11 LÉPIDI
formée par le troisième rameau costal, avec une direction
vers la côte et non vers le bord externe.
Mon flls n'a chassé à Rio-de-Janeiro que la première
des deux espèces suivantes :
1, t . Elvinn, GODAUT, Boisn. Spec. géu. I, (583. 52.
Variétés ; L. Exigua et Pygmaca, PRITTW., Siett. Ent.
Zeit 18G5, page 132 et 308.
2. I;. Brei.lio»,HTiBN., Samml. exot. ScJmo. I. 143.—
Boisn., II. 684. 53.
Cette seconde espèce, le Pieride le plus petit connu,
est toute blanche; elle ne se trouve pas à Rio-de-Janeiro,
mais plus au Nord, dans la province d'Espiritu-Sauto,
d'où notre Musée l'a reçue.
PLANCHE IV. Famille IICLICONIADAE
ure Colinj
me espèce de 2 se trouve Rio-de-Ja-
Genre c.-alliclr}A8
Les espèces de ce genre sont plus que toutes les autres
de la famille amies du plein soleil et volent môme pendant
les heures les plus chaudcs du jour, lorsque tous les
autres insectes cherchent à se préserver de ses atteintes
et disparaissent. Ce sont principalement les Callidrijas
que l'on voit en nombre considérable autour des petites
flaques de boue liquide sur les chemins, suçant l'eau avec
leur spiritrompe, et ne quittant leur place qu'au dernier
moment du danger.
J'ai reçu les espèces suivantes du Brésil :
1. C. .tieniiiiie, HUBKËR, Samml exot. Schm. I, tb.
147.
Col Leachiana, Gon., Boisn. Spéc. gén. I, 599. 1.—
BAUBL, Gen. diurn. Lap., pl. 8, f. 4.
Cette espèce ne se trouve pas aux environs de Rio-de-
Janeiro ; mon flls l'a chassée dans la colonie .Joinville et
moi il Lagoa-Santa, dans l'intérieur de la provmce de
Minas Geraës.
2. V. Pliilrn, AUT. tome V, page 101, femelle ; Mela-
•NÎJJJJE et AJ"ICÏ/E, CRAM., mâle ; Argante, HI.BN,, exot.
Schm. I. tb. 145. % . 3. 4.
Cette espèce est commune dans toute la zone tropicale
de l 'Amér ique méridionale.
3. C. I':ui>iiin, AUT. tome V, page 98.
Egalement commune et encore plus répandue dans
l'Amérique méridionale.
-1. C. C y p r i s , FABR. tome V, page 98.
Répandue de même dans toute l'Amérique méridionale.
5. Apgmilc, FABR.
Cette espèce aussi répandue se rencontre à Rio-de-Janeiro
comme les trois précédentes.
G. C. Fnl.ia. FABH. tome V, page 103.
Cette espèce est plus commune dans le territoire austral
du Brésil qu'à Rio-de-Janeiro.
7. C. Trite, LINN., GOD., BOISD. Spéc. gén. 1, G24.18.
Mon fils a chassé cette espèce à Rio-de-Janeiro, où
•elle est assez rare.
J'ai donné la figure d'une jeune chenille de Ph'lea
(fig. 1) et celle de la chrysalide d 'Eî iMa (ûg. 2).
La première est verte comme celle de toutes les autres
espèces; le dos dans la jeunesse noir devient peu à peu
plus clair et verdâtre. La surface est couverte de petites
verrues, dans la position décrite chez la ohenille do la
P/MS Auiodzce (page 13), portant chacune un poil court,
Mon fils, qui a élevé plusieurs espèces, m'ccrivail que
toutes les chenilles vivent sur différentes Mimosées ¡'Jni^'a
et CassiaJ et se ressemblent beaucoup, elles ont généralement
une strie latérale jaune iv cliaquc côté,
La chrysalide est remarquabl e par sa forme renflée au
milieu, mais comprimée et pointue aux deux extrémités.
Elle est d'abord vert clair, puis avant l'éclosion du papillon
elle devient brun rougci\tre ou môme rose. Tous
les coins du corps sont jaunes ainsi que les nervures des
fourreaux des ailes, que l'on distingue bien, formant au
milieu du fourreau la cellule discoidale, d'où sortent cinq
nervures marginales en avant, quatre en arrière clune
de la nervure récurrente. La chrysalide pend, mais elle
est soutenue dans une position presque horizontale par
une ceinture passant au milieu du dus, entre le thorax et
l'abdomen,
Genre G0iii0|»etryx
La manière de vivre des espèces de ce genre et la l'orme
de leurs chenilles sont complètement les mêmes que celles
du genre précédent, ilon (ils en a vu deux espèces à Rio,
mais leur vol rapide l'a empêché de les chasser; il croit
pouvoir les déterminer comme il suit :
1. G. cioriiule, GOD.VBT, BOISD. Spéc, gén, I, 599. 2.
Colm Ooiarti, PKUTY, dd. an. art. Br. 152, tb. 29.
