l'L\NCIIl". IX. ["amillii llKSPhÍRIADKS 25
h
I
moitié postérieure des deux côtes des autres groupes. Il
se forme toujours, mais plus ueltement iuditiuée chez le
Aforjiho ciue cliez les autres, une petite surlace terminale
ovalaLre sur la prolongation du deraier anneau du corps,
soutenue des deux côtés par des crêtes ; snr cette surface
sont placés les nombreu X pet i ts crochets par lesquels la
chrysalide se suspend 5, des fils de soie fabriqués par la
chenille avant sou changement total eu chrysalide parfaite.
PL. VIII
Familles Sfttjriilnc, lîrjciniilwo et Iiy«tieiii4l«e
isolées bruues, liuemeut bordées de blanc au côté externe.
Uu second arc de taches plus petites et plus vagues existe
outre ce premier ave et le bord, et uu troisième de taches
plus grandes sur le bord même, utie tache dans chaque
cellule marginale. Ces taches plus grandes sont parsemées
d'éuailles blanches, qui uuuuiuenl seulement au
lobule ovale.
Comme je n
familles, j e don
planche, et je
page 200 et sur
Fig.
! aucune chenille de ces trois
ment le texte des figures de la
lecteur au texte du tome V,
1. Taruet i s «'1
2. Snl>i-ii» M.
3. - lie»)
bonaën'.
itérieure de EuptycMa j
Ejmlus.
— .i. niiiiieiiliol.
— 5. lvu|i(}<.-Iiin relmi s ;
— G. Euiiiji^lii« !»ii«.lncit!
— 7. Uiiidiiia Ljsi«tratu$i
— 8. I-eiiioiiin!» teii^lliiM.
— 9. Tlt«-fl>( TItnrgvliu.
— 10. Tliet-in TV m i l l ill ion.
— U. Tliocln Pl»rjiii.i««,
— 12, Thccl n Ditnyiiiiinlia.
— 13. B, Nervures de l'aile a
Celmis.
— 14. B. Les mêmes de Z-cotoî
— 15. B. Les mêmes de Thecla Marsyas.
— 16, B. Les mêmes de Lycaena Cassius.
Ces quatre figures sont grossies comme l'indiquent les
nombres adjoints, sauf fig. IG, où il fautlU-e | au lieu de^,.
Les lettres signifient :
A. Le palpe du même papillon,
a. Branche sous-costale.
b. Branche médiane.
c. Brancho costale.
d. Branche dorsale.
Dans la figure 13 B. l'ampoule allongée ovalaire du
tronc des branches costales (c) et médiane [b) est principalement
remarquable.
J'adjoins ici quelques remarques sur une espèce dernièrement
observée à Buénos-Ayres, qui m'étai t in connu c
a u temps de l a conception du teste, tome V. 234.
Cette espèce se rapproche beaucoup de la Tliecla Acaste,
(1. 1,), mais elle présente pluf
quables. Le bleu de la surface
mille est beaucoup plus fort, un
le brun des ailes de la femelle n
un peu bleuâtre. Les ailes posté
line du côté de l'angle anal élar^
lobulaire est un peu plus large et plus foncé rouge-brui
dans les deux sexes. La surface inférieure des ailes es
d'un vert un peu plus jauniltre et généralement moin:
vif; au lieu de la ligne fine blanche sur le milieu des aile^
postérieures de Th. Acaste se trouve un arc d.
OasEii VATIOTÍ. - M . HUSCIIE wisïu, qui a découvert < lelto espèce .1
L;is Cúil chas, au nord de Buéii Ds-.\yrcs, la croit nou vello et pro
pose de la nommer Tln-cl n
1 ne poav ons pas comparer ici 1'o uvrage d e IlrwiT.'ìos su r les Lyc.-ienlJes,
j( ' n'accupte p.is la resp( susabililC (¡no l'espòce í ioit iiiconnuo,
car je ir ouve entre mes exemplaires, ran-lassós par mí )n fils il Rio-
Je-jAnc •iro. une femelle des n lömes caractères que les autres de La-
• Conchas i..\uparavant j'avais c ru que cet exemplaire r cprfisoiitait 1.
vrai TA. Iferadotus (Ami/iitur et as Ck.ui.1 mai s comme cei
' auteur Í iJigLiré deux queues si ir les aile; s poslórieures je ne pui^
1 plus un:il - mon exemplaire av ec le //erodom, car ii n'a pas uni
1 vraie queue. seulenieiU un lobule ov ale arrondi, complcteineni
1 coujme les autres de Las Coud lias. Chez Til. Acaslí la queue exisîi
. X cûlé de ce lobule ; mais daii,s les ligure s de CiuHF.n . celui-ci es:
dessillé aussi comme uue quei je line et non comme lobule. Si ce!
rigare.s: sont exactes, ce que j e ne peu X vérifier, manquant daiu
1 notre coller.lion des iiidivielus de Surina: m. les trois types seraieni
évidemi lient lies espùoes diiïi'r entes.
