NOUVELLES ADDITIONS
fi
e t l'apprécient comme une excellente nourriture. Les
premiers conquérants faisant partie de l'expédilion de
Cabbza de Vaca ont vécu quelque temps de ces grosses
chenilles, comme je l'ai déjà dit auparavant, tome I,
p a g e 45 (et note 55,pagel3i).
L a forme générale du papillon ressemble à celle d'une
Sphinx, quoique le corps soit un peu plus grêle, principalement
en arrière, et les antennes plus fines ; mais un
examen attentif et détaillé des organes fait reconnaître
bientfit des différences remarquables,
L a tête est plus pet i t e que celle d'une Sphinx et ressemble
plus à celle d 'un Epialus ; les y eux sont relativement
grands, les ocelles manquent, et le front se prolonge en
avant en cône dur aigu, comme cliez quelques Ci-ambites,
auquel s'adaptent intimement les palpes. Ceux-ci sont
aussi au nombre de quatre, mais presque de longueur
égale etfortement rapprochés entre eux ; ils forment sous
le cône du front une autre prolongation semblable biQde,
renfermant la spiritronipe qui est line, peu allongée, couv
e r t e de l o n g ^ o i l s à sa base. Les palpes externes de la
l è v r e inférieure sont un peu plus longs, très-couverts de
p o i ^ fins, courts et composés, comme toujours, de trois
ai-ticles; les deux articles de la base sont courts et le
troisième est plus long que les deux aut res ensemble. Les
palpes supérieurs internes de la -base de la spiritrompe
sont composés de deux articles, dont le basilaire est aussi
très-court, et l'autre assez long, très-couvert de poils
plus longs. Les antennes sont presque de la longueur du
tborax, très-flnes et pectinées à la base chez les deux
sexes, quoique un peu plus chez les mtiles. La portion
pectinée est plus courte chez la femelle et n'atteint plus
q u ' u n quart de l a longueur ; chez le mâle elle a presque
u n tiers de cette longueur.
Le thorax est assez ramassé et plus semblable à celui
de Sphinx ou du Cossus qu'à celui de VEpialus. La coll
e r e t t e est faiblement séparée et les ptérygodes sont aussi
grandes que celles des Cossus. L'abdomen se rapproche
davantage de celui de VEpialus par sa forme grêle allong
é e; il dépasse même un peu les ailes.
Les ailes n'ont pas l a forme de celles de ces genres de
BombycoXdes ; elles sont plus grêles et les antérieures
plus aiguës à l'angle externe ; elles sont couvertes d'écailles
fines moins denses et les postérieures demi-transparentes.
Leurs nervures ressemblent .aussi très-peu à
celles d'un Cossîts, comme le prouvent les dessins des
deux genres reproduits dans l a planche adjointe, fig, 1 et 2
A, B. ('), elles suivent complètement le type des Crambites
du genre Chïlo, dont j 'ai donné le dessin fig, 3 pour
f a c i l i t e r l a comparaison. Cependant la forme générale des
a i l e s des deux genres est assez diférente, celle du genre
Morplicis se rapproche davantage de l'aile des Sphingides,
quoique la distribution des nervures ne soit pas conforme
a u type des Crépusculaires.
L ' a i l e antérieure (fig. 1, A) est assez étroite, se terminant
en angle aigu un peu recourbé, avec le bord externe
sinueux, presque comme chez le genre Philampelus. La
brancke sous-costale donne naissance à six rameaux simf
) figure 13 de la pl. XVII, représeniaot
xgilala, u'cst pas lout il fail exacte ; je donnei
s de VEndox'jla
pies, trois très-rapprochés du bord costal, dont le troisième
est dirigé vers l'angle externe, et les trois suivants
plus distants entre eux vers le bord externe. Une nervure
récurrente fort anguleuse réunit l'extrémité de la
sous-costale à colle d e l a branche médiane (b), qui se divise
en quatre rameaux terminaux, également dirigés vers le
bord externe. A la base de cette branche est placé le
frein pour le crin, La branche dorsale (c) est composée de
deux rameaux, un plus long dirigé vers l'angle postérieur
et un second fort court dirigé vers le bord postérieur,
L'aile postérieure est plus courte d'un tiers que
l ' a n t é r i e u r e et armée ii la base de l a côte d'un fort crin
double dans les deux sexes. La branche Costa
s ' u n i t à la sous-costale aux deux tiers de leur loi
forme un troue commun, qui se sépare ensuite
veau en deux branches. La sous-costale se ten
deux rameaux, dont l 'antérieurpart icipeà l'unio
• • " - • igulei
sous-costale, d'où sort, comme dan
court rameau récurrent dirigé vers
divise la cellule discoidale en deux ]
L a branche luédiaae donne naissa
terminaux et l a branche anale se di
fort inégaux, avec une troisième n
simple
e par
' e c l a
• t à l a
.s l'aile antérie\
la base de l'aile et qui
parties presque égales,
nce îi quat r e rameaux
complète e
et le dernier de la médiane, qui
- n peu plus fort qu'une vépapille
me semble être plutôt un pl
ritable nervure. (')
Les pattes sont très-fortes, principal«
qui dépassent en grosseur ceux des auti
gale stature. Les cuisses et les jambes î
poils très-longs, ceux de la jambe forment un
crête sur le côté esterne. Les jambes antéricun
forte épine accessoire sur le côté interne et les jai
térieures sont pourvues de deux paires d'éperoi
obtus, dont l'externe est plus
tarses, quiae sontpas^très-allo
courts déprimés, et se termine
petits, cachés sous les poils tern
accompagnés d'uneplantul e co'
t couve
tes de
r t e de
lurt que l'ii
courts,
le. Les
•ts de poils
:t par deux crochets trèsinauxdu
dernier article et
rte, placée entre les deux.
