PLANCUË XVni. Chenilles du genre ATTACUS 41
Nous avons en outru, appartenant au genre •Iiteiunt
e r i o i i , très-voisin du Glaitcopis, et pourvue de la m6me
nervure, caractérist5e dans le texte, lomo V, page 376,
une troisième espèce de Rio-de-Janeiro, le Haeinateiion
Miifficifliium, GEYER, Zutr. IV. 25. 349. fîg, 697. 8.
Fig. 5. Aile de Km-rikt» «tericnri», grossie {§).
Cette aile a tous les caractères des nervures des vrais
Glaucopis, avec cette légère différence que la sous-costale
des ailes postérieures donne deux rameaux sur le bord
externe, au lieu d'un seul. La différence générique entre
la Qlaucopis elVEucnita consiste eu ce que la membrane
des ailes est nue chez le premier, et couverte de poils
(ins, danses sur toute la surface chez le second.
Fig. 7. Aile du C h n r i d e n jucunda , grossie®.
Cette aile ne présente aucune différence importante du
type, saul" qu'elle est couverte d'écaillés serrées sur toute
sa siirface. La sous-costale des antérieures donne un seul
rameau sur la côte, et la médiane des postérieures quatre
sur le bord externe.
Fig. 8. Aile de <;iii»i-i.Sf« rnl i r icincta, grossie
.l'ai classé cette espèce dans le genre Charidea, auquel
elle appartient par sa structure générale, et j'ai accepté
pour elle une section particulière du genre sous le nom
il'Hippola. On voit que la formegénéral e de l'aile est assez
différente de celle de l'autre espèce, quoique la directiou
des nervures soit presque la mSme. Il y a dans l'aile antérieure
deux rameaux de la sous-costale, dirigés vers la
côte et deux vers le Lord externe. La uervure récurrente
est droite, au moins non anguleuse à l'intérieui-, L'aile
postérieure est remarquable par sa petitesse; la moitié
externe est dénuée d'écaillés, et la nervure diagonale de
la cellule discoïdale est divisée en deux rameaux terminés
par une fourchette, avec un nombre égal de rameaux
sur la sous-costale et la médiane,
l'ig. 9. Ailes inférieures," grossies (|) :
A. de Copnei i n Eriphia.
B. de C o ime n n Eryx.
Voyez le texte, tome V, pages 388 et 389.
tug. 10. Ailes de Sl j iMi-» loi-ficiiln, grossies (3).
Voir au sujet de ces ailes les remarques placées au
commencement du texte descriptit' de la table, page 137.
iMg. 11, Ailes de Fpinliii« (Plinsmi;«) g igaut c i i s , ITERH.
ScHAEFEER, Samml exot. Schm. H de la grandeur naturelle).
.l'ai donné la description du type des ailes des Epialides
deux rameaux latéraux se réunit à celui du
des nervures récurrentes. De cette manière
j quatre cellules marginales entre les cinq nei
I ginales de la branche médiane. Le nombre et
I vure dos ailes sur le bord exLerne,est de doui^ y^ui .c
I ailes antérieures : la première appartient ii la branche
' costale, les 2-6 à la sous-costale, les 7 - i l à la médiane, et
; la dernière (13) est la brauche dorsale. Dans les ailes
postérieures, les douze nervures se dislingucnt d'une
! autre manière ; la première est la costale, les 2-4 les rameaux
dans le texte, tome V, page 392. .J'ai adopté la manière
de voir de HÎSUIUCH-SCHAEFFEII, qui croit que la
cellule discoïdale large contient une cellule accessoire
intercalée. Cependant, il me semble préférable de regarder
les deux branches qui forment cette cellule intercalée,
comme appartenant à la branche médiane, et de dire que
cette branche se sépare immédiatement de la base en trois
rameaux principaux, dont le premier est divisé en fourchette
formanf les nervures marginales 5 et 0, le second
reste simple (nervure 7), et le troisième est aussi divisé
eu fourchette (nervures marginales 8 et 9); chacun des
les
de la sous-costale, les 5-9 les rameaux de la
médiane, et les trois derniers (10-12) les nervures abdo-
' miiiales, dont le nombre s'élève à cette quantité.
