{.Fourneauen feu.
6. Fourneau percé de vents. On voit un 'ouvrier qui
lui donne de l’air.
7 & 8. Ouvriers qui poliflent & rafraîchiflènt un fourneau
plus avancé.
î>. Ouvrier qui prépare du bois,
io . Bois coupe en-tas.
j i . Fourneau éteint.
O n appelle tue - vents ou brifè - vents, les claies
qu’on voit autour des fourneaux en feuyfig. 4 ,
* > 6* ■
■ Le bas de la Planche.
Fig.'O . Plan d’un fourneau de la troifîeme conftruéti'on.
P. Plan d’un fourneau de la meme conftruction, mais
de forme ronde.
Q . Elévation perfpeétivc d’un fourneau de la troifîeme
conftruéfcion.
•R. Le traçoir.
S. Panier, à charbon.
P L A N C H E ÉÉ$É
Outils.
Fig. 1. Serpe.
2. Hoyau ou pioche.
3. Pelle. F , le manche»
4. Herque ou rateau de
fer G D.
{. Coignée.
6. Faulx.
7. Rabot.
8. Tariere.
5). Crochet G.
1 o. La voiture à charbon.
1 1 . La brouette.
Nota. On a rapporté dans le difeours ces figures aux
Planches des groflès forges.
F O U R A CHA U X .
E,.,V ü e d’un four à chaux en dehors & par un de les
angles.
2. Vue du four à chaux en dehors & de face.
3-. & 4. Deux Coupes horifontaîes du four à chaux :
l’une prife à la hauteur de Pâtre ; & l’autre, fur l’ouverture
fupérieure du four.
f . Coupe verticale du four par le milieu de fà gueule ,
ou l’on v o it la forme intérieure du fou r, la difpo-
iuion des pierres calcaires, la maniéré de chauffer
le fo u r, avec un.ouvrier qui travaille.
Nota. On trouvera dans les Planches VIL & VIII. de la
‘Maçonnerie (article Architecture) , d ’autres détails du
Jour à chaux;
J A R D I N A G E .
P L A N C H E Ie' e.
Outils de jardinage.
Fig. j . B Acte à main. Fig. j . Rabot:
2. Batte.à bras. 10. Pelle
3. Greffoir.
4. Houlette,
f . Bêche.
<3. Rateau.
7. RatifToir â tirer.
3>‘. RatifToir à pouffer.'
P L A N C
Fig. 17. Cifeaux.
18. Coignée à main.
15. Civiere.
ao. a , b , Plantoir.
2 1 . Tenaille.
22. Cordeau.
23. Arrofoirs. c , arrofoir à
goulot. d 3 arrofoir à
têt,e.
24. Fourche.
2 f. Crpiïïant.
26. Faulx.
27. Faucille.
1 1 . Pioche à pré.
12. Pioche plate.
13. Cylindre ou rouleau;
14. Chariot.
1 j . Tombereau.
1 <£. Echelle double.
H E I I.
Fig. 28. Crible.
2p. Echenilloir.
30. Crible d-’ofier.
31. Claie.
3 2. Traçoir.
33. Déplantoir.
34. Serfouette ou binette.
3 f . Autre déplantoir.
3 6. Brouette.
37. Scie à main.
38. Serpe.
3 p. Serpette.
P L A N C H E I I
Parterre mêlé de broderie & de gaïon.
P L A N C H E I V.
Autres parterres mêlés de broderie & gajon.
. Fig. 1. Celui des Tuileries.
2. Celui du jardin de l’Infante.
P L A N C H E V.
Boulingrin pratiqué au milieu d’un bofquet.
P L A N C H E VI .
Bofquet avec une piece d!eau.
P L A N C H E V I I .
Machine pouf arracher de gros arbres & lesfouches avec
■ leurs racines , inventée par Piçrre Sommer du canton de
Berne.
'. Fig. 1. Profil de^cette machine. A C , deux montans de
bois de chêne dont on ne voit qu’un feul dans la
figure. Ils ont trois à quatre pouces d’épaiffeur, 8c
font alfemblés en A 5c en C par deux entretoifes,
& fortifié? par des frettes de fer. L ’intervalle d’un
montant à l’autre eft de trois pouces .; ils font chacun
percés de deux rangées de trous d’un pouce 8c
demi de diamètre, qui fe répondent les uns aux
autres, pour recevoir des chevilles ou boulons de
fer d’un pouce & un quart de diamètre qui fervent
alternativement de point d’appui ou de centre de
mouvement au levier de cette machine. B D, piece
de bois d’orme ou de frêne à laquelle on a donné l e .
nom de bélier. Son extrémité fupérieure eft armée
d’une forte piece de fer f partagée en trois dents
.pour avoir prife fur l’arbre, Le bélier qu i, à fa partie
fupérieure, a environ fix pouces d equarriffage-, 8c
à fà partie inférieure hu it, eft fendu obliquement en
cette partie, pour laiffer paffer la chaîne C g h , 8c
recevoir la poulie c , qui a quatre pouces d’épaife.
