
 
		Beauvoisis  et  de  Nanteuil-Ie-Haudouin,  et épousé dè  Raoul  II  sgjjîmtli jcloftf jepyht I  
 :,dè:Senlis , ■ luquel  elle.porta  la  t e ti)  de Nânteuil, mor t e e r s   le  milieu  du  doraziènne  
 .siècle  ;  elle  lut  inhumée  à  côté  des  murs  du  sanctuaire  . exlérieuremerrt  sur la droite; 
 pratiquée  clans l’épaisseur de la muraille';fï;,|^^i6e|'  est couchée, là  tête  posée sur un  
 chevet  et  oomrne-soutenue'  paraiji  ange ,  et.  I''Æ p ftë lM 
 •'Tl!1 U fflB g ffif  ^ S w r ^ - r P - n ‘1 u f f i y rfßS tii' ,   Si'ftB H M jp f 
 st cfl in  T-  n r u \  <. *1 
 ■ , q j n i   véfn-T 
 P 1 çs en ten t  des  eixstunieV.Ieî  ch s  caractères ..tout |g ï é r e n s   ;  lesydljuli  qùi.-SOnt  le'  plus  
 près  dès  pieds ,  paraissent-revêtus ( 1 h iljits-.mgöä- 1i<jucs ;  les  deu x   suivantes so n t di  ux  
 ">gf s  à  g e n o u x ,  d me  1 es ch e v e lu re s,'. sV:lcvalit  e t  v o ltig e ai]t; ç nfip. les. ailes  ,  l'ont  un  
 effet  assez, sin g u lie r;  une figure  assise  au-dessus  d e   la  t ê t e ,  e t  co u ro n n ée  d e   fleurs ,   
 Par'°*t  u n e   mère;jqui  a lla ite ïso ii.  èni mit;  dutiçâté  opposé;:,.   a s   tètes  s’élèv en t  d’un  V p â ^ d ê  pierre  v e c u lé ê .;..tç e si4 u re  , sur le q u e l on  croit v oir u n e  ibible- image  d e  
 corps.entrelassés.  L e   soubassement  cst  rempli  par n e u f champs ,  coupi s  -par  des m osaïques  
 ,  (lont’.cinq  sont  parsème s  de fleurs  d e  lis.  ( P lanche X X X IV , n".  6 .)  , 
 ■  >111. Philippe  t  Mia tmJ  cm-ap^rlé.»tutBuTOt? in i  mi a\uul I  ||f% n 
 1  l>^ru  d r 
 daps  1 inte  rieur de leur église, par une dissinction  peu commune,  au  comoùakencement  
 du  I 3e ;|reele ;  ils  placèrent  sur sa- sépulture  une  t o Ä ©   de  pierre  dure  élevée  d’un'  
 pied et demi, qu’on  trouve  encore à gauche en  entrant dans l’E glise; on y  voit une figure  
 d’ua Çhev d ie r ,} ouchée  ,■  le s mains  jointes  ■  là   tête  nue  ;  une  épée .est à  côté :  et  un  
 1  ion  léopmdé à ses pieds;  eette fîgûfeë ggpporte  mi ç eu  chargé de  six  fleurs de lis ,  avec,  
 un  lâmbel dc  quatre pièces.;  ( Plant ht  X X X IV , n°.  4.  ) 
 On  voit,des  chaînes  suspendues  sur  le mur qui  est  en fa c jljjê  ce mausolée;.ce.  sont 
 -.celles  que Philippe iapj>orta de  sa  prison  en  Angleterre  ,  et  qu’il ordonna par son  tes-  
 fament de  suspi ndre  près dp,, sou tombeau.  . . 
 ■ - .Une  figure -à-peu-près,  pareille  ,  mais sans besàns  et  avec,ci.nqrffeiirs d.- )ik  c«.'l.i10.,.r.,.ch.r  
 sur l’écu , ■ ( 11 sixième  est peut-être effacée) ,  est .dans la m ê n ïe n e f,( Planche X X X IV ,  
 n V » .  )  On  croit  quVeest  P  h  d  PMlippe, U  -,  fils  du précédent; mais  celui-èi mourut  
 en  j a6g  en  Mriq-ue ,'.ou  il  à la suite  du  Roi  Saint-Louis  ;  on  ignore  si  son  
 corps fut rapporte  en  France  ,  quÿsi  ce  n’est  ici  qu’un  simple  monument  consacré,  à 
 V.  On  trouve dans la  même Eglise  “les  fom fe iux   de  Pierre  c%Pacy-  et  d ’A lix  ,  sa  
 femme,  fille  dç 'rPlîihppëdl,  Seigneur "de  Nanteuil  ,  êiSeYilière  de  cette  terre;  les  
 attributs  dont  ils- sont aeç^pâ-gnés  ,  sont  relatifs  ’à  une  anecdote  qu’il  est  néeessain  
 de  faire; connoître.  Pierre,  au  retour  rl’un  long  voyagé ,  trouva  sa femme'  énceinte ,  
 C( ncut  de  la jateqsie,  la  soupçonna  d’infidélité, et se  permit H H H   qui la  firent ac-  
 douchéf‘avant  termê i  d’un  enfant  moirt;'convâf;n:çü dans la   .suite  de  l’injitiktîce  de  ses ■  
 soupçons,  et honte.ux  de.ses procédés,  il Voulut expier son c rime.,  e ti épater  publiquement, 
  l'honneur  de  sa!femme ;  il demanda  à  faire.péniteiièfe -et  seésoumit  a  toutes  les  
 rigueur?;des peines: canoniques ,  il pidonna  encore  qu’après son  décès ,  l’c n i|  i  serait  
 repïésenté sqr son  Ippilicau, e t ,  qu’en signe, de penitence , i l  suroit représenté lui-même