Fig. 12. Ailes d'Oecei i t-i i s lilrMi, grossies («).
Comme j'ai déjà donné la description de l'aile dans le
I lexte, tome 5, page 395, j e ne veux pas la répéter ici. Un
(les caractères principaux consiste dans la présence
d'une petite cellule accessoire dans la grande cellule discoïdale,
sur le côté de la branche médiane. Dans quelques
espèces, on trouve deux cellules accessoires, quand la
uervure diagonale de la cellule discoïdale, sortant de la
uervure récurrente, abréviée dans notre espèce, se prolongejusqu'i
la base de la sous-costale. Le second caractère
réside dans ce que la branche dorsale Tcnfcrme à sa
base"une cellule étroite, et se divise en plusieurs petits
rameaux, dont le dernier le plus long se recourbe ü la
base de l'aile et entoure une autre cellule ovalaire assez
grande, entre les branches dorsale et médiane. Les nervures
des ailes postérieures sont encore plus remarquables
par la présence d'une cellule allongée étroite, placée
entre la branche costale et la sous-costale ; celle-ci renferme,
à l'extrémité, une autre petite cellule accessoire.
La branche costale forme un, deux ou même trois petits
rameaux sur le bord antérieur, dont souvent le premier
seulement est bien veconnaissable. La cellule discoïdale
renferme une petite cellule, faiblement indiquée, et la
branche abdominale est simple. La membrane de l'aile
est, sur le côté interne, recouverte de longs poils.
Fig. 13. Ailes d ' E i u l o x j l . I ««riflàlft e grande.
tureile.
La description de ces ailes a été donnée assez complètement,
page 403 du tom^ V. Le crin de trois soies (c)
indique la femelle.
Fig. 14- Ailes de la tlirysopyg» iiiKiulntn, gros-
^S (I)
.l'a
nné la description de ces aile;
crin (t), composé de quatre s
. été pris d'après une femelle.
que le d.
Fig, 15, Ailes dXjiCHora
Ces ailes, assez larges p
^^•êle de l'espèce.
sies (I),
;r et la stri
de particulierf ;: eelllleess s8o0 nt déintes
tome V, page 413.
Fig. IG, Ailes de l l y p o c rH» flaviceps, grossies (2).
Voyez la description, tome V, page 425. La ûguro J
ésènte les ail
de deux soies.
3 d'une femelle dont le crin {c) est formé
Fig, 17. Ailes de An « « r « t i « v u l | . i n » , îrossies (î) ;
tome V, page 450.
Ce qu'il y a de plus remarquable dans les nervures,
c'est la présence d'une petite cellule accessoire, placée à
la fm de la sous-costale, avant les rameaux terminaux,
dont le premier et le second se dirigent vers la côte et
les autres au bord externe. Une pareille cellule plus
grande se trouve généralement' chez les Noctuacées
Voyez pl. I, ûg. 13 A . Le crin (c) est composé de trois
soies, parce que l'individu dessiné a été une femelle.
Fig. 18. Ailes de l(yi>o| i(n amf>iniiA, grossies 2 fois.
On voit facilement que le cours des nervures de cette
aile a la plus grande analogie avec celui des nervures du
genre Oecoticus, comme il est dit dans le texte, tome V,
page 404. La séparation de la branche dorsale des ailes
antérieures à la base en deux rameaux, renfermant une
cellule allongée étroite est, avec la présence de leurs petits
rameaux accessoires, la preuve U plus convaincante
de cette analogie entre la forme générale et la direction
des nervures. Ce papillon présente en outre un caractère
très-singulier, qui est le manque du crin ; on voit it sa
place un faisceau de longs poils mous, quoique l'individu
dont j 'ai tiré le dessin fût un mâle.
On ne peut fixer d'une manière certaine la place du
genre parmi les vrais Bombycides, et sans connaître la
femelle, qui est inconnue jusqu'à présent, il n'est pas
possible de donner une position sûre systématique h ce
papillon particulier.
Fig, 19. Ailes de Z y g n e n n F i l i i i e n d u l a e , grossies (1).
J ' a i dessiné ces ailes pour faire ressortir la comparaison
avec celle des Glaucopides, et j e renvoie, pour l'étude de
leurs af&nités et différences, à la page 39, la remarque sur
les figures 2-10, où j 'ai fait déjà, la comparaison des deux
types voisins. Le crin (c) de trois soies indique que le
dessin est tait d'une femelle.