Observatios, — La description précédente prouve, par la forme
des nervures des ailes, que le genre p e nous étudions apparlient a
la famille des Crambiies. IlEHiucii-ScHAEFrEH le premier a émis
cene opinion dans ses Exnl. SchmelUrl., page 75. — IIuebsek, qui
a dessiné le premier le papillon, le fait rentrer dans le groupe des
Bomhyco'ides. qu'il nomme Phalaenae Fodientes Teredines, ei tjui
correspond à nos Cossides (tome V, page 403) ; Walkeh a accepté
cette classificÎMoii, On a hasé celle opinion sur la nervure dorsale
des ailes antériEures, divisée en deux rameaux dans ce papillon et
que les auteurs modernes admettent aussi comme existant clioz les
cn-ScBAEMEii, l. l.. pages, so
i. D.'ulsM.. I, page 167), .\Iiii:
l'observation que j'ai répétée i
tome V, page s
pl. XVII représente l'aile antériei
nlon d« la première nervure entr
dorsale n'existe pas ; celle nervu
la branche médiane el non de la i
tivemenl les remarquables dessins
C) [EÜIlICII-SCHAEFrEII a
iro en t'inéral, pour
c'est UÜ simple pli.
1 3. A, b. — IlE)-
1 daL mon lexle,
n dessin 13 de la
de celte manière, quoique l'ula
dorsale et ia médiane avec la
son évidemment de la base dr;
•sale, Lor-iqu'on examine alten-
3S Cûssides. n-163,163 et 16-1 do
ce pli, un peu plus fort qu'on ne le
ivrage de IlEtitiicn-ScBAEKi'EB
e premier rameau de la dorsale ;
de la iiôdian 3 donr
u basilaire
. 2 J.
Compi
;ur, pLXVII, fig, 13, o
aussi ladifTérence de l'union de la nei
vure récurrente de l'aile ani
rieure avec le troisième rameau de la
sous-costale, courant vers
bord antérieur. Celle union est plus
ivancée en dehors ; elle a é
dessillée trop courte el dirigée trop en avant ds
dans mon dessin ani
rieur. Le dessin actuel est tout h faiie.iaci et d
espond aux beau
dessins lig, 3(5, 37 et 38 du même ouvrage de IIi
Le dessin llg, 3 des ailes est pris d'un grand Chilo indigène, dessiné
comme TUopeiuis respenalii, par CsTEn, Zulr., etc,, I, fig, 125,
lin le comparant avec la llg, 1 des ailes du Morphm, on trouvera
que la direction des nervures des deux ailes est eniiéremenl conforme,
L,i seule différence remarquable consiste dans les rameaux
de la brandie sous-costale, dont le troisième, dans le genre Morpheis.
sort du tronc en avant de la nervure récurrente, el dans l'aile du
ThopeutiiW sort du quatrième rameau ; le premier de la nervure récurrente,
et lui donne la forme d'une fourchette. L'union particulière
de la branche costale île l'aile postérieure avec la sous-coslale au milieu,
où elles forment une tige commune, est pareille dans les deuxailesposiérieures
et prouve lassocialionsysléinaiitiueintimedesgenre:
Quoique i Morpkeis smeHnthea i
papillons étudiés dai
comprendre ici dans notre fa
marquable et que le papillon
¡1 la famille des Cossides,
Les espèces signalées
ScuAEFFER, sont pour J
Leur conformation est cc
leurs seulement diffèrent. Oi
la couleur varie depuis
ppanie
j'ai jugé con
le, parce que son organi
été regardés tort comm
e famille
enable de la
café au
fois elle est diffère
taches et des nuage!
Les ailes postérieure
foispresque blanchei
le dos de l'abdomen, i
d'un brun-noirâtre, Li
FEU et de lli:.-:nyiîR n
pmme différentes par IIe:
)i des variations d'une
iplètement identique et le
rouvc des individu;
faible j u
dont
ce est quelquefois homogène, d':
iment nuancée par des bandes, des
plus foncés sur les ailes antérieures,
sont toujours plus claires et quelque-
La part i e la plus foncée du corps est
qui est quelquefois même noir, ou
dessins cités de IIerricu-Schaefutrent
variations principales.
