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weniger regelmSssigcii Verzweigung, in den siär-
k e r bnclifigen, besonders an der Basis der Blätte
r vielfach ausgeschnittenen, sehr dickwandigen
Z ellen, in der festem Blattrippe, in der längergespitzten,
kegelig mülzenfönnigen, oben körnigen
Haube, in dem engen, pfiiemlichen Deckel und in
den am Grunde Znsammenfliessenden, meistens
bis an die Basis zweispaltigen Zähnen, deren
Sclienkel, in der Regel frei und von nngleiclier
Stärke, bet einigen Arten ganz den Zähnen eines
Tn'choslomum-Vcriatoms giciclien. Indessen zeigt
sich das Peristom nur bei R. lanuginosum nnd
canescens In seiner Ausbildung constant, bei allen
übrigen Arten ändert die Tlieilung der Zähne
und die davon abhängende Gestalt ins Unendliche;'
selbst die Länge derselben ist äusserst unbeständig,
wodurcli dieser Fmcb tth eii, ebenso wie bei
den Grimmien, dnrcliaiis keinen Anhaltspunkt für
die systematisclie Eintbeiinng darbietet.
Mit Ausnalime der üntergaitung DrypMon,
wo die Innovationen nur einzelne Seitenäsfchen
entwickeln, liaben die Pflanzen, besonders am
Umkreise der Rasen und an feucliten Stellen, ein
eigenthümlich gebüselielles Aussehen, welclies
durclt kurze, unfruchtbare, diclit beblätterte Seitensprossen
en ts teh t, die sieb nie verlängern und
sclion im Laufe der Entwicklung der unter den
Blüthen entspringenden Innovationen zum Vor-
scliein kommen. Da die meist kurzen Innovationen
ganz diesen Seitenästclien gleichen, so kann man,
namentlicii bei B. lanuginosum und canescens, leicht
eine Innovation für einen Seitenast nehmen und
die durchaus gipfelsländigen Früchte für seiteu-
ständige ansprecben. Die Vergleichungrder Blatt-
vvendel-Iliclifnngen kann jedoch alle Zweifel in
dieser Bezieliung iteben. Fände sich diese Ver-
ästelnng bei allen Arten beständig vor , so
wäre dieselbe, indem sie einen so eigentliiimlicben
Habitus bedingt, vielleicht hinreici.end gewesen,
um einen, die Racomitrien von den Dryptodonten
abgränzenden Cl.arakter zn bilden, allein bei einigen
Arten sehen wir s ie , je „ach Umstünden,
bald entwickelt, bald unterdrückt: wir nennen nur
n . heteroslichum, welclies an bestimmten Locali-
taten ganz die Traclit von R. prolensum annimmt
ramilication moins régulière des plantes, dans le
tissu foliaire composé de cellules trés-siiiiienses
et pins allongées, surtout vers la base des feuilles,
dans la côte médiane pins solide, dans la coiffe
pins longuement acuuiiiiée et grannlense à la pointe,
dans roperciile étroit e t subulé et enfln dans le péristome
à dents conflneiites à la base, presque tou-
jonrs dévisées en deux jambes inégales, filiformes,
semblables aux dents des Trichostomum. Il faut
remarquer cependant que lo caractère tiré de la
configiii-ation du péristome ne se montre constant
qne dans les B. lanuginosum et canescens; tan dis
que dans toutes les autres espèces il est sujet
à varier suivant les circonstances, ce qui fait que
cette partie importante du fruit ne sau ra it, pas
plus qne dans les Grimmia, offrir un point d’appui
pour nue classification rigoureuse.