!
1 l >1.. IX
¡1 Famille ] I c « | t e i i » d a «
.eurs différences remi
supérieure des ailes du
' r a i bleu d'acier clair, et
jins foncé, tirant au gris
ieuves n'ont pas la queue
;t arrondi, et cet angle
1 taches
Fig, 1. Chenille du Teli-ooiiiiii. Tiuolui«.
A. La tête, grossie
n. Septième anneau du corps (Ì).
C. ilandibule (f).
D. Menton et mâchoires inférieures (f).
a. Mâchoires.
b. -Palpe.
0, Filière.
m. Menton.
Fig, 2, Chenille de H e l i« » clericnlii..
2 A. Leur tête.
Fig. 3. Chrysalide du même.
Fig. 4. Chenille de .*clilyo.IeN »ielinliliif«.
Fig. 5, Chenille de Tlii-aei.les Edili us.
Fig. 6. Chrysalide du même.
J'ai donné dans le texte, lome V, page 244, quelques
indications sur les caractères généraux des chenilles de
cette famille, et leur s nombreuses variétés. Ce môme sujet
a été traité plus en détail dans la Revue et Magasin de
Zoologie, année 1875, page 50 et suiv. Je répète ici, ii
la planche IX., les ligures déjà publiées k la p lanche I du
même journal, et me bornerai donc à une étude plus
succinte dans mon exposé aclucl. Nous connaissons, parmi
les quatre sous-familles du groupe, les chenilles de la
première, celles des I»jrai«lne, étudiées sur des espèce.s
européennes et nord- amé r i c a ine s , dans l'ouvrage de
Lk Conte et Boisduval.
Dans le texte sont citées deux espèces de la seconde
sous-famille, celle des Aclilyo«lid«e; je vais les faire
connaître en suivant.
L'une est celle de l'ilelinfl c ler ienl i«, fig. 2. Elle a la
taille ordinaire des chenilles de cette famille : grêle aux
deux extrémités, mais assez grosse au milieu ; chaque
anneau a quelques ceintures peu prononcées, moins apparentes
que dans le type de la famille, représenté à. la
fig. 1 B, La circonférence du corps n'est pas cylindrique,
mais un peu déprimée et garnie, sur le bord du ventre
d'un coussinet latéral. Sa couleur est d'un vert-blanchatre
; la surface est sans lustre et couverte d'une faible
pruniosité blanche, à l'exception de la tòte (lig. 2 ^l), qui
est d'un brun-grisiltre, avec une raie blanche perpendiculaire
sur chaque côté ; ces deux raies s'unissent en avant
du sommet de la tête, qui est un peu aplatie en haut,
même rétrécie au milieu, presque bilobée, aiîectant la
forme d'un arc gothique et non d'une sphère, comme
la généralité de cette famille, La face est divisée par une
ligne longitudinale assez profonde, séparée par la plaque
médiane du clypeus allongé-triangulaire. Cette chenille
vit sur une espèce du genre Canna, de la famille
des Scitai
de feui
mée dai enroulé
X fils de
LssitOt à reconstruire son enveloppe, quand je l'ouvris
pour l'étudier. Elle mangea beaucoup pendant la nuit
et commença le jour suivant à opérer sa métamorphose,
en tapissant l'intérieur de son tube d'un tissu plus dense.
L a chrysalide (fig. 3) est de forme allongée; la tête
avancée en cône obtus, l'étui de la trompe libre à la fin,
avançant presque jusqu'à la fin de l'abdomen ; celui-ci
est aigu, comme la tête, et attaché au tissu intérieur du
tube ; le corps soutenu par une ceinture à l'extrémité du
thorax. Sa couleur est d'un vert clair uniforme.
Le papillon sortit de la chrysalide après trois semaines,
vers la fin de janvier.
L'autre chenille est celle de l'Arhlyoïle« §elinl<lus
(tome V, page 2G4). Elle a été prise et peinte par mon fils
HESRÏ, à Rio-de-Janeiro, telle que je l'ai donnée flg. 4.
Ce dessin montre son corps cylindrique, moins épais au
milieu, avec des anneaux lisses, sans ceintures prononcées.