Les mâles sout un
généralement d'une eo
J ' a i pris moi-inûm(
dessin de IIdei.sîek, n
plus claire; c'était le Xi
dans la ba;
côte: elle
bien quelques-unes de ces
plus petits que les femelles et
r un peu plus claire':
e grande femelle, pareille au
d'une couleur brune-jaunàtre
oveuibre 1S50, avant d'entrer
Rio-de-Janeiro, à plusieurs lieues de la
dé de la terre voisine jusqu' à notre navire
(Voyez licise nach Brasilien, page 65). P lus tard, j'ai
reçu l'espèce à Novo-Friburgo, de Bissckb, qui me disait
que ta grande ciienille toute nue, de couleur blanche, avec
l a tûte et les pattes écailleuscs jaunes-brunes vivait dans
l'intérieur du la grande canne brésilienne connue sous le
nom de Tacxuira.
•i. :V}F(<-iiiorii PnçiriiMlrrlieri.
lIuEDSKR Samiiil Exot. Schmetterl, III Bd,, tb. -16,
M, Giivr.ii a dessiné, dans sa continuation
.-âge Uukbseu, un papillon qu'il fait entrer
lequel toute sa
u ce papilU
LKPlDOVTllni'S ya
I une lettre en date du 10 juillet, dans laquelle il m'avise
que son ami, le docteur Lingeu, a observé que la femelle
du papillon est aptère, et que la chenille vit dans un fourreau,
fi la manière du genre Oeceticus (tome V, page 395),
e t que le genre doit appartenir à la famille des Psychoïdes(?,
l. page 394), à laquelle sa conformation générale
se rapport e tout à l'ait.
L'espèce en question a été trouvée dernièrement aussi
dans la province de Buénos-Ayres, par M. Fiîlis Lynch,
qui a pri s plusieurs mâles volant à peu de hauteur du sol
et se cachant pvoniptement entre les plantes, au niveau
de la terre, recherchant sans doute une femelli
vivant sur la terre même. M. Beug, qui a reçu
la Bande Orientale, remarque q
. : de n
5 le groupe des Callimorpli
s t a t u r e générale est en oppositioi
1875 de Rio-dc-Janeiro, de M. E Boi
aussi décrite par Wa
Var {Caial. Brit. J/i,
la fausse indication <
rente du maie. Het
même erreur; il dei
les Papill.
s le .
, Lap.
me fera
elle
a p t è r e
u mûle
not r e espèce été
om de miconisa im-
, VI , page 1334), avec
liée, tout à fait dilVé
R est tombé dans la
tvec
e une fen
ûg. 310, sous le nom de Dirdonnant
dans le texte page 00 femelle de
la NyctemeraFagenstecheri de Oeyer. Comme l'espèce ne.
peut entrer d'aucune manière dans le genre Nyctemmi
de la famille des Lithosiades (tome V, page-115), M, Bfiua
propose d'accepter pour notre espèce le nom générique
de Walker : Ilelicoiiiiin Pngenstecheri.
L'espèce est doncindigènedenot r e pays; c'est pourquoi
j ' a i cru convenable de donner ces détails. Je renvoie le lecteur
à la note de M. Berg dans les Anal d. 1. Soc. dent,
d. B. A., tome X, page 42, où il trouvera une description
assez détaillée pour qu'il soit inutile de la reproduire ici,
5. Crilosin liiruliitennis.
Tome V, page 423.
J ' a i déjà avisé le lecteur, page 59, que le genre Cydosia
n'appartient pas au.-c Lithosiades, mais au.-c ïineites.
M, Berg, qui m'avait fait verbalement cette rectification,
a publ i é plus tard ses propres obs
genre nommé à présent Crameria et sur
(Anal. d. la Soc. dent. d. B. A., tome X,
A la page 90dece môme ouvrage, il afOrme
a-aic Lithosiade, mai
nu des genres déjà connus. J 'ai étustion
et j e me suis convaincu aussi
;ne Lithosiade; le lecteur s'en con-
: le dessin 4 que j e donne ici. Ce dessin repréles
et la direction des nervures dans cliaciine
Dans l'aile antérieure (4 -'!) il y a une pet i t e cellule appendiculnlrc
à l'extrémité de la grande cellule discoidal.-
comme dans l'aile du genre Endule (atlas pl. XXlv'
fig. 4 bis), d'où sortent également trois rameaux de la sous'
costale (le 2, 3 et 4) dont le troisième est fendu en fourchette
; le premier rameau de la sous-costale s'unit dans
notre espèce, d'une manière remarquable avec la nervure
costale, tandis que dans l'aile de VEudnle cc rameau sort
librement du bord antérieur de l'aile, sans toucher la nervure
costale. La branche médiane se divise en doux rameaux
et non en trois, comme celle du genre Eudule, et
!t les trois de la sous-costale, il n ' y a qu'une
i i a r g i n a l e e t n o n deux comme chez ÏEuluridip^
nm
sa classification dans
dié depuis cette qm
que mon espèce est
vaincra par le dessin
sente les ailes et la d
. r i e
:5 87 et 99).
13 a Ct/dosia
entre ces di
seule nervi
M \