
6c P A F I L L O N s
M ême P l a n c h e, N uméro 315-
L A M É N A G E R E--
É T A T P A R F A I T .
C 1 E, T T E efpèce tirée du Cabinet de M. Gerning lui a été envoyée
de Lyon par M. de Villers ; c’eft principalement dans les provinces
méridionales qu’on la rencontre; On ne la trouve pas en Allemagne;
Elle reflemble beaucoup à la précédente , fur-tout à la femelle 3 14. e ,
mais fa couleur, Fig. 313. a, b , eft plus foncée, & la même en
deflous qu’en deflus. Les ailes fupérieures ont un plus grand nombre
de taches blanches.
Cette efpèce n’a été décrite & figurée que par:
FJperj Pap. TFur. tom. I V tob. L X X X V , Noä. V I p fig. g , pag,
'5g. Il la regarde comme une variété de la précédente , quelques
Naturaliftes modernes font de la même opinion; Nous avons peine à
l’adopter , parce quelle ne fe rencontre pas dans les mêmes endroits que
l ’autre,
Q U A T R I È M E F A M I L L E DE L A S E C O N D E C LA S SE .
Chenilles Rhomboïdales , Phalènes en forme de pyralides.
E S Chenilles* ont la forme de la feuille de la Sagittaire ; elles
font Rhomboïdales. Leurs corps éft couvert d’un poil fin & épais ;
il eft court, large dans le milieu, mince vers la tête, Ôc le derrière fe
termine en pointe. La tranfmutation fe fait fur une branche d’arbre , dans
un cocon conftruit avec beaucoup d’art, d’écorce raclée êc réunie par des
fils. Réaumur * appelle cette, efpèce de cocon coque parquete'e , coque, en
bateau. Les moyens induftrieux & particuliers que les Chenilles, emploient
pour les conftruire , ont principalement déterminé les Auteurs du Catalogue
Syftématique des Viennois ** à en former une famille féparée. L ’on n’en
connoît encore qu’un petit nombre. Les Phalènes ont les ailes inclinées ,
minces, grisâtres , tachetées , &c. Elles reffemblent beaucoup aux Pyralides
communes.
P l anche CCXXIV. N uméro 316.
C H E N I L L E B U P O I R 1 E R (O.
L E M A N T E L E T .
É T A T P A R F A I T .
E T T E efpèce n’eft pas très-commune. On la trouve aux environs
de Francfort fur le Meyn. Elle noiis paroît être la Palliola des Viennois;
tuais comme nous ne' poffédonS pas la Chenille , nous n’ofons pas l’aflurer.
* Tom. I , Mérfi. i î , pag. 5 j,2,-
* * Voy. La note d e cec O u v rag e , pag . 6p,
C ï ) Pyrus communis. L„