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On peut diviser les espèces d'après le nombre des rameaux
costaux de la branche sous-costale des ailes autérieures,
en groHpes différents.
I . Seulement deux rameaux antérieurs de la branche
sous-costale dirigés à la côte, Peirhybis Hubs.
1. I». P y r p h » , voyez touie V, page 79.
Assez commun aux environs de Rio-de-Janeiro et répandu
par toute l'Amérique méridionale tropicale. Mon
fils m'écrivait qu'il avait trouvé la chenille toute noire,
couverte de poils denses de longueur moyenne, une fois
sous les feuilles d 'une plant e ressemblant à celle du tabac,
à Icarahy, en arrière de P raya Grande, en société de 8-10
autres intimement rassemblées sous la même feuille. Les
chrysalides lui ont produit des mfiles et des femelles
très-différents de couleur. Leur vol est lent comme celui
des Héliconiades,
I I , Trois rameaux antérieurs de la brandie sous-costale,
le troisième forme la cellule terminale au bout des
ailes antérieures.
A. Cette cellule, d'une trbs-petite dimension, occupe
seulement la cinquième jiis(iu'à la sixième partie du
rameau principal de la sous-costale ; les deux autres
rameauxpi-ennent naissance tout près l'un de l'autre,
plus à la base et un peu avant l'angle formé par la
nervure récurrente. La ligure générale des ailes
antérieures est large et l'angle terminal obtus.
2. I». Uini i»«, voyez tome V, page 82.
Mon fils ne m' a pas fait parvenir de détails sur cette
espèce, la plus grande du genre à Rio-de-Janeiro, qu'il a
étudiée. Il l'a trouvée au même endroit, h I c a r ahy, volant
en nombre considérable, mais assez rapidement, sur les
bosquets bas du terrain et se posant sur leurs fleurs; il n' a
pas trouvé la chenille de ce papillon.
3. I». Mo n t i s i e , Liss. Faur, God, Boisd. Spec. gén. 1.
m . 88.
Mancipiim Monuste Hfbîîku, Sanml, etc., 1. 137. —
Voyez tome V, page 83.
E l l e est commune aux environs de Rio-de-Janeiro et
répandue par toute l'Amérique méridionale chaude.
4. I». AiKouinte, voyez tome V,page 83.
Cette espèce remplace la précédente dans les pays du
dehors de la zone tropicale et ne se trouve pas à Rio-de-
Janeiro.
5. r . Pylotâi», tome V, page 83.
Cette espèce est commune aux environs de Rio-de-Janeiro
; j e l'ai chassée aux envii-ons de Novo-Friburgo.
5. I*. I::ioclàn et Hnliilia, BotSD. Spéc. gén. I. 529,
n° 123 et 13-i.
Espèce t rè s-voi sin e î\ la précédente, mais un peu plus
grande, les ailes antérieures sont moins largement bordées
de noir, sans le point central de la même couleur. La cellule
appendiculaire est extrêmement petite. Elle est répandue
jusqu'au Mexique et aux Antilles, mon fils l'a
chassée près de Rio-de-Janeiro, à Santo Domingo.
ÛBS£iiVATiON.— Les espèces européennes.comme le P.Brasskae, ift
:Sapi. ieP.Hiipaeie rapprochent par la forme des ailes postérieures de
ce groupe. Le ISrassicae n'a pas iacDlluleappendiculaire, elle existe
chez les deux autres d'une dimension exlrffmement petite. Le même
vaut de P. oleráceo lUnms (Boísd. Spec.géii, J. 518,117) de fAmériquc
septentrionale.
B . Au lieu de la petite cellule appendiculaire, il a une
cellule plus grande terminale occupant environ le
quart et même la moitié du rameau principal de la
sous-costale.
». Les deux autres rameaux antérieurs de la souscostale
sont très rapprochés, ils prennent leur origine
avant la hauteur de la nervure récurrente.
Les ailes antérieures sont plus triangulaires et plus
allongées, l'angle terminal est aigu.
O d s e u v a t i û n . — Dans le texte du tome V, j'ai dit que la cellule
xppendiculaire manque, parce qu'elle n'existe pas cornine appendiculaire,
mais a l'ùtat parfait, eu raison de sa grandeur plus considirabie.
I . La cellule terminale est plus courte que la moitié du
rameau principal qui la porte. Daptonum Butlbh.
7. I». tjsinininCitAa.Goo.BoiSD.Spec.géu.1.487.71,
Maiicipinm vorax L. Huns. exot. Schm. I tab, 135,
Variétés : P, Limnoria, God, Boid, l. l. 483. 73.
Mylothris Pantoporia, Huas, l l. III. 28.