feur 8c neuf pouces de diamètre. L ’extrémité infér
rieure B eft garnie d’une frette, ainfî que le corps
du belier, en a y b , J : à f extrémité inférieure font
deux pièces de fer K L , fixées fur le bélier, & dont
les deux parties L traverfées par un boulon, em-
braffent les deux montans le long defquels ces pièces
de fer peuvent gliffer lorfqu’on éleve le bélier
par Ip moyen du levier & de îa chaîne., La chaîne
eft d’environ dix piés de longueur, 8c les chaînons
de quatre pouces dix lignes. Elle eft attachée fixement
a la partie fupérieure C , des montans entre
lefquels eft placée fa partie inférieure A , terminée,
apres avoir embrafïe la poulie, par un anneau à
oreille m n (fig. 3.) Cet anneau eft faifî par le crochet
P repréfenté en profil yjig . z . ou F eft la partie
inférieure du crochet, f D E e ,u n levier & un arc de
fer; ce levier a en £ environ deux pouces d’épaiffeur ;
il eft forme en moufle pour recevoir l’extrémité
fupérieure du: crochet 1 F, qui eft mobile fur un boulon
dans cette moufle. Il diminue d’épaiffeur 8c
de largeur à mefure qu’il approche de l’arc E e 3 qui
n’a que fix lignes d epaiflèur, 8c qui eft percé de
plufieurs trous. Auprès du boulon 1 font deux entailles
femi-circulaires x 3y 3 dont les centres indiqués.
par des lignes ponétuees font autant éloignés l’un
de 1 autre, que les centres des trous pratiqués dans
les montans A Ç de la fig. 1. ce font ces entailles
x y> qui repofent alternativement fur, les chevilles
que 1 on place dans les trous montans, lorfqu’on
fait ufàge de cette machine.
2- L arc E e 8c le trou D fervent à fixer le long levier
de bois D E yfig. 1. par deux chevilles ou boulons
de fer. Celui marque D fèrt de centre de mouvement.
L’arc e lui eft concentrique ; 8c au moyen
d une autre cheville d qui traverfe le levier 8c paflè
dans un des trous de Tare; on parvient à fixer ces
deux pièces^ 1 une.fur l ’autre, 8c .de. maniéré .que
1 autre extrémité È du levier D E foit â portée des
ouvriers qui doivent manoeuvrer. A l’extrémité E
on adapte auffi un manche E H , par le moyen duquel
on éleve ou on abaiffe l’extrémité E du levier
Jeu de cette machine.
’O n la fuppofe toute montée 8c mife en placé, le trident
f piqué fous une des branches de l’arbre que Ton
veut renverfer, 8c l’extrémité inférieure A des montans
bien calée 8c affermie par des taffeaux ou piquets
G. En cet état , 8c fuppofànt encore .que les
entailles x y (fig. 2.) repofent fiir les deux chevilles
de fer qui font paffées dans les trous des montans,
fi on abaiffe l’extrémité E du levier, la cheville de
la rangée extérieure fur laquelle repofe l’entaille x
deviendra le centre de mouvement, & le point £
en s’élevant tirera le crochet F , 8c par conséquent
la .chaîne qu’il retient ; ce qui élevera le bélier d’une
quantité égale à la moitié de l’efp.ace que le point
q aura parcouru. L’entaille y ne repofant plus fur
la cheville de la rangée intérieure, un ouvrier tirera
cette cheville 8c là replacera dans le trou de la.
même rangée immédiatement au-deffus de Celui
d’où elle eft ferrie. On laiffera alors repofer le levier
fur les deux-chevilles, enfuite on élevera l’extrémité
E du levier par le moyen du manche Ç H ;
& ce fera alors la' cheville y de la rangée intérieure
qui deviendra le centre de mouvement. L’entaille
x s’éloignant de la cheville de même nom, on retirera
cette cheville pour la placer dans le trou qui
eft immédiatement au-deffus. Ainfî les deux chevilles
deviennent alternativement le point d’appui
du levier qui eft du premier genre, lorfqu’on abaiffe
le point E , 8c du fécond lorfqu’on l’éleve. Ce le
vier a beauçoüp d’affinité avec celui cohnu fous le
nom de là guàroufte» -
Fig. 3. m 72 , anneau à oreilles cité fig. 2. qui fert à prendre
le crochet P.
4. Autre application de la même machine. Pour arracher,
par exemple, des fouches, on ne fe fert pas
du bélier ; on place les montans1 A A perpendiculairement
& le plus près de la fouche que Ton
peut. On paffe la chaîne autour de la poùlie c qui
eft enclavée dans une moufle d. On attache à cette
moufle une autre chaîne b que Ton fait paffer fous
une des maîtreffes racines e de la fouche, 8c opérant
comme il a. été dit ci - deffus, on parvient à
l ’enlever & à vaincre la réfîftance des racines.
j . Elévation d’une pompe propofée pour arrofer les
plantations dans Tîle de Saint-Domingue, par M.
