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Fig. 9. Te t e de chenille de Phi l n i u i i e l u s L n l i r u s -
i-He,"grossie 4 foi
Fig. 10. Maadibule de la nicme chenille, vue du côté in- |
lemc, grossies fois. On aperçoit la difference en earn- |
parant cette mandibule avec celle des Euryglottules, ,
dessinées pl. XI, et des Dilophonotides, dessinées
pl. XI I . Celles des PhilanipcUdcs est plus courte, plus i
hémisphérique, non garnie de dents incisives sur le bord ,
coupant, avec une simple bordure arquée, et sans dents ,
aigucs sur le cûté interne, qui est pourvu seulement i
de deux crêtes transversales, qui remplacent les dents |
aiguës des autres. i
Fig. i l . Menton et
nâchoire inférieure de la r e che-
iiille, grossie n fi
a . Menton.
'(. La languette, avec les palpes et la filière entre eux.
La mâchoire inférieure, composée d'une partie basilaire
("cariZo;, d'une seconde au milieu Cstijies), et de
deux lobes terminaux, l'externe allongé et articulé
(palpus), r interne simple, plus court, arrondi, finemeut
dentelé (mando).
Genre Deile|tltila.
Flg. i. La plante Cesfruin Farqui en fleurs, avec un
oeuf de S| i l i inx C«i«ti-i (tome V, page 321), et la chenille
de » c i l e i i l i i i n •i:ui>horl>iariiiii (tome Y, p. 337).
Flg. 2. Le papillon, vu de dessus.
— 3. Le même, vu de côté, volant.
— 4. Deil«.-I>liilt» UniiciiH, décrite tome V, p. 338.
— 4. Chrysalide de Dei lei i l i i l n Eii|tl>oi-biar«iiii. |
— G, Tête de la chenille du mâme papillon, vue de
face, grossie 4 fois.
— 7. Mandibule de la chenille, vue du côté interm
grossie 8 fois. Ou peut distinguer le manqi
de dents incisives sur le bord libre arqué, coi
pant, et au lieu des dents internes, deux pi
tites crôtes longitudinales.
- 8. Région de la bouche de la chenille, 'arrière,
grossie 8 fois.
а. Menton,
б, Languette, avec les palpes.
c. Mâchoire inférieure.
d.d. Antennes.
e.e. Mandibules.
f . Lèvre supérieure.
On rencontre les chenilles dudit papillon, de couleurs
dilïérentes, tantôt claires tantôtplus obscures, et tachetées
de noir.
Notre dessin représente la variété.claire. Sa forme est
cylindrique ; les trois p remier s anneaux sont p lus minces,
mais sans le grossissement prononcé des chenilles de
Philavipelidae (pl. 15), et se rapprochant des chenilles de
la pl. 14, qui appartiennent à la même sous-famille. Les
anueaux du corps ont des ceintures imprimées transver-
salement, mais moins fortes que celles de la chenille de
Pachylia Ficus ; la tète (flg. G) n'est pas tvòs-graude et
de figure sphérique. La couleur dominante de la variété
claire est un vert un peu grisâtre sur le dos, interrompu
par une ligne longitudinale jaune au milieu. Dans la variété
obscure, lu couleur du fond se change en brun-oliviltre,
brun-obscur-rougeàtre et môme en noir, nuancé de
parties un peu plus claires d'un jaune-grisâtre, sur les
côtés des anneaux, qui semblent tachetés. La strie dorsale
j aune n'est pas bien distincte, et seulement les yeux
des anneaux restent assez bicu indiqués. Dans la variété
claire, la strie dorsale j aune est tantôt assez large, tantôt
plus fine ; quelquefois elle est accompagnée de deux
autres stries de la même couleur sur les côtés du dos,
entre les y eux; elle devient toujours plus clair-jaunâtre,
presque bleue sur le ventre, et principalement sur le
coussinet latéral qui se distingue pav une couleur jaune
plus prononcée. Sur les anneaux 3 à 11 se présente de
chaque côté de la ligne médiane, un oeil oval noir, en position
transversale, entouré d'une bordure jaune, qui
devient un peu plus large sur le bord externe. Sur le
onzième anneau se dresse, entre la dernière paire d'yeux,
une corne droite, faiblement raboteuse, de couleur rose,
tirant sur le jaune, près du dos, où se termine la ligne
longitudinale. Les stigmates sont d'un jaune-orange
foncé, et les pattes des deux catégories d'un rouge-sang
clair.
