
 
		'  (' E 3 H H B   H B S ' rncoi p  tresAteH&e ;   elle  : i  ! a mieux plantée 
 d e i n ï e  ‘  SajÇgplâg: t -l- -irrégulière ,  et  ajj|iMj0che  de  l’ovale  ;  elle forme  i  n  
 deiâiHéercle ou ferm-clievàl,- qui  rt ■ riTunie  le;fe.©ùrg et  te ; chàLeau  de  JT Uiers-’ Çôtlei'i  p  ■  
 .eBie'e^l^lifiésêment  fermée  a û | | l® i l’E .  et au N.  et ||^|⻫nie en  deux pointes-, qiui’()n  
 appel le. guettes d  ’.-Reiz ; l’une est au N. O. vers le bois  de  T ille  t; l’autre, au N. O. aboi ijit 
 lffip f A n g S   Montâigù'pirèé. de Mornfèmiy àl  elle  tient  à  la  lorêt  de' • GoMpiégnc  
 par  une  langue  que  François'I.  fît  plante r  sur un  terrain de  l’Abbaye  de  .M.®Siiiïiva]  , 
 Avant  le  règne-de  Ffa'He0is;][.;çétCe  forêtétoitpeu praticable, mal. jj^ ^ ^ e tn la v o i t   
 que  dés  sentiers  étrei ts  ,  e1  111 ^  " 
 mis  de  ses; àîleceBséüjFS^ sur-tout Henri II.  et Henri IV . l'appl-anir-entet l’embellirent; ils  
 'lire nt  élague f  les  arbrès .et couper  l§|M©ffcfe.0i5", ils lîiie ijfcë6:êjôre .ouvrir plusieurs lîe®e s  
 routes  qui  permettent  aujourd'hui de  la |iâ.i:feouyi^à'iæîinGi]ii:et  sans danger; 
 Cette  forêt  a  eu  depuis  ftés-ïôiig-leiiis 'des  Olliéi'ers. e hai g s l   (Je  veiller  à  la  eon-  
 servation  'I  ' ~>q"fl 
 pSjrfind-BCaitre  ,  Enquêteur Général, 'Grand-Maître  de-;l  eux  el  Forêts  du  Duché  de  
 Va lo is ,  Maître  Général  des ' E aux  et Forêts, du Valois  : il  avoit soms lui un  Lieutenant  
 qui  se  disoit  Lieutenant - Général  des  Eaux  e I  Forêts f   'ùn  Procureur  du Roi  ,  deux  
 tââtdêSrMarti;muV~<Ii ux Gardes-Généraux, et  dix m>ul  & à f^sjsubalternes. Après lam'Oiil  
 de  François I. le Grand-Mari i ë'SÈe  prit pfas'qjuâ'.fa uil îalité  de  M a ï t te-Pa-i: t i e u l i e r.  Cette ■  
 -■ Maîtrise  subsiste  toujours  ;aellê'ês:t .èôîfl^peej##0 Maître-Particuli&B,  un  Lieutenant,  
 un  Procureur  du  Roi  .  un  Garde-Marteau.,  ;d'§uk  GardeSrGénéraux,  ving tiGard.es  or-  
 diuaines  ,  deux Ai pétifeùrs.,  un  Reéèveu-r-Génc rai  ,  deux  Contrôleurs  ,  un 'Receveur  
 des  Amendes  ,  ei  un  C ollee Pour :  son  siège, tenu pendant  lortg-terasea  ê g ÿ ,  a  été  
 tr insfére  à  Villers-Cottere tzrÿ.je.â  il  e st  acUteJleiiïèi-iit ; ■ i 1  relève  de  larGraiÉÉe M  a) trise  
 de  Franc e ,,  et  les  âppe 1s  de  Ses jügetgens  sont portés  à  la  table  de -marbre. 
 Description  de.  Clumlilly. 
 L a   terri  de  Chantillj^coTnsaèrée^  je>  le s^pre^prs  siècles  de la  Monarchie  ;i-:àux  
 plaisirs  des’  premières  maisons  de  la  I  ralcfjp;,  a  attire:.dans  tous  les  fems  l’admiraton  
 des  Souverc lins  i  t  Princes  < trauge i s..,."et  des  \  > jiagèücs 'de  toiutesrfes  nations * I fa rt e I  
 la  iîature  s y  réunissent  pour  présenter  le-  spectacle  le  plus  .àgrëaâer-et fl|§|us  varié.  