Puifieux, architecte. A , ro'ue't horîfontal qui engraine
dans la lanterne B. C D , manivelle à d.eux
coudes qui fait agir alternativement les piftoiis dans
les corps de pompes. E, F , corps de pompes. G >
tuyau d’afpiration qui eft de Cuir bou illi, à l’extrémité
duquel on .attache un morceau -de liège. Par ce
moyen la pompe n’àfpire que l’eau la plus claire 8c
a telle diftarice que Fôn juge à propos. H , tuyau
de ferrie.
J A R D I N P O T A G E R .
P L A N C H E I " e.
I j A vignette repréfente un jardin. A , a , partie de jardin
coupé de murs fervans à foûtenir des efpaliers.
B B , ados , ou couches inclinées couvertes de cloches.
C C » couches. D D , couches feurdes. E ,
planches. F , palis ôû perchis. G , plant d’arbres'
fruitiers en quinconce. H , plants d’arbres fruitiers
en echiquier. K , pépinière d’arbres. L , bâtardie-
res. M , planches abritées par des brife-vents. N ,
ados entouré de murs. 0 , P , Q , R , S , T , V , X»
Y , planches pour différenslégumes. Z , meloniere.
Fig. 1. Cloche de verre.
2. Cloche de paille.
3. Cloche de verre à panneaux.
4. Planche a dreflèr fe terreau fur fe fumier, aux ados
-, Ôc aux couches,. 1 „
P L A N C H E I I . double;
Serres chaudes. '
Fig. 1. Elévation géométrale de la ferre chaude de Tria-
non.
2. Plan de cette ferre.
3. Coupe par une des antichambres E , où- Ton Voit la
fontaine N dans fa niche.
4. Coupe en travers de la ferre.
f . Coupe en travers de la'chambre D du fourneau;
Explication du .plan.
B 'D , la ferre. N Q , les fontaines pofées au-deffus des
fourneaux. Q , X , Y , Z , la cheminée qui règne
fous 1e rez-de-chauffée le long de la ligne k k de Tér
lévation, 8c comme on voit dans 1e profil en P
• {fig- 3.).F ,G , H, K , M , l e s foffes que Ton remplit
de fumier & de terre. L , les planches difpofees en
théâtre fur les barres de' fer a b , fur lefquelles on
arrange les pots qui contiennent les plantes,comme
on voit fig. 4. T T , ferres o à1 l’on place les
outils , &c.
3. PR S -, fuite de la cheminée. P R eft la même partie
que Z & dans la fig. z.
4 .1 1k , chaffis de verre adoffe contre 1e mur qui feû-
tient la ferre 8c forme avec ce m u r& le terréin une
ferre triangulaire dont l’élévation fe voit en h k k h
fig. 1. g , folle remplie de fumier où Ton place les
pots, k L m.n, profil des vitraux" qui fervent de
clôture à la ferre, r b a s , élévation d’une des barres
de fer coudées qui foutiennent les planches en théâtre
fur lefquelfes on arrange les pots, r s , fond de
la foffe que Ton remplit de fumier, 8c dans lequel
on place auffi des pots,
j . e t foyCr. d , cendrier.
P L A N C H E I I I .
Fig. 1. Vue perfpedive de la ferre hollandoife pour , la
vighe.
2. Coupe du mur poftérieur de la ferre , ou Ton voit
les deux fourneaux & les. détours.des deux chemi-,.
nées qui fe réuniffent à une feule.
5. Plan de la ferre.
4. Coupe tranfverfàle par la cheminée.
j . Elévation latérale d’un des côtés de la ferre.
Toü t cê' bâtiment eft tôriftriîit én brique. Les vi-:
traux doivent être expofes au midi»
P L A N C H E I V.
Serre hollandoife pour élever différentes fortes de plantes;
Cette ferre différé de la précédenteen ce que les cher
minées font horifontaîes & pratiquées fous le f o l de là
. fin e ,
Fig. 1. Repréfentarion perfpeéHve de cette ferre 8c de la
ferre tempérée qui lui eft jointe dû côté du nord.
O n voit par cette figure, que Ton recouvre extéi
rieurement les chaffis avec des rideaux 8c des cou*
vertures qui font roulées vers le haut de chaque
fenêtre, & que Ton fait defeendre fur les rideaux
en relâchant les cordes qui les retiennent.
2. Plan des deux ferres où Ton voit le plan du fourneau
& des cheminées qui régnent fous, la ferre.
Le fourneau placé dans une petite piece féparée,
eft conftruit en brique & eft entouré d’un contre-
mur de maçonnerie qui laiffe un pouce d’intervalle
de tous côtés, que Ton remplit enfuite de fable. Les
cheminées font conftruires de même ; leur partie
fupérieure eft formée avec de grandes plaques de fer
fur lelquelles on forme une aire qui eft carrelce.
Sur le carreau on répand environ deux pouces d c-.-
pailfeur de fable.
3. Eft la coupe tranfverfàle de la ferre dans laquelle
on voit qu’il y a un vuide entre le plafond 8c la
couverture. On remplit ce vuide avec du foin pour
mieux défendre l’air intérieur du froid externe. O n
renouvelle l’air de la ferre chaude avec celui de-
> la ferre tempérée qui lui eft adolfée»