SUPPLEMENT AU TOME V
Page 235. La Thecla Marsijss a été trouvée deniièremeut
h Paysaudu de la Bande Orientale.
Page 303. Ligne 20. La notice sur les rameaux des
branches sous-costale et miidiane des ailes postérieures
des Uraniades n'est pas exacte, en disant que ctiacune se
divise en trois ; le troisième rameau de la brandie sonscostale
est nue nervure séparée, passant par la faible nervure
récurrent e et se rapprocliant plus de la branche médiane
que de la sous-costale. Comparez le texte de l'Atlas,
pl. IX, ûg. 15, page 28.
Page 315. Il manque ici, daus la description de la souslamille,
celle de la chrysalide caractéristique par la gaine
externe de la spiri trompe. Voyez le texte de l 'At las pl. XI
page 29.
Page 31G. L'Amphonyx Jatrojjhae a été trouvé dernièrement
daus la province de Corrientes, au village Esqidna.
Page 47G. La Dirphia tribunalis a été décrite par BDTLEU
dans les Proceed, zool. Soc. 1871. 83, sous le nom de
Dirpliia venata, sur des exemplaires envoyés par moi au
Musée Britannique pour la détermination, sans que l'auteur
m'ait jamai s donné avis de sa dénomination.
Page 489, La Basilona diicalis de BOISDUVAL est identique
du Saturnia Penelope CRAMER, pap, exot,, pl. 45 A,
dont j e donne la figure de l a chenille pl. X S , fig. 1. Comparez
le texte de l'Atlas sur cette figure.
Page 491. La description du groupe C, suivant les notices
de BOISDUVAI, sur la chenille de Cei-atocampa Molina
est fausse; la chenille de ce papillon fut justement dessinée
par STOLL, Suppl. Cram. pl. 22, iig. 4; elle a seulement
sur le deuxième et troisième anneaux quatre courtes
épines courbées et une seule sur le onzième, sans autre
décoration. Voyez ma figure 4^ pl. X X et le texte surelle.
Page 44, ligne 27, minurve lisez niinusve
- 85, — 1, 5 — 15
- 189, — dessous — dessus
- 233, - 10, c — C
— 2G4, - 32, fig- 6 — fig. 4
- 314, 22, glossotlieea - glossotlieea
~ 327, - 22, chenille — chrysalide
- 331, — 4, Ü7 — Cl
— 388, - 32, 15-15 _ 15-lC
— 437, - 19, Amhrysiis - - Amhryllis.
— 479, — 15, A caci eus. — Acaciens
— 523, 1 " colonne, lignes 24 et 25, au lieu de 5
Usez 517,
— 523, ligne 5i , au lieu de 525, lisez 518,
E R R A T A DU T EXT E DE L'ATLAS
Page 5, colonne droite, ligne SS, au lieu de : J e l'ai dessiné,
lisez : J'ai dessiné la chenille.
Page 14, colonne gauche, ligue 31,au lieu de: DAUBL.,
lisez : DOOBL,
Page 17, ligne d'inscription, au lieu de : IV, lisez : V.
Page 18, colonne gauche, ligne 22, au lieu de ; 5, lisez : 3.
Page 23, colonne droite, ligne 24, au lieu de : Morphoïdes,
lisez : Morphides,
Page 24, colonne gauche, ligne 13, au lieu de : le texte,
lisez : la liste.
AVERTISSEMENT
Pour donner plus de valeur scientiiique à mes publications sur les Lépidoptères de la Républ ique .Vrgentine,
j ' a i mis en regard dans l'atlas de cet ouvrage, contenant principalement les observations sur leur métamorpliose,
tout ce que j'ai recueilli pendant mon voyage a u Brésil, en 1851, sur les espèces brésiliennes; je fus
accompagné par mon fils aîné, HEiiii.vNN, que j'avais accoutumé par mon propre exemple à dessiner des chenilles,
pour me procurer de cette manière un nombre plus considérable de types différents; et conmie quelques
années plus lard, en I 8 J 6 , mon second (ils. HENRY, s'est fixé à Rio-de-Janeiro et est resté douze ans dans celte
ville ou dans ses environs, je lui ai demandé de me continuer ce travail, et j 'ai reçu enfin un bon nombre de
dessins nouveau-v. Je donne à présent lous ces dessins a u public, ainsi que ceux des clienilles et des papillons
de la République Argentine, dessinés par moi pendant mon long séjour dans cette par t i e de l'Amérique méridionale,
Je regrette de dire que la plupart des renseignements que je donne se limitenl à des dessins, sans une
description scientifique étendue; je ne pouvais pas la demander â mes fils, encore très-jeunes à cette époque,
n'ayant pas oncore une pratique assez complète de ces travaux. J'ai seulement eu l'occasion d'examiner en
délail quelques chenilles conservées dans l'esprit-de-vin, comme le lecteur le verra dans le te.xle qui accompagne
les figures.
Mon fils HENRY s'occupait surtout de chasser et d'observer les papillons en les élevant, et comme avant son
retour en Europe il a cédé sa collection au Musée publ i c de Buénos-Ayres, j'ai à ma disposition une série trèscomplète
d'échantillons de la faune des environs de la capitale brésilienne. Je profile de cela pour donner la
liste de plusieurs espèces trouvées, soit par moi-même, soit par mon fils à Rio-de-Janeiro, prouvant de cette
manière que la faune des deux endroits est assez différente, quoique souvent représentée par deux e.ipèces
analogues assez voisines, ou par des variétés locales peu distinctes. Plusieurs auteurs veulent regarder ces
variétés comme de véritables espèces. Je ne puis partager la manière de voir de ces spécialistes qui augmentent
indéfiniment par des variations légères, le nombr e des espèces; je suis a u contraire partisan de cette opinion
bien fondée sur l'expérience, que chaque espèce, quoique au point de vue purement scientifique d'un caractère
lise et j u s q u ' à un cerlain point invariable, est aussi obligée de se modifier sous les différentes influences externes
du cliniy l et de la nourriture, et que celte iniluence peut, j u s q u ' à u n certain point, altérer quelques-unes des
qualités subordonnées spécifiques. Celle faculté sera d'autant plus grande que le territoire sur lequel l'espèce
s'esl répandue sera plus vaste, et l'on trouvera tout-à-fait invariables seulement les espèces locales, qui n'ont
jamais quitté le lieu de leur origine. Sous ce point de vue restreint je suis parli.san de la théorie de la variabilité
des espèces.