La chrysalide (fig. 5) est d'une forme assez allongée;
la surface générale est légèrement granulée, sans lustre ;
la couleur est jaune-brunât re, avec une quantité de petits
points noii-s très-fins. Elle reste trois semaines dan.s
sa léthargie, donnant le papillon parfait au milieu de
janvier.
i i l e s des Bombycoïdes.
Fig. 1. Aile de Mylitti u i f e i , grossie 5 foi
Nous donnons le dessin de l'aile de ce genre, comme le
type des ailes des Sesiades, qui a été décrit dans le
texte, page 3()0. Celles du genre Sesia sont encore plus
grêles, mais sans différence prononcée. La grandeur considérable
des postérieures (B), en comparaison des antérieures
(i.), constitue le caractère distinctif entre le type
des Sésiades et celui des Sphingides (pl. I, ûg. 1). Quant
à ce qui regarde la distribution des nervures, on trouve
une particularité singulière dans la position de la branche
dorsale des antérieures, tout près du bord postérieur. La
sous-costale donne un seul petit rameau i la côte et deux
au bord externe, dont le premier est divisé en fourchette.
La branche médiane reste simple jusqu'aux trois-quarts
de sa longueur, et se divise alors en trois ou quatre courts
rameaux très-rapprochés entre eux. Le genre Mijlittia en
a quatre, les petites Sesiaa trois. Les Sphingides n'ont
que trois rameaux, mais ils se séparent plus en bas du
tronc et sont beaucoup plus longs. Les ailes postérieures
répètent presque, dans leurs nervures, le type des Sphingides,
Leur costale est simple, pourvue d'un fort crin (c)
à la base. La sous-costale se divise en trois rameaux.
PL.iNCHE XVII. Ailes lies BOMnYÇOIDRS
ainsi que la médiane; les r ame aux les plus rapprochés des
deux sont réunis par une courte nervure récurrente. La
branche abdominale est double. Il existe chez le Mylitiia,
sur le bord abdominal de l'aile postérieure, une large
bordure plus forte, presque cornée, couverte d'écaillés
<;paisses et grosses, et frangée de grandes écailles sur
lout le bord libre, comme sur le bord externe des ailes
antérieures,
Wg. 2-i(). Ailes des Grlaucopides.
Si l'on compare ces neuf paires d'ailes avec le dessin
précédent des Sésiades, on reconnaît aussitôt un type
tiès-diiférent, soit par la grandeur relative des ailes antérieures
et postérieures, soit par le cours des nervures.
Les ailes postérieures sont toujours plus petites, d'un à
deux tiers de la longueur des antérieures. Ce même rapport
de grandeur se trouve dans les Zygaenides, famille
voisine dont j'ai dessiné une paire d'ailes, pour faciliter
la comparaison (fig, 19), celle de la Zygaena Filipendulae.
Comparant cette figure avec les neuf autres, oa trouve
(jue la figure 10 (celle de Sti/lura forficiila), est seule identique
à la Ilg, 19, Les deux ailes se distinguent des autre.?
par la cellule discoïdale des ailes antérieures, très-alloiigée,
et par les courtes nervures marginales, courant
sur le bord externe La sous-costale donne trois de ces
i-ameaux et la médiane quatre ; le premier de la souscostale
est divisé en fourchette. Les nervures des ailes
postérieures sont aussi presque les mêmes, avec une faible
différence de la branche sous-costale, séparée de la cosíale
chez la Zygaena, et réunie à elle chez la Stylura.
Mais ce genre est anormal entre If
il se distingue aussi par ses ailes c
sans vraies écailles. Les autres 1
rapprochés par le cours des nei
Heures ont toujours quatre rameai
ceux de la sous-cosfale en nombre variable. Les rameaux
sont relativement plus longs et la nervure récurrent e plus
rapprochée de la base de l'aile; elle prend une direction
s Glaucopides ;
uvcrtes depoils épais,
ait genres sont assez
mres. Les ailes antés
de la médiane, mais
presque parallèle au bord externe. La dorsale est
(loxible, mais le rameau antérieur plus petit et séparé
souvent du postérieur h la base. Quelquefois (fig. 8) il
est presque nul. Sur le bord antérieur, la sous-costale
lionne de un îi trois rameaux courts ; le dernier plus exlerne,
formo une cellule à fourchette au bout de l'aile. Les
ailes postéri^eures sont tantôt courtes, tantôt assez longues,
quelquefois môme très-longues; leurs nervures sont
plus variables; la sous-costale se termine par deux ou
i rois rameaux, la médiane par trois ou quatre ; la costale
généralement manque, ou pour mieux dire est représentée
par le crin (c).