Fig. 20, Aile postérieure de l ' I v é r i d e s c e u s , fer elle.
J ' a i adjoint ce dessin pour compléter la fig. 14 delà
planche I, où la partie du bord antérieur de l'aile postérieure
est cachée par le bord postérieur de l'aile antérieure.
Par cette raison, la part ie en question n'est pas
assez bien visible; il manque au dessin antérieur le rameau
basilaire en avant, qui porte généralement le nom
de branche costale. On comprend facilement cette analogie,
si on compare l'aile figurée avec l'aile inférieure de
Antarctia vidpim (ûg, 17 B). La branche costale, représentée
par la première nervure fortement ¿ourbée à sa
base, correspond au crin [c] de ladite figure 17, soit par
sa forme ou soit par sa position, et l'élargissement de
l'aile de Io, en avant, est produit par la nervure costale,
située dans cette partie de la membrane de l'aile, sans
sortir librement au dehors de la membrane, comme il
est le cas avec le crin des ailes des autres Bombycoïdes,
qui n'ont pas le môme élargissement de la membrane de
l'aile postérieure. En outre, la branchi
m6mes rameaux dans les deux familb
et Ceratocampides ; et s des Bombycides
£ autres branches, la médiane
et l'abdominale, se distinguent seulement un peu
p a r l e nombre de leurs rameaux. La médiane des Ceratocampides
donne naissance à trois nervures marginales,
celle des Bombycides à quatre. La branche abdomin
double.
Cette comparaiso
roque, me semble pi
à la branche costaL
qui n'ont pas un crii
mple, quand celle )Qdes esfc
papillons,
(ui ne laisse place à aucun équiver
que le crin correspond toujours
ES ailes postérieures des familles
:t qui n'est pas une nervure nouseulement
aux familles qui possèdent le
organe véritablement général chez tous les
difié par les différentes formes qu'il revêt.
PL. XVIII
; Altacii I (grandeur naturelle)
Fig. 1. Chenille de l 'Atmcus llf-siierus,
— 2. — de l'Attncii« Eilira,
— 3. — de l'AttnFiis Aiirotn.
— 4. — de l'Atincus Bciiii,
— 5. — de l 'Al t a cus siiecnliter.
— (). Cocon de l'Atmcnti Ilesiieriis:
A. Vue du côté externe. B. Ouverte, avec la
chrysalide.
— 7. Tête de la chenille, grossie (t).
— 8. Antenne de l a chenille, grossie davantage (¥).
— 9, Mandibule de la même ('f),
— 10. Partie antérieure de la chrysalide, grossie {|),
vue par devaut, avec les gaînes de la tête, des
antennes, des trois paires de pattes et des ailes
antérieures.
chrysalide, vue par le
— 11, Partie terminale de
bas, grossie 4 fois.
8. Huitième anneau du corps avec l'indication
de l'orifice des organes génitaux.
9. Neuvièmeanneau,présentantl'anusfermé.
J ' a i donné, page 470 du tome V, une courte description
des différences existant entre les chenilles de ce genre ;
elles forment trois sections, deux sont pourvues de courtes
épines, plus ou moins globuleuses, placées sur les
anneaux du corps, dont chacune aune coul-onne de poils
rigides au sommet. Les anneaux du corps de la troisième
section (fig. 4) n'ont pas d'épines et sont seulement couverts
de poils fins, assez espacés.
Les deux sections avec épines sont de couleur verte
dans le fond, et quelquefois, mais rarement, jaunes ; elles
ont tantôt des bandes noires, iig. ,2 et 5, tantôt elles
sont sans ces bandes noires, fig. 1 et 3.
1 . Chenilles épineuses à bandes
Fig, 2. Chenilles de l ' .4uncus Etliri».
Cette chenille est d'un vert clair bl
bandes presque blanches sur chaque a
oires
quatrième, La tête est poni
rales; elle a un chaperon
e de dei
et les orf
ichâfcre, avec des
leau, à part i r du
itries noires latéde
la bouche
mt de la même couleur. Le premier anneau du corj