Ûg. 4,
Anteos 3Iac7-uîa, HUCN,, aroi. Schm. III, tb. 32.
2, G. Maertil«, FABRIC,. GOD., BOISD,, I, GOO. 4,
Pap. Ecclipsis, CRAM., ¡¡aj). exot. 129. A. B.
Cette espèce est un peu plus petite que l'autre et d'une
couleur jaune plus foncée.
Les deux espèces sont répandues dans toute la zone
tropicale de l'Amérique méridionale et se rencontrent
aussi au Mexique, aux Antilles et dans la province de la
Florida de l 'Amérique du Nord,
II llaiiHÎdne
Les deux espèces ainsi nommées dans le texte, torn. V,
pat'e 108 et suiv,, sont répandues dans toute l'Amérique
chaude et se trouvent aussi communément partout à
^^^l'ai'^dotmé une figure de la clienille et do la chrysalide
(5 et(î), parce que les dessins faits antérieureiuent sont
assez superficiels, La chcuille a environ 2 pouces de
longueur (5 cm) et une forme cylindrique un peu grele
aux" deux extrémités. La couleur dominante est un vert
blanclmtre, chaque anneau est décoré de ceintures noires
se réunissant sur le ventre dans une couleur noire générale.
La tête a deux raies noires obliques de chaque côté,
l'une au bord du chaperon, l'autre au milieu de la ca
n-ganes de la bouche sont égaler
lotte; l'occiput et les (
lement noirs. Le prem
d'une seule ceinture noii
silaire en avant de chaq
versale coupe le dos en :
incau ï distin e pai
lai re;
de laa c e inlun
oversales
en arrière de
pied écaillcux
anneau du corps est décoré
•e, accompagnée d'une tache baue
côté, et une courte strie transarrièred
lurbés la ßi
mire de l'aE
e la ceinture. Le second
longs flls dorsaux tentaci
. Ces flls sont 11
et dei
mt, l'u
>irs, partent
itres stries
int, l'autre
int de cou
La ceinture se termi
ne côté; elle est égal,
ineaux suivants sont de même décorés
d'une ceinture complète métUane et de deux autres
incomplètes en avant et en arrière de celle-ci. La ceinture
complète vient se confondre avec la couleur noire
homogène du ventre. Dans la ceinture complète, de chaque
côté, se trouvent les stigmates, et au-dessus de ces
petites ouvertures il y a dans chaque ceinture médiane
noire une petite tache claire verdâtre, correspondant au
coussin basilaire des pattes membraneuses et au latéral
du ventre, ofi manquent ces pattes. Enfln, le onzième
anneau du corps porte deux autres flls tentaculaires, un
peu plus petits que ceux du second anneau, suivis du
,ième anneau très-petit, décoré de deu:
;t se terminant en bas par la dernière
doi intures noi-
.•e de pattes
La chrysalide est remarquable par sa forme courte,
assez grosse, principalement en arrière, au milieu de
l'abdomen, et par sa surface extrêmement lisse, sans
coins et sans vernies. La couleur est vert clair, sans interruption,
seulement sur la töte où se trouvent deux
petits grains noirs, entourés d'une flne bordure dorée, et
un troisième grain semblable se place à la hauteur des
épaules, de chaque côté ; enfin nous remarquon
complètement doré sur le bord antérieur du tb
i d e s
ailes au milieu. Le dos du thorax est un peu c
:e, le
petit prothorax se distingue par une faible
:xité,
quoique le métathorax soit plus rétréci. Sur 1
lu le
plus saillant de l'abdomen se t
le série de petites
verrues dorées, chacune av
nuire ; la pointe terminal
avec une bordure basilaire
:ylindriqu
hets, auxqu
lelsi
ihrysalide, CE
, sans ceiutui
p a r u n c q u a n t i t é de pi
les flls de soie qui soutiennent penda
elle»est librement suspendue la tête i
vers le milieu du corps,
La chenille vit chez nous sur une
des Asclepiadées, nommée j\[orrenia.