Ifig. 2. Ailes d'^Vbi-ocIiin Krtlius, grossie (|).
Ce genre représente la modification la plus simple du
type, car la sous-costale se dirige vers le bout de l'aile,
sans donner un petit rameau sur la côte, et met deux rameaux
au bord externe. La nervure récurrente est anguleuse,
Le rameau antérieur de la dorsale est très-peu
marqué, mais complet. Les ailes postérieures ont nue
courte nervure costale, portant à, sa base un crin; leur
sous-costale forme un tronc commun avec la médiane, ei.
chacune se divise en deux rameaux. Lai
n'existe pas et l'abdominale est simple.
Fig, 3. Aile de I « polyltioViles, grossie (D
Ce genre est remarquable par la forme allongée et
étroite de ses ailes. Les antérieures ont trois courts rameaux
de la sous-costale à la côte, et deux très-inégaux
sur le bord externe; le premier court, formant l a pointe
du tronc ; le second long, fort distant du tronc et allant en
serpentant. La nervure récurrente est étroite. La branche
médiane est divisée en quatre rameaux rapprochés, dont
les antérieurs sont droits et les postérieurs sinueux. Les
deux rameaux de la dorsale sont réunis ii îa base en
tronc commun. Les ailes postérieures sont remarquables
par la forte nervure diagonale de la cellule discoidale,
passant par le coin de la nervure récurrente anguleuse,
et s'unissant avec la base de la branche médiane. Celleci,
comme la .«ous-costale, est divisée en deux rameaux
externes. Les deux rameaux de la branche abdominale
sont très-rapprochés et réunis en tronc commun îi la base.
Fig. 4. Aile de « i iat icopi s Tele]
s grossie, (|),
Fig. 6. Aile du GIAIICOIMS :
r l i i i i e , égalei
Ces deux ailes, de deux espèces assez différentes du
genre, prouvent une concordance presque complète des
nervures. Le nombre des rameaux de la sous-costale, dirigés
à la côte, est un peu dificrent. Le Telephus en a
deux et la trois. Les ailes postérieures diffèrent
aussi par la nervm-e diagonale de la cellule discoïdale qui
chez le Telephcs, est fort cornée et se réunit à l a base
avec la b ranche médiane et, chez la Myrrhine, n'est qu'un
faible pli libre à sa base, ainsi que par le nombre des rameaux
de la médiane, qui est de deux chez le Telephus
et de quatre chez la Myrrhine.
Le grand nombre des espèces connues du genre présentent
des différences semblables, ainsi que dans le dessin
des ailes, comme le montrent les deux espèces dessinées.
Le caractère essentiel du genre consiste dans la membrane
des ailes tout h fait claire et vitreuse, sans poils
visibles sur leur surface.
Nous avons plusieurs autres espèces dans notre collection,
dont j e donne ici la liste,
Mou fils HESUY ]U'a envoyé de Rio-de-Janeiro :
1. 01. Ustñmi, IIüi
2. Gl. flavicprnis,
Gl. inceiidaria, HDBS.
3. Gl. hanya, HEI
5. Zti.tr. III. fig, 493-4,
K. Fut. sijst. m. 394. 27. —
Sanimi, exot. Schyn. l. tb, 166,
. ScHAEFFEii, Scmml, etc. flg. 24(i.
4. 01. Omphale, HUBN. Saviml exot. Sehm. IL 157.
3. 01. Eon'è, HUBS. Zutj-. ILL, 417-8,
mme le TelephiS, deux
iche médiane des ailes
Toutes ces cinq espèces ont, c
rameaux à l'extrémité de la brf
postérieures.
ODSEBVATION.— Il faut remartiner le ci'in (c] des deux ailes poslérieui
es, simple dans la dg. 4 et triple ilans la fig. 6. Cette différenie
est sexuelle ; 1B inSie a toujours un simple crin, et le crin Je la
femelle est composé cîe plusieurs soies. Les fig, 13, 14, 16, 17 et 19
sonl aussi prises de femelles.