A l'exception des Dryptodon, où les innova,
tions sont presque simples, les plantes sont pins
on moins fasciculées, surtout dans le ponrtonr
des gazons et aux endroits linmides; cette fasciculation
est produite par de noiiibrenx rameaux
très-courts qui naissent le long des branches fertiles
c t qui ne se prolongent jamais. Ces rameaux
ressemblent par leur feuillaison aux extrémités fertiles
des innovations, au point de les faire confondre
avec elles, surtout à l'époque de la fructification
où de nouvelles innovations sc sont développées
latéralement aux anciennes et où les fiuits affecten
t nne position latérale. Dans ce cas on ne
reconnaît souvent l’axe principal qu'à la direction
de la spire foliaire qui est presque toujours an-
tidrome aux spires des axes secondaires. Si cette
ramilication secondaire sc montrait coi>slante dans
toutes les, cii constances, elle aurait peut-être pu
servir pour séparer générîquement les Racomilrium
des Dryptodon, mais elle est si peu régulière,
que, suivant les influences locales, elle existe
ou elle n’existe pas, souvent aussi on ne la voit
qu’aux pieds âgés. Nous citons comme exemple
le R. heteroslichum qui, en certaines localités
prend tout à fait l'aspect dn R. prolensum, de
sorte qn'alors l ’oeil le pins exercé a de la peine
a distinguer les deux espèces l'une dc l’aniro;
sous d'aufrcs condilions notre Racomitrium preniï
M
irnd zwar so , dass alsdann auch der geübteste
JVIooskenner Mühe hat beide Arten von einander
zu unterscheiden; unter ändern Bedingungen werden
sich R. helerostichum und sudeticum in gleichem
Grade ähnlich und beide Arten stimmen alsdann
auch in der Form des Peiistoms nnd des
Blattnetzes überein, indem selbst die in der Regel
längern Blattzellen von R. helerostichum sich verkürzen
und häufig ganz die Form derjenigen von
R. sudeticum annehmen. Wenn wir nun auf der
einen Seite R. heteroslichum in die Reihe der
Dryptodonten eintreten sehen, so finden wir dasselbe
auf der ändern Seite iu Var. fasciculalum, unte
r den am meisten gebüschelten Racomitrien P latz
nehmen, und z w a v R. fascicularc zum Verwecliselii
ähnlich. Dass aber dieses leztere mit R. micro-
carpon, lanuginosum und canescens nur eine Gattung
aiismaclien könne, wird kaum bezweifelt werden,
wenn anders nicht R. canescens und R. lanuginosum,
jedes für sich, ein eigenes Genus bilden
sollen, w as unsers Erachtens nacii die Zerstückelung
der Moosgattungen ins Unendliche führen müsste.
Die Blüthen sind hei allen bekannten Arten
zweihäusig. Die männlichen Pflanzen gleichen
den weiblichen, oder sie sind durch zahlreichere
Seitensprossen mehr gebüschelt. Ihre
Blüthen sind selir zahlreich und stehen hei einigen
Arten sowohl auf dem Gipfel der Innova-
tioucii als auch auf dem der Seitenästchen, bei
ändern nur auf diesen letztem und zwar oft zu
zwei bis d re i, so jedoch, dass die zuletzt entwickelte
immer gipfelständig ist. Sie sind knospenförmig
und sechsblätterig. Die Antheridien und Pa-
raphysen gleichen denen der Grimmien. Die weibliche
Blüthe ist immer endstäiuligauf derHauptaxe.
Das Scheidchen ist cylindrisch und mit einer
zerfetzten Röhre besetzt.
Die Haube ist kegelig-niutzenförmig, pfriem-
lich gespitzt, am Grunde dünnhäutig, bleich, gelappt,
an der Spitze fest, meist warzig nnd gebräunt,
länger als der Deckel.
Die Kapsel ist elliptisch, walzig-länglich, oder
länglich-eiförmig, bei einigen Arten von sehr fes
te r Konsistenz, bei allen völlig streifenlos,luitAus-
nahme von R. canescens, dunkel- oder hellbraun,
la forme du R. sudeticum à tel point que même
le péristome et le tissu cellulaire des feuilles
u’ofFient plus aucune différence dans les deux
espèces. Si dans ces deux variétés nous voyons le
R. helerostichum affecter la forme extérieure des
Dryptodon, nous le voyons dans la var. fascicu-
lalum, prendre l’aspect des Racomitrium les plus
fascicules e t ressembler' en tout au R. fasciculare,
qui de son côté oft're tous les caractères d’un
véritable Racomilrium, à l’exception des feuilles
qui le rapprochent de quelques Dryptodon. Si donc
on ne veut pas élever au rang de genre chacun
de nos groupes, ce qui conduirait à une division
sans fin, il nous paraît rationnel de les réunir tous
deux dans un seul genre en établissant des sous-
genres et des sousdivisions; daus ce cas au moins
la synonymie ne sera pas surchargée de nouveaux
noms éphémères.
L’inflorescence est dioïque dans toutes les
espèces connues. Les plantes mâles ressemblent
tantôt aux plantes femelles, tantôt elles sont ou
plus grêles ou plus fasciculées. Les fleurs sont
très-nombreuses et terminales soit aux innovations
soit aux rameaux latéraux; dans quelques espèces
on ne les voit que sur ces derniers. Elles forment
des bourgeons composés de six feuilles involii-
crales. Les anthéridies et les paraphyses ressemblent
à celles des Grimmia. La fleur femelle est
toujours terminale à l ’axe principal.
L a vaginule est presque cylindrique e t munie
d’un tube membraneux déchiré.
La coiffe est conique mitriforme, terminée en
une pointe subulée, membraneuse e t lobée «à la
h a se, solide et tuberculeuse à sa partie supérieure,
plus longue que l’opercule.
La capsule est ou elliptique ou ovale-oblongue,
d’une consistance solide dans quelques espèces,
molle dans d’au tres, parfaitement uniforme dans
toutes, à rexception d uR . canescens où elle montre
quelques légères stries longitudinales; elle est
de couleur brun foncé ou fauve, munie d’un pédicelle
droit plus ou moins long, dépassant toujours
le périchèse et tordu en deux sens par l’effet de
la dessiccation.