 D’un  côté , ;son ense m b le est imposa nt'el  ru aj esiä't ux  ; de  l’a ut rc j j i  1  estrïa i it  ,  agréable  ,  
 et  inspire  à  1 ame  un  sentiment  de  plais i r  et  de  volupté',  qu’oins en det  qu’on ne  peu i  
 exprimer.  { 
 Un  mélange  arti  temenI  mi nàgd idgiplaiues  ,  de  eôteaux  die  bois  ,  de  bosquets,  
 d’iles  de jardins  de napes d’eaü , de  cascades ,. fc|ijnii|  une  infinit i  de  pay  ges ,  doni  
 le  spectacle  est aussi vai ié ,  qui nil  t  «t  niagni ti que.  Dura  côté ,  ojn. découvre • ui i < i  
 vaste pt louse icour ërte de  fleurs , dont 1 oeilpeut.â.pei[iie.pare.oiiUirk|!étenid»êi.;}:dè l’autre ,  
 une1 vaste  fo rêt, remarquable  par  la Rigitlarité ,  le  nombre  e tla  beauté d'e  ses  avëïiùiés ,  
 ifpcnieun  contraste  » p o s a n t ,  et ne-laisse  v#;^?feflMin  quae  la   cime  majestueuse  des  
 arbres  dont  elle  e  t  couverte.  Jeft.ee sont  des  jardins  émaillés de  fleurs  ;  ]i  des  lapis  
 d’un  gazon toujours yer<L|.';p  I  tout  de  ■  s,[ c cts  eharman  dés  points  de  vue .nnmll|§s  
 avec’  art  au moyen  fifepereees  «igéniiéuses ; des  c.anaux rrnù11ipîk s  d’unie  e  u  claire  > i  
 pure  parcourent  ces  lieux  enchantés  tantôt  ils'se  rëdnàBs.ènit.;ip;b«i;'former  des  lacs  , H t 
 I am ^yt'ddsL id s H 
 y  ■  u , ' i; 
 1 A î;( lm t^ lE a ngFl  y  '-.i l'i rftle II r  noble' 
 simplicité ,  que p a r 1 1 1 
 de  l’ancienne  Chevalerie ,  imprime un sentiment de  respect  par  le  souvenir des Héros 
 . f y ^ r ^ l c«c r^Sl iTamav ç  f 1 î’ f  C^TmaEfl  i ? i 
 11  ii'*   ! 1  JcÜTf h t ^ / I f l /L  dît 
 Dans  sa   p om p e   é lég an te  'a dm ire z   C h a n tillj  ,  
 De Héros  e n  Héros  ,  d’âg e   en   âg e   embelli I 
 ;X  .  .  1  .  Nùsquam  relicjuos  regni majore per agrôs  
 ;  A r s   expressit aquas  studio ,  necjuéproclèga  lymphis 
 Sic et ÆgêMdÈ'Ù1^0*- diiGri/$ine^o^ie^ cjdj  
 jdspicias  duci  in proeceps ,  suKsilmçjue reduci,  .  ,  
 Incjue omnes motus  et  in omnes ire figuras. 
 Colle  êt viçin&.  v allem  defiisa  per  imam ' 1  
 Proeceps  latifluo proetenditur  unda  canali ,  '' 'ƒ  
 SWf^^dmultfi^rpp^^ïpspe‘gzirgite<pandit,,  s 
 B   ^ u n s ih jj! iW^fliiiiM  f 
 11  i?m d r^ y ^ ^ j ^ r|[F^p 1114c 
 ^ ^ iM ) ® ^ ( l u   lie q1  Sjtiilr?lT.^ufeli^^^^,y  
 les  J/ i oS g i^ y ablUuMi;i 
 t-iijlîi-ig^ ^ (iu%ldcal^|UA^jLK/0 fflSgros  Ijio! 1  -111  
 K r '   W   uiopi". 
 ^ fê jN jjn t  u l  le  d(,  $h rdw7/riir^  \ J e  c u l .  111"  1  i^fJ^ h iir^ xÆ ^A v'ilTp ^cllùios. 
 ie^l  P n n i'è  ln  B !   \ iC t g g f f sJ>ifnAAl*i 
 tMnr-iian  A Ll**‘i ® . l« f i ï ^ “ nein ii(tk^,>ParîtUlnrnwn/gplrriTijfluVÜIip^l' 
 I I I ,   R   >r” lLr5ire,c l( .^ a n !lT ^ d l^ J?w 35rl^ ^ L ? u J   n.uÂuTUi'^ 
 triebe .  Gouveoe.e'iiiif  de  la Lombardie ,  et  Marie-Béatrix  cl’E st  son  c j 
 Iffirgdu ^ c   sd  M io   lyiÇp  «nôniî  fin  1  ' n ttJülfâJ^^iC^ïqiÆSll(  Ib n fe iitö n j ib  l ^ u ' o  
 y  a  rendu  au  Prince  de  Condé  en  1 7 84 ,  deux  Héros, rivaux de  gloire  ,  également  
 distingués dB(g|l!a  carrière, des  armés,  et  dignes 1 un  et l’autre des lauriers dont fPVûqt'  
 jjÆBuj'.erN  .  L^eçjic;dtcrVa^ïc  ^fla'WF'^Cnicnl  (m ®?u 5rt.  i ,l-c  1 >  nigmîjdcî^uulics, 
 iV.  admitalion  dont  ils  sont pénéti es  l’un poui  l’autre. 
 L a   re r re ,  le  Château  et  le  bourg  de  Chantilly  sont  situés  g ix  confins  du  Valois  
 et  du  Comté  de Sénlis ,  au  Gouveroeinent  général  de  l’Isle de  France  ,  Diocèse  et  
 ■ I^I.s.ôt'iiQin.  degS’eiilis,  Parlement  et  Intendance'de  Paris  ,  à  une  îiene   et  un  tiers  O 
 B m H i