Euterpe Calyninia Feldek, Eeised. Nov. Lépid. tab. 23,
fig. 7.
Äielete Limnobia Swaiss. zool. ill. II. pl. 79.
Répandue dans la zone tropicale depuis le Mexique jusqu'à
la province brésilienne de Sain te-Catherine.
8. V. l l n i r r . voyez tome V, page 85.
Boisu. Spec. gén. 1.491. 80.
Mylothris Margarita HtJBs., oxot. Schm. II. 121. le mâle.
Myl. Molpadia Hubs. Zutr. II. 15. 130. fig. 259-GO, la
femelle.
Répandue également dans la zone tropicale de l'Amérique
méridionale et les régions chaudes dii Sud jusqu'à
Buénos-Ayres.
OBsenvATios-— Après avoir étudié de nouveau un nombre considérable
d'individus des deux sexes de cette espèce et de lu précôdentè,
je me suis aperçu que j'avais commis une double erreur, que
1. Les individus que j'ai décrit •s femel Iel7;a¿
les m.1les du Lysimnia, appartenant h la variété que Hubner a décrite
Snmmf. HT. tli. 28 sous le nom de Paiiloporia. Mes deux types
ont les ailes antérieures comme dans la fig. 1. de la pl.^nclie citée,
mais les postérieures différentes : voyez pour l'un la lig. L et pour
l'autre la fig. 3 de IfuBNEa.
2. Les males de VlUirc sont toujours blanc:, ils ont l.i côte antérieure
et celle de laiigle terminal des ailes supérieures noires; celui-ci
est bordé d'écaillés noirâtres un peu h l'intérieur. L.i femelle ressemble
complèteiuetilii la figure de la Molpadia do lluDXiiii Lorsque
j'avais pris les in.lles du Lyximiiia pour les femelles de Vllaire, j'avais
décrit les iiidiviilus de Buénos-Ayres avec leur \éritalile femelle
comme .lltunea dans lej additions, p.ige 509, j'ai donné une nouvelle
figure Ù-. cclle-ci, pl. XXIV. fig. 5.
Il me reste encore A dire que l'exposé de M. DR l'niTrwiTz sur la
ilaire. dan.s lo Sielt. enlnm Zeil. 18.55. KM. est complètement en
concordance avec mes études sur les individus do celte espèce, et
que le dessous des ailes n'est pas lavé do gris.'itre, comme le dit
lioisnuVAL, chez les individus de Rio-de-Janeiro, et ceux ili; Buénos-
Ayres. La petite tache safranée !i l'angle LasiUire est lonjours présente
dans les deux sexes el la femelle a aussi un nuage de la même
couleur 1 la base des ailes antérieures. Voyez ma ligure dans l'Atlas.
L«s ligures de /llarguTÎta, de llL'BNsn, que l'auteur donne pour
mâle et femelle, représentent toutes des mMes ; lig. 1 et 2, le type
PLANCHE IV. Famille PIERI DAli
Parmi les chenilles de ce genre j e n'ai examiné que
celle du P. Autodice, dont je donne ici une description
plus détaillée. Elle a 2 pouc. (5 cm.) de longueur, une
couleur faible jaune verdâtre avec trois raies longitudinales
de Rio-de-Janeiro el fig. 3 et 4, celui de Buénos-Ayres, un peu plus
petit et les ailes antérieures un peu plus courtes. Le premier type
me semble fitre la vraie P. Albunea, de Dalmas, Boisn-, Spec. gen.
I. 490. 78.
8 . Cellule terminaledes ailes antérieures assez longue,
d'égale longueur au rameau qui la porte, ou encore
plus longue.
lift. Ailes toutes blanches.
9. P . AviiHiiirtiUid, tome V, page 86.
La grandeur de cette espèce est égale ti celle du Lysimnia
mille ; la tache noire placée sur la nervure récurrente
des ailes antérieures rapproche ces deux espèces. Celleci
est exclusivement palagunietine et ne dépasse pas la
bilie de Bahia Bianca, au Nord.
10- Meiiucle, tome V, page 87.
C'est également une espèce particulière aux régions
australes, et répandue ilans les provinces de Buénos-Ayres,
Entre-Rios, dans la Bande Orientale de l 'Uruguay et
la province brésilienne de Rio Grande du tìud.
M». Ailes sont tachetées de noir, les nervures bordées
de la mSme couleur, au moins sur la surface
inférieure des ailes.
11, P. Aiitodive, tome V, page 88,
12, P . DeuMMlice, 1, 1. 89,
13, P, Mi fPoJ ice, 1, l,
L'Autodics est commune à Buénos-Ayres, les deux autres
espèces vivent seulement dans la Patagonie austral
e .