La tête est forte, mais ressemblant à celle de
l'autre espèce par sa forme moins sphérique, un peu aplatie
de l'avant à l'arrière, et profondément sillonnée au
sommet par la ligue médiane du front. La couleur est
brune, avec des bandes jaunes au milieu de chaque
anneau et de tines bordures blanches postérieures. Cette
différence remarquable de la disposition des couleurs
rapproche ce genre de celui du Thaimj)--is (ou Fyrrhopyga)
dont S t o l l et"Sei issiné une espèce. Voyez tome
, page 294.
La troisième sous-famille est celle des Thymelidne.
On en connaît plusieurs chenilles de différents genres et
espèces. Elles n'ont pas toutes la même configuration, et
présentent plusieurs types subordonnés, dont j 'ai étudié
et dessiné les deux suivants :
La plus remarquable est la chenille du genre Tlipa-
« i d c s , lome V, page 277. Celle du Tlir. I-:ililiiiii, que
j ' a i dessinée fig. 5 de la pl. IX, se trouve en grand
nombre sur la même espèce de Canna, assez commune
dans les ruisseaux, aux environs de Buénos-Ayres. Elle
est d'une forme plus étroite que les chenilles typiques
des genres Tclegonus et Thymele; sa longueur varie
entre deux pouces un quart et deux pouces et demi, et sa
grosseur médiane ne dépasse pas celle d'un tuyau do
plume d'oie ordinaire, allant en diminuant peu h. peu vers
les deux extrémités. Toute sa surface est couverte d'une
pruniosité blanche qui la rend mate. La tête, bien qu'un
peu séparée du corps, n'est pas très-grande; elle a une
forme sphérique, sa surface est finement rugueuse comme
une lime, d'une couleur blanchâtre tirant sur le rose, avec
trois taches noires : l'une au milieu de la lèvre supérieure
et les deux autres sur les côtés au-dessus des yeux. Parfois
la tête est plus foncée, de couleur marron clair, un
peu luisante, sans efllorescence et un peu plus rugueuse,
sans l'être autant que celle des chenilles typiques.
Les trois premiers anneaux du corps sont d'un vert
clair, blanchâtre môme ; les autres ont une couleur plus
foncée, plus ou moins bleuâtre. La surface inférieure du
corps et les pattes sont de la même couleur, mais un peu
plus claires. On voit de chaque côté, à la part ie antérieure
du premier anneau, une tache noire, et au coin postérieur
le grand stigmate blanc. Les deux anneaux suivants ont
de chaque côté un petit point blanc, qu'une observation
superficielle pourrait faire prendre pour un stigmate,
quoiqu'il ne le soit pas à la vérité. Sur les autres anneaux
on voit, à la place correspondante, un véritable
stigmate blanc d'où partent, dans l'intérieur, plusieurs
branches trachéennes également blanches, que la finesse
de l a peau laisse apercevoir par transparence ; on voit
même quelques traces des vaisseauxhépatiques-urinaires,
et dans le neuvième anneau, de chaque côté de la ligne
médiane du dos, ou aperçoit une petite tache blanchâtre
qui suit les mouvements généraux du corps et les mouvements
respiratoires. Ces deux taches, qui représentent
les premiers germes des organes génitaux, ont été déjà
dessinées par Stol l , pl. IS, fig. 3, d'après une chenille
voisine, qui me semble être celle du Thracides Salius
(ou Antonnts, Latu.). La forme de chacun de ces deux
corpuscules est ovale, un peu plus convexe sur le côté
externe et ayant les deux pointes aiguës; ils sont complètement
semblables aux ovaires rudimentaires dont parle
H e r o l d , dans son livre bien connu sur le développement
de Pîtris^î-ossî'cae. Il est évident que ces corpuscules,
les premiers germes des organes génitaux du papillon, se
présentant dans la chenille sous une forme homogène
chez les deux sexes, se transforment peu à peu pour ensuite
se changer en ovaires chez la femelle et en testicules
chez le mMe.
Le dos de chaque anneau du corps a des plis transversaux
très-faibles, correspondant aux plis plus marqués
des chenilles typiques; la bordui-e latérale du ventre
forme une sorte de coussinet un peu saillant. Les pattes
antérieures écailleuses sont brunes aux pointes, le reste
de ces pat tes est blanc; les pattes membraneuses sont
vertes, comme le corps.
L a jeune chenille sort d'un oeuf extrêmement petit
et de couleur blanche ; ceux-ci se rencontrent en groupes
de cinq à sept, posés sur la surface inférieure des
feuilles. Elle a la forme générale de celles qui sont arrivées
à leur croissance entière, mais sa couleur est tout
à fait différente, d'un noir-verdâtre avec la tête et les
derniers anneaux luisants, les autres mats, quoique