
P lanche CCLVII, N uméro 393-
L A V A R I A B L E -
É T A T P A R F A I T -
E T T E efpèce qui n’eft pas rare dans la forêt de Francfort,. & que
nous n’avons reçue d’aucun autre pays, eft fujette à de très-grandes variétés.
On n’en rencontre guères deux individus parfaitement femblables. Peut-être,
fi l’on eonnoilïbit leurs Chenilles, trouveroit-on différentes efpèces dans
ce que l’on regarde comme de limples variétés. On ne fait jamais que
des ■ conjeâures fur les Infectes, lorfqu’on ne les a pas connus dans tous
leurs états.
La figure 393. a, eft un mâle, & celle 393. b, une'femelle. Malgré
les différences que l’on ■■ irêmarque dans ces deux individus, ils femblent
bien appartenir à la même efpèce. M. Gerning a des femelles pareilles
au mâle , & des mâles pareils à la femelle.
Ils fe reffemblent tous en deffous , & font comme la figure 393. c.
Efper a" figuré le mâle 393. a. , dans fes Pap. d’Europe , Tom. I V ,
Tab. CX X V I , Noct. 47 , fig. 7 , fous le nom de Didyma & la femelle
tab. fuiv. fig. 7 , fous le nom de Nigrofulva,
.Même P l a n c h e , N uméro 394.
L 5 E C L A T A N T E - .
É T A T P A R F A I T .
o U S ne connoiffons cette efpèce que par la Collection de M.
Gerning. Le mâle en deffus, Fig. 3 94- a , a le fond du corcelet &
des ailes fupérieures d’up jaune vif & brillant coupé de lignes &
bandes brunâtres. Le milieu de la tache en rognon-eft.jaunâtre, & plus
près, du corps , on voit une tache orbiculaire. Les ailes inférieures font
gris brun, leur frange eft d’un beau jaune 6t cette nuance eft celle de
tout l’Infeâe en deffous, Fig. 394. b , fauf le milieu des ailes fupérieures,
qui eft gris. ;
' La femelle n’eft pas fi brillante en deffus j Fig. 394. c. Le fond de
fes ailes fupérieures eft. beaucoup plus couvert de brun. Nous n’affirmons
pas que ces différences- caraûérifent les fexes. Son deffous eft comme celui
du mâle.
La figure 3 9 4. d , eft une petite variété femelle qui en deffous reffemble
à l’efpèce.
Efper -a figuré cette Phalène Tom. IV , Tab. C X X V I , No£t. 47 , fig.
j . Il l’a donnée pour, la Niâitans de Linné , mais elle s’y rapporte bien
moins que notre 392.
Aucun autre Auteur ne fait mention de celle-ci.
■ RM