
font humides ou aquatiques* L’Amérique é'qui-
n o xi elle en fournit le plus grand nombre aei'pèues.'
Dans l’article précédent, celui d’hefpérides,
nous avons expofé l’hiftoire de ce genre. Les proportions
des ;deux,tlërniers articles des palpes extérieurs,
la forme de la rnalfue des antennes & celle
des ailes inférieures , ainfî que leur poulio'n , donnent
le mo^en de le divifer. {Voyez mon Générai
Crujt. & Infect, tom. 4) p- 208 3 l’article Hefpérie
du nouif. jDicl. d’Hift. nat. 2e. édit. , & la 14e* j-i-
vraifoa des Papillons diurnes de France de M.. Go-
dart.) Mais ces caradtères fé nuancent tellement,
qu’il eft bien difficile de fixer ri goure u le me n t- les
limites de ces coupes. Il eft certain que beaucoup
d’efpèces ont un port d’ailes particulier &. que
nousx avons- défigné ( voyez Uefpérides) par les
mots d'ailes en chevron (les ejlropiés de Geof-
f r o y ) ; mais nous nous fomm.es allurés'que beaucoup
d’efpèces exotiques ont, dans le repos, les
quatre ailes élevées perpendiculairement , de
même que les autres diurnes. Dans le premier cas,
le bord extérieur des inférieures eft proportionnellement
plus dilaté & plus arqué à fa bafe. Il ne
nous a pas en dore été poffible d’étudier, fous ce
point de vue, chaque efpèce. Il nous a donc fallu,
dans un travail auffi général ^renoncer à l’emploi
de ce caractère. Celui que peut nous fournir la
| faillie plus ou moins avancée de l’angle anal des
| mêmes ailes, eft, dans bien des circonftances &
furlout lorfque ces ailes n’ont pas été étendues
avec beaucoup de foin, très-équivoque. Comme
1 cependant l’on ne peut arriver à la délermiua-
I lion des elpèces fans former dans ce genre des
| divifions & fubdivifions hombrèufes, nous en avons
établi plufieurs. Toutefois nous ne garantirons
1-point Thomogéuéité, ni l’exaêlitude de ces grou»
j pes. Le peu de temps que nous avons eu pour ré-
| diger cet article ne nous a point permis de don-
j ner la dernière main à notre travail. Mais fi nous
avons erré dans le placement de quelques efpèces,
on fera fur dé les trouver dans les divifions les plus
voifines de celle à laquelle elles doivent appartenir.
Nos caractères fpéciliques font même très-fouvent
indépeudans de ceux, des divifions, ou peuvent
feuls luffire. Nous euffions defiré de pouvoir citer
les figure^ d’Hubner, relatives aux hefpéries exotiques.
Son ouvrage lur les lépidoptères étrangers
• n’exiftant dans aucuné bibliothèque de Paris, cela
nous a été impoffible. Nous avons cherché à y
fuppléex , foit avec l’ouvrage de Cramer , trop
négligé par Fabricius , & par ceux de Dono-,
van , qui , étant maintenant pofl'effeur des deffins
inédits de Jones, que le naturalifte précédent a
très-fouvent cités, en a reproduit plufieurs.
GENIUS
7 i 3
GENRE HESPÉRIE.
H E S P E R I A , L atr.,, Cuv. , L am. , W alck. , God. — P A P I L IO ( P le h . urbic, ) ,
LlNN. , GeOFF. , Scop. , ScHÆFF. , DeN. , ScHIFF. , EsP. , BoRKH. , C rAM. , EngRAM. ,
Oliv. , Vill. , Ross., Panz. , Prun. , Hubn., Ochsenh. — . E R Y N N I S , Schr. —
T H Y M E L È , H E L I A S , P A M P H I L A , F ab. — H E T E R O P T E R U S ,T i™ £ v ,iL .
C A R A C T È R E S G É N É R IQ U E S .
Antennes très-écartées à leur base, courtes, terminées brusquement en-une massue
arquée ou drochue.
Une trompe roulée en spirale.
Palpes inférieurs ou labiaux courts , de trois articles , dont le second grand , large ,
très-garni d’écailles, et dont le troisième très-petit.
Six pieds ambulatoires,- les deux jambes postérieures avant deux paires d’ergots,
l’une ordinaire et terminale, l’autre située plus haut, au côté interne.
Ailes inférieures sans crochet à leur basé, p lissées au côté interne , horizontales dans
plusieurs, lorsque l’insecte est en repos.
Chenille a seize pattes, ordinairement nue, alongée, presque fusiforme, à tête
grosse, et vivant entre des feuilles qu’elle roule et fixe avec de la soie.
Chrysalide renfermée dans ce rouleau, unie , avec l’extrémité antérieure entière ou
sans échancrure à sa pointe.
E S P È C E S .
rieu r, bord interne et une raie sur le
milieu des postérieures, gris : cinq taches .
transparentes fo rm ant une série sur les
supérieures. ‘
3. Hespérie Coelus.
A îles noires en dessus, noirâtres en
dessous j des taches vitrées a u x antérieures
: une bande transverse d'un blanc
de neige sur le milieu du dessous des secondes.
4. Hespérie Orion.
A îles d ’un noirâtrefoncé ; les postérieures
ayant leur Umbe ex térieur et la
queue blancs.
I. Angle anal des ailes inférieures prolongé
en une queue presque linéaire.
1. Bord postérieur des ailes iriférieures
entier.
A. Une bande blanche ou jaunâtre aux
ailés inférieures, soit interne , soit marginale.
•'
1. Hespérie Eudoxe.
A ile s d ’un noirâtre-foncé j une bande
transverse sur les supérieures et bord pos- }
térieur des inférieures, blancs > une bande
jaunâtre sous celles-ci.
2. Hespérie Métophis.
A ile s noirâtres en dessus, d’un fe r ru -
gineux-obscur en dessous ,* limbe posté-
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