaucoup, par la forme des ailes, du genre Enyo de
HUEBSER (Epistor Boisn.) tome V, page 343, le type de la
famille des Ptevogonidae; les trois ne me semblent pas
devoir être séparés avec raison.
J e donne le dessin du roâle de l'espèce nommée, qui se
distingue de la femelle dessinée par FELDER, par sa taille
plus grêle, les palpes plus avancés en pointe, par les
dessins un peu plus forts, et p a r l a crête dorsale du thorax
plus hante. Les taches noires de l'abdomen sont variables
en grandeur et en tons de la couleur; quelquefois ils
manquent complètement, comme dans l'espèce voisine
plus petite, dont j e donne la description, parce qu'on en a
trouvé dernièrement un exemplaire à Buénos-Ayres.
A l e u r o n eltio r o p i e r u n i BoiSD, 1,1. 206. 3.—BOTLER,
I. 1. 542.1.
A. dilute fusam, alis anticis obsolete tmnsvosim trifasciatis;
posticis mridi-cinereis, fascia marginali lata nigra.
Exp. alar. 2|-2|" (6-C,5 cm).
Sphinx chloroptera PEIITY, del. anim. artic. Bras, page
155, tb. 31. fig, 1.
Enyo chloroptera WALKER, Cat. Br. Mus. Eeter. VIII.
118,10.
Callenyo chloroptera SCUDBER, Bal. Buf f . Soc. I. 279.
Tanyymthus chloropterus MOESCIILKR, 1. 1. 349.
Var : alarum posticarum basi anticis concolori.
Tan. Smmnthoides FELDER, 1, 1, tb. 82. fig. 5,
Elle est d'un tiers plus petite que l'espèce précédente,
d'une couleur jaune-grisâtre, tirant plus ou moins sur
l'olivâtre; les ailes antérieures ont une, deux ou trois
bandes obliques transversales d'uu brun plus foncé, bordées
de chaque côté d'une ligne fine presque noire. La
bordure externe est marquée de petites lunules de la
même couleur, et le fond avant ces lunules est grisâtre.
Les ailes postérieures sont, -à la base, d'un ton uniforme
jaune-grisâtre, olivâtre ouverdâtre; la bordure externe
est noire et large, elle devient peu à peu plus étroite vers
l'angle anal ; les franges externes restent jaunâtres. L'abdomen
est au-dessus tantôt également coloré, comme le
fond des ailes, tantôi marqué de taches noires sur chaque
côté. Ces taches deviennent peu à peu plus petites d'avant
en arrière. A la surface inférieure, les ailes antérieures
sont noirâtres au milieu, avec des lignes fines onduleuses
brunes à la partie externe ; les ailes postérieures
sont jaune-grisâtres, décorées de trois à cinq ligues onduleuses
brunes.
L'espèce est répandue dans toute l'Amérique méridionale
chaude. L'individu que j e possède vient de Rio-de-
Janeiro, et a été pris par mon fils HESRY. Rarement elle
vient jusqu'il Buénos-Ayres.
ASXOTATIOS. — La grande diversité (lesiiidividus do cetteespôce,
facile k roconnaiire par la comparaison de plusieurs types dediffialités,
me font ¿mettre l'opinion que les autres espòces On
presen ..
r les Enijo Iphis et pro
Japyx Bo
sinès tous
lig. 6. Ne
ximn de WALK
Japyx de Cnt
Coriiipalpui s:
ifavara-Reiie
3 espaces dans
qu'elles sont (
le SplUii
293. 1. ai
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ide. WA
l'i/.uein, qui
peu plus grosse des p;
nom nouveau au môme genre,
nymie du Japyx. a conservò
[Trans. Zool. Soc. IX, 535, 15)
s difTèn ^ .
m a profité poui
R, qui connaissaii
dislinctioQ du
le semble inutil»
. il faut
i au Tyhgnathusscripn
(pl. 87. c.l, Tylogn.
•.inctiiiàe FKinER, des-
Lepid. pl. 82. /ig. 4 et
>tre colleclion de Riolement
répandues par
u a fondé sur le Japy.v
applique
Fig- 5. n i loi i l ionot f t Iliiiiiotitooii, décrite tome V,
page 333.
Fig, ti. I>erii|oiiin IVrpliiis BoiSD. 1. l. 323. 5.
Var. P . Alophus Boisn.
Notre collection a reçu cette espèce de la Bolivie, où elle
a été prise dans les environs de Sant a Cruz de la Sierra.
Dernièrement j'en ai vu aussi un exemplaire envoyé
du nord du Gran Chaco. Au premier moment j'avais cni
que c'était une espèce nouvelle et lui avais donné le nom
de Perig. Ixion, tome V. page 345, mais en la comparant
avec plusieurs exemplaires, j e me suis convaincu qu'elle
appartient à l'espèce Pm(7om"iiiVqj/iîi5 de BOISDUVAL, et
principalement à la variété qu'il a nommée P . Alophiis.
Le genre Perigonia se rapproche beaucoup du genre
Enyo, mais il en diffère principalement par la bordure
des ailes antérieures dépourvues des dents accessoires du
même genre et qui n' a qu'une seule petite dent tout près
de la pointe terminale et un angle obtus au milieu du
bord. La SpMnx Gorgon, de CRAMER, dont le mâle est la
Sphinx Lyctus du même auteur (fig, F. pl. 225), réunie à
tort au genre Enyo, représente le type caractéristique du
genre Perigonia.
Fig. 7, P n c l i j g o n i n limca A tome V, page 357,
Sous-famillle Enryglottldae.
Dans la description générale de cette sous-famille,
tome V, page 315, il manque une phrase caractéristique à
la fin du premier aUnéa, traitant des caractères de la
chrysalide. Il faut ajouter à cet alinéa :
Chrysalide forte, assez allongée, remarquable par la
séparation delà gaîne de la spiritrompe en dehors de
l'enveloppe générale du corps, formant comme l'anse
libre d'un tuyau cylindrique, sortant de la tête et touchant
l a surface du corps au milieu de la poitrine (1),
Ce caractère, donné dans la table diagnostique des
sous-familles, page 314, sépare positivement la sous-famille
des Euryglottides de toutes les autres.
Les chenilles sont cylindriques, généralement nues et
quelquefois couvertes de poils très-fins et courts ; elles
sont toujours munies d'une corne plus ou moins courbée
et souvent raboteuse sur le onzième anneau du corps. La
tête, assez grande, est ovalaire ou hémisphérique ; Ja
partie supérieure est un peu plus étroite ; elle ne peut pas
être cachée avec les trois anneaux antérieurs dans le quatrième,
ces chenilles ont plutôt la coutume, lorsqu'elles
sont à l 'état du repos, de relever l a tête avec les anneaux
antérieurs du corps dans une position particulière, comme
le représente notre fig. 2. Pour cette raison, LINNÎ avait
donné à ces insectes le nom de SpMnx, parce que leurs
chenilles rappellent dans cette position la posture connue
du monstre mythologique du même nom.
Fig. 1. Chenille de Ani i i l ionj x Jntropline, tome V,
page 31B.
(l)L'observationcxacleprouve.quiseu ic pa.rtie. d.e la. sp. in
quoique la moitié plus grande ii la base, est souléiiue dans l'étui formant
l'anse, restant la partie terminale visible entre les enveloppes des ailes.