L'examen de la bouche de la cheii
les mandibules (C.,C)sonLa
milieu de la bordure libre
larités reniarqualiles. Le
six de chaque côté, et les
que celles du genre Papilio.
te la
plante de l a famille
ille
écs dequat r c petites dent s au
upante, sans autres particumbre
des yeux lisses est de
inteunes ont la môme ligure
111. llelit-oninani
itré que
J'ai déjà dit dans le tome V, page 111, que les chenilles
de cette fumillc se rapprochent par leur forme générale
du ditl'érents types, les unes du type des Danaïdes,
et les autres du type des Nymplialides avec épines. On
reconnaît ces différences et celle des papillons parfaits
dans les trois subdivisions des D.inaïdoides, des vrais
Heliconiades et des Acraeides.
I . Munnldoiiles,
Les chenilles de ce groupe sont sans épines et ressemblent
eiitièreinent, ainsi que les chrysalides, à celles du
genre Danaus.
Mon flls a chassé le.s espèces suivantes de ce groupe à
Rlo-de-Janeiro et dans ses environs :
1. l iycorvul inl in. HuBN. Samml. exot Schm. II, tb. 3.
Mon fils m' a écrit que la chenille de cette espèce peut
se confondre, au premier coup d'oeil, par son extrême
similitude avec celle du Danaus Arch^pp^cs ; mais en la
regardant avec soin, on voit que la couleur est jaunâtre
au lieu de verte claire. La chrysalide a complètement la
même ligure; la couleur est de jaune d'oeui', avec quelques
points noirs sur le dos ; la taille est un peu plus
grêle. La chenille vit solitaire sur l'arbre fruitier nommé
Mamao (Carka Papaya).
OnsEitvATiON. — M. DE l'iiiTTWiTZ fait mention, dans le Sleli.
cntnm.Zeit. 181)5, p.ige 13G, de l'espèce qu'il a rei;iifi (ks environs de
Rio-de-Janeiro (de hi nionlaRne Corcovado) L. Alargalis. Dotini,.
(Gen. àiuTn. Lep. I. pl. 16, fig. 1.]. Mes quatre exemplaires,
chassés par mon fils, sont identiques à la ri?ure oilée de IIUDNER, et
se distinguent bien de cello du DOI'BLESAY par la composition ric la
petite bande jaune au sommet des ailes antérieures, et par trois
laches au iieu de quaire bien séparées, comme le présente la figure
do DouBLiîTiiv ; de pins, par l'union intime des quairo laches de la
secondé bande, sans la séparation large, qui est signalée aussi dans
la ligure de DoiTiiLEn*T. et enfin par la couleur jaune claire de la
bande centrale des ailes postérieures, qui est fauve, ainsi que la
partie externe dans la même tiaure. rrobahlement l'A/drijiitis et
r/irtii'n sont des variétés de k même espèce. Celle supposilion me
semble bien fondée après avoir comparé les deux espèces du genre
Heliconia, nommées Eucrate et Polychrous, <iui dilTfirent de la
mfime manière et sont sans doute des variétés d'une seule. Voyez
lome V.page 121.
2. i n m « ïlioiie, CHAM, texte tome V, page 113,
Un seul exemplaire de celte espèce se trouve dans la
collection de mon fils; il l' a chassé lui-même dans les
forêts de Petropolis.
3. Kiitresis ll;i>eroin, DODBL. Gen. diiirn. Lepid.
Siippl, fig. 2.
Nous avons reçu cette espèce de la province brésilienne
de Espiriiu Santo.
4. Cei-ntiiii« nielpliim. AUT. IIOBN. ZuW. fig. 687-8.
Variété ; Napeogenies Euryanassa, FISLDER. Rheise. d.
Novara, Lepid, tb, -ii. fig, 1.
5. Cei-ntiiiin li:ii|ioiu|ie, Huiis, ibid. C99-700.
Ces deux espèces se trouvent assez communément aux
environs de Rio-de-Janeiro.
C. I i l tomi n U r j i n o , IIUBN, tome V, page 118, — P .
Diaphana, CKAM. tb. 315. 2.
7, I tuwi i i i a Asi ren, tome V, page 118.
8. Ithoiiiin l 'homo^l IuBS. Zîitr. fig, 987-8.—PRITTW
Stett. ent. Zdt. 18U5, 13C.
9, l i l iuni i i t Iiyal i im, FABRIC, tome V, page 119.
10. I t l ioni i n liiirjtlieft, tome V, page 120.