II PLANCHE XXI. Chenilles du genre ATTACUS.
Fig. 2. Cheaille de Cer« a (Bneilona) imper
i »lia.
— 3. Chenille de Ceratornmpn (Ortlione)-fVnrdiÎ.
— 4. — Cern(ocaiHi»n (Ilnuilonn) priu-
— 5. Chrysalide de CrrnlOFntnpa (naiiiloiin) imperimi.!
— 6. Chrysalide de Cerntocniuiia (Bnailonn) prillai
PAI i«i.
— 7. Partie centrale antérieure du corps de la chrysalide
du Itirpliin riiHloen.
Les chenilles du sous-genre Bnsilona se rapprochent
de celles du sous-genre Ceroderes Syssisphinx (pl. XIX,
fig. 4) par leur corps ramassé et les épines Irès-courtes,
mais elles s'en distinguent par la présence des épines sur
les anneaux en arrière du troisième. Le premier anneau
(collerette) n'a pas d'épines ; le second et le troisième ont
chacun quatre fortes épines sur le dos ; et les suivants de
très-petites épines dans la position générale des autres
chenilles du genre, sauf le onzième anneau, qui a une
grande épine au milieu du dos.
Fig. 1. Chenille de Ceratocampa (Bnailona)
Penelope.
Le papillon auquel on donne le nom de Penelope a été
dessiné par CRAMEU, (Pap. exot. I, pl. 45, iig. A) qui le
désigne sous ce même uom ; FAnaicins, OLIVIER et quelques
auteurs de la même époque ont adopté la dénomination;
HUEBNEU le désigne sous le nom de Eades
Penelope, et WALKEII sous celui de Lonom
(Cat. Brit. Mus. Lep. heteroc. VI I , page HCG)
eu sous les yeux. EOISUUVAI,, qui ne l'avait pas non plus
étudié da visu, l'a décrit sous le nom de Basilona dzicalis
(Ann, etc., 1. 1. 319, 3). J'ai commis une erreur en croyant
cette description applicable à. une variété de la Basilona
impmalis, dans le tome V, page 489, espèce assez Tariable
et très-répandue en Amérique, décrite sous les différents
noms de magnifica, Cacicits, im])erialis et opaca par
BOISDDVAL et par d'autres auteurs modernes.
L a chenille a une couleur vert clair avec une ligne longitudinale
rouge carmin au milieu du dos, et une ceinture
allongée de la même couleur autour des stigmates et des
épines. La collerette a quelques petites verrues couleur
carmin sur le bord antérieur et quatre épines assez grandes
sur les deux anneaux suivants. A partir de ceux-ci,
chaque anneau a sur le dos deux tubercules charnus,
garnis de poils rigides et six petites épines, deux en dessus
et une en dessous des stigmates. L'épine supérieure est
u n peu plus grande que les deux iul'érieures qui sont à
peine visible. Le onzième anneau seul a une épine plus
grande au milieu. Les pattes du ventre sont décorées de
taches noires sétifères, et le dernier anneau a uae forte
granulation jaune en dessus et sur les deux côtés.
Fig. 2. Chenille de la Ceratoeampa (Basilona)
iiiiperinii«.
Cette chenille ressemble beauc
elle est un peu plus grande et pl
tères généraux sont l'iTs mômes; les épines
grandeur, la même position et la même
tp à i a précédente,
velue. Tous ses c
t la i
ouvert de longs poils écartés,
fond est variable, elle est lande
assez épais. La couleur du
tôt d'un vert clair, comme
brun obscur grisiltre, com
stigmates d'un rouge carm
les pattes du ventre une grand
tête (fig. 2, A, grossie) estjai
l'autre chenille, tantôt d'un
me nous l'avons dessinée. Les
in ont une ceinture blanche et
ide tache rouge de laque. La
. „ , , ^ , , qilatre raies noires.
Les organes de la bouche sont très-forts et prouvent une
grandejvoracité; les mandibules se terminent au bord par
trois dents courtes, séparées par des saillies à la surface
externe. Les mâchoires et la lèvre (ûg. 2, iJ) sont assez
peu développées et sans caractères prononcés. Le dernier
anneau du corps est plus dur à la surface et couvert de
granulations, surtout sur le bord des valvules de la grande
ouverture anale.
La chenille vit sur différentes plantes ; je l'ai trouvée à
Rio-de-Janeiro sur la Mangifera indica, à Buéuos-Ayres
sur VEnjthrina crista galli.