I». Des deux rameaux costaux de la branche souscostale,
le premier seulement prend son origine en
bleuâtres, l'une au milieu du dos, les deux autres
de chaque côté; l'espace intermédiaire du corps et le
dessous des raies externes sont marqués de tacli
plus claires, avec un centre orange. Chaque auiieau
corps a quelques ceintures fines imprimées, dont tro:
trouvent en avant, etl arrière du bord antérieur, et qu
eu arrière du milieu de l'anneau. Sur les parties lisses
t r e les ceintures, sont posées de petites verrues noires
santés de grandeurs inégales, les plus grandes alteri
avec les plus petites, chacune porte une petite soie b
che sur les petites et noire sur les grandes ;
avant de la hauteur de la nervure récurrente; le
second tout près du troisième, un peu en avant de
celui qui forme la cellule terminale, assez petite.
Synchloë. Uituser.
14, P . AiujiiUii» GoD., Enc. mét i . IX. 146. 100. —
Eoisd. Spéc. gén. I. 492.82.
Synchloë Anyiiitia, Hubsku, Zutr. V. 23. 445, ûg.
889-90.
Cette espèce se trouve dans les terrains élevés au-delà
de la Sierra dos Ore/aos: mon iils l'a chassée Pétropolis
et moi il Novo Friburgo.
15, P . Inctcn.
P. tota alla, corporc niyro, albo-hirto, jJiZis occipitis
mlpUureis; antennarum niyrarum clava in apice fulva.
Exp. al. T (5 cm.).
Cette espèce a la l'orme et la grandeur de VAnguitia,
seulement les ailo.s antérieures sont uti peu plus obtuses;
le corps est noir et couvert de longs poils blancs; les antennes
noires, la massue jaune à la pointe; les palpes et
le froni, sont garnis de poils noirs eutreniôlés de blancs,
l'occiput de jaunes clairs; les ailes ont la couleur blanche
du lait, la cùto est un peu brune vers la pointe extérieure
de l'aile, le dessous est un peu jaunâtre sur la
côte et sur le bord externe des antérieures ainsi que sur
toute la surface des postérieures; celles-ci ont un point safrané
ii la base. Nous avons dans la collection un exemplaire
féminin de Novo Friburgo.
jauiK
it les pl
mt plui petites aux côté!
tion égale, alternant, com
jours les plus grandes ave
sont arrangées de tell
suivitntes, une plus gr;
et vice-versa. Ces ver
L deviensans
pr é s ent e r ur dégrada-
:e j e l'ai déjà dit,
les plus petites, et celles-ci
manière que, dans les ceintures
de correspond à une plus petite,
es luisantes donnent h tout le
corps lulei
eplui
arencc grar
ide quantité;de ver
La tète est c ï r t e
Lies assez petites, ainsi
incuses.
s plantes ; les miennes
europaeicm var. miner,
s les cours de la ville.
que le ventre et les pattes membi
L a chenille se nourri t deplusieu
furent prises sur un Tropaeohtm
cultivé dans tous les jardins et da
Geni T e r i n a
Jlon fils m'a communiqué que l'on trouve les petites
espèces de ce genre volant principalement dans les terrains
cultivés, couverts de graminées et d'autres plantes
destinées au fourrage des animaux domestiques, avec un
mouvement lent et se tenant assez bas, à la hauteur du
sommet des plantes et des fleurs qu'ils butinent. Il suppose
que les chenilles des espèces vivent de ces mêmes
plantes, mais il n'en a trouve aucune pour prouver son
opinion.
Les espèces observées au Brésil sont les suivantes :
1. T. Aflftve, tome V. page 92.
Les exemplaires de llio-de-.Ianeiro sont de 2 pouc.
(5 cm.) d'envergure, et toujours plus grands que ceux de
Buénos-Ayres.
2. T. Toiietin, Boisd. Spéc. gén. I, G57. (i.
Ma)ici2>iiim fiiyax Nise, Ho a s., exot. Schm. 1, tb. 146.
3. X. PERIIIUHS« Prittw. Stettin, entom. Zeit. 18G5.
134. 5.
4. T. lilnilioa, tome V, pag. 94.
5. T. .ilhiiltt, CuAM., Hoiso. Spéc. gén. L, G82. 50.
Variété : Sbioc, God., Eue. méth., IX, 138. GQ.
Genre liiMicidin Double day
Ce genre ne me paraît différer du précédent que par la
taille plus grêle et plus petite; les nervures des ailes sont
les mêmes. Il a trois rameaux costaux de la sous-costale
et six cellules marginales externes; la petite celulle est