La chrysalide (lig. 5) est très-ramassée et de couleur
noire pure. Sa surface est hérissée de petites épines placées
en lignes, assez bien indiquées dans le dessin. La
pointe terminale (5, B) est très-allongée et se termine par
deux épines distantes (a ouverture sexuelle indiquée, l
anus fermé). La partie antérieure du corps (5, 4 ) se compose
des gaines des antennes, des yeux, du front, du chaperon,
des trois paires de pattes et de la spiritromp
cée entre les pattes; celle-ci est
îhrysalid
iud elle est géui
Bombycid.
L a chen
terre et se
enveloppe.
ne fait pas de cocon, elle s
auge eu chrysalide, sans ;
OBSEIWATIOS. — BOISDUVA
petit et plus clair de couleur,
ricain, plus grand
individus de Buëni
leur au nord-améi
. e plausible
dans cette
ichée chez les
u lype nord-a
de B. imperialis
e couleur plus foncée, celui de ,1. Cacinis. Les
yres ressemblent comme taille et comme coun,
avec quelques légères modifications dans
i'ornemeutation, qui se rapppoclie davantage des types du Brésil.
On les connaît sous le nom de Basiiona (ou Crinudià] opaca.
Fig. 3. Chenille de la Cerii<ornii>|in (Oi-thone)
n ardii.
Cette chenille, la plus remarquable de toutes, est une
espèce magnifique. Sa taille assez ramassée la rapproche
de la Cer. imporialis, dont elle diffère par la tête beaucoup
plus grande, les épines plus longues et l'absence des
longs poils. Les anneaux du corps sont courts, quoique
gros, et les articulations intermédiaires également profondes
et bien prononcées. Le premier anneau porte
quatre épines sur le dos et deux de chaque côté, en avant
du stigmate. Le second anneau et le troisième ont deux
fortes épines violettes sur le dos et une de chaque cOté;
l'articulation de la base des pieds de ces trois anneaux
porte aussi une petite épine. Les anneaux suivants ont
six épines placées comme chez les chenilles précédentes,
l a troisième de chaque côté en dessous du stigmate, mais les
moyennes du dos sont inégales; celles des i
, huit et dix irtes et de couleur
int trèS'
iole lté, celles
randes et argentées
très-brillantes. Enün le (
très-forte épine violette droite sur le milieu du dos et deux
de chaque côté. La base des pieds du ventre est aussi
armée d'une petite épine. La dernière paire des pattes est
très-grosse et l'opercule en dessus de l'ouverture anale est
très-granuleux.
La couleur du fond est d'un beau vert clair ; la tête, les
pattes antérieures, une large
sept et neuf et le bord de l'ar
s p i a r
des pattes ventrales sont bruo
J'ai reçu la chenille de Ei
plante dont elle s'alimente. J.
BOISDUVAL a décrit et di
Ann. de la Soc..
pl. IV, Î3g. G. Il n
peu plui
dessus,
dorsal a
mi blancs, 1.
sez claires,
sans indication de la
pas VU la chrysalide,
iné le papillon mâle dans les
^ tome XV, page 84, n« 5,
a pas eu connaissance de la femelle qui
est tout-à-fait différente. Mon Ois HENRI a élevé à Rio-de-
Janeiro deux chenilles qui ont produit des femelles; elle a
le double de grandeur du mâle, le dessus des ailes est
d'une couleur homogène brun-grisâtre, tirant un peu sur
le carmin, et la moitié antérieure des ailes de devant un
icée. Le thorax a la même couleur, il présente
ne tache triangulaire jaune-clair, qui s'étend
i base des quatre ailes. L'abdomen est jaune en
ris-brun en dessous ; la base de chaque anneau
me large bande gris-brun clair. La couleur de la
surface inférieure des ailes est gris-brun plus clair, avec
des nervures plus foncées de la même couleur que les
pattes et le ventre.
Fig. 4, Chenille del à Teraiocampa (Basilona)
principalis.
Le papillon a été décrit par WALKER, en 1855 {Eacles
sp. Cat. Br. Mus. Lépid. hétér. tome VI, page 1376) et
p a r BOISDUVAL e n 1868 (An n . d e l a Soc. en t. d e F r . 31G, 8);
ce dernier décrit aussi la chenille d'une manière succinte.
J'en donne aussi le dessin exécuté à Rio-ch
mon fils IIEXIU. La chenille ressemble bea
du Cer. Penelope (tig. 1), mais en diffère par
pins grande des épines finement hérissées, :
du milieu du dos, qui remplacent les verrues
autres chenilles du sous-genre. Le
ponctué de blanc sur les côtés et
leiro par
tp à celle
urtout celles
s sétifères des
rps estverttrès-foncé,
i-le ventre ¡cet t e cour
l e dos úi
anneaux a de chaque côté
»blique bordée de noir en
leur se change peu à peu en
de l'abdomen. Chacun de C(
du corps une raie blanche
dessus.
Fig. G- Chrysalide de la m6me espèce.
Cette chrysalide est tout-à-fait semblable à celle du Car.
imperialv! (fig- 3), que j'ai décrite précédemment, mais
elle est plus petite de moitié, et les épines de la surface
du corps sont plus fines.
Fig, 7. Portion du corps de la chrysaUde de la
llirpliia riinlosa.
Le papillon a été décrit et dessiné par CUAMIÎR, Pap.
exot- II, pl. 107, A, et plus exactement par DUORT, 111.
exot. Ins. II, pl. 14, f. 5; de la chenille, STOLL donne
Suppl. Cram. pl. XVII, lig. -1, un dessin médiocre. Notre
dessin monlre les giiînes des antennes, des pattes et de
la tête de la chrysalide de grandeur naturelle.
PL. XXI.
Les dessins des chenilles et des chrysalides f
grandeurnaturelle.
Fig, 1. Chenille de RlieBcjnU.is Erytliriiii
2. — de l'Io (.'ofTene.
de l'Io liiberia.
de l'Io brnsilienBi«.
de l'Io viri<l«^t(eenB.
d'une espèce inconnue.
5. —
6. —
— 7. Chrysalide de l'Io tiheL....
— 8. Tòte de la chenille de la même espèce.
Fig. 1. Chenille de la Ulie«»c>'iitUis Erythrinae.
Cette chenille a été dessinée par STOLL, Suppl. Cram,
pl. 19, fig. 1 et 2. El l e se trouve de deux variétés ; l'une
ressemble de figure assez à mes dessins, sauf que les anneaux
du corps sont tout noirs ; l'autre de mon dessin de
la chenille adulte a été fait à Novo Friburgo, d'après un
exemplaire que BESCKE m'a donné. Elle diffère de celle de
STOLL par de larges bandes vertes placées surl a moitié
postérieure de chaque anneau.
Le dessin de la chenille jeune (1. A.) a été fait d'après
les renseignements de BESCKE, sans que j'aie eu sous les
yeux l'indi vida même. J'ai pris le dessin de STOLL comme
modèle du mien.
Fig. 2, Chenille de l'Io CofTeae.
BOISDCVAL, Ann. de la Soc. entom. belge, tome XVIII,
page 214,12.
Cette chenille m' a été donnée par BESCKE, à Novo Friburgo,
comme celle d'une espèce non étudiée jusqu'alors ;
j e suppose qu'elle appartient à l'espèce décrite par BoispuvAL,
sous le nom cité en tête de ce paragraphe.
Elle a, comme toutes les chenilles du genre Io, quatre
rangées de fortes épines ramifiées sur le corps, deux rangées
au milieu du dos et deux autres sur les côtés en
dessus des stigmates; une troisième rangée des mêmes
épines, plus petite, se trouve eu dessous des stigmates,
sur la base charnue des pattes, et une épine terminale plus
grande est placée au milieu du onzième anneau du corps.
Cet anneau porte sept épines, celle au centre du dos
est la plus grande de toutes. Les rameaux des épines sont
ronds et lisses, comme la tige principale ; ils n'ont pas de
poils, mais se terminent par une point e très-fine, très-forte
et très-aiguë. Quelques épines ont cette pointe séparée des
rameaux et se terminent par deux deuts courbes, entre
lesquelles se dresse l a pointe qui figure une soie forte de 1
à 1,5 mm. de longueur (3, a); les aut res un peu plus fortes
se terminent par une pointe simple plus courte (3, ô). Ces
pointes entrent aisément dans la peau de ceux qui touchent
les chenilles, elles cassent et restent dans la blessure, et
occasionnent une douleur très-cuisante fort désagréable,
qui dure quelques minutes, même une demi-heure.
La chenille dessinée fig. 2 est vert-clair, avec une raie
longitudinale blanche en dessous des stigmates; les tigea
des épines dorsales du troisième, du quatrième, du
quième, du
dixième et du <
i du
rouge-caru]
in, les rameaux