( Ig I
» v ^ ' si'àôus riotis rendons lât lie ment, on ne1 nous e{ arguera point:
» nous nous-exposOns; mais'iSus pouvons âu si* eebapper
animée promit clé bien taire;- il la mena aux ennemis , tomba sur eux avec' vigUeUr, e t■
du premier éhoe il éiiTen« ersa un gr in.d k 1 Aperce vaut les gens d i hjîijjg
qui ven lifeiSt au secours du < hâteaiuSvè? ; /dies fl» au x , des laulx et des fourches, il s©'
lit jour pour faciliter leur jonction. I l chargea de nouveau, les Anglois aveé'ijp'kis de
furie ; il jouoil: de là hache, et les paysans, dit la chronique , laisoient mouvoir leurs
fiéttux avec auta-ntj.^^^^^wéssetÿ c ■ -•urUjt'.jpiqj^ ƒ "nil's tu dial^i^diijifhl^i1duj£,’|tdnr t .
ils ne 1 1 rdjoiogl n» un itMlriUisiff^ ri li ni jiliuqi.i îttefa ux. tttffjtgj rlUjgii oj^;J^5.;î!^S
assommoient et les mettoienl hors de combat. ,v
L e Grand. F e rré , séti , *' tes ennemis, parvint à l’e îiiÉrjqiL où le cadavre
de GuiUàiuTit , son Capitaine, étoit étendu, baign lit dans son sang ce spectacle
vraOTinS‘-.'fe$ri r e y eM ® r !tfîT®'^*lWi‘ "dd \ ôhg'é¥'‘t’tjt(s mort pai dt *>-'toi
partagea Sa troupe en deux b irides , se plat a t nlre’; èës dfeiïx' corps , lit cliargei les
Angl'ôis à dïoite et à gauche,: gagna i l du terrain en immolant ït’^SîŸen-
Ijeâhpê •raJiïsAlëSÿVSÎ^lSiV'^jrM fpôU\rbrt âttëtftdre de '•a h idi^fe*lâ|^ï5îi1lÿl't'ttt|iie m y i
jours à la tête ; il ne ràa'frquoit jamais sojsëéoüp il mâriioit e t relevo.it'SUhache avep-
tant d’habileté et de promptitude, qu’il ne donnoit point à ceux qu’il attaquoit le
tems de se reconnoitre, ©’un seul coup de hache , il fendît ,1e casque, ouvrit le
»nmv, »1 paitagea 'Ipt.ftriyAjwwqii’tm onl’f ^ i r ) V u î ' ^ ) l h < , . ' « q u A &r,tr^(Siè^Fij;)ui('r>
p iè e ë s,e t la tête eôUy.erte d’un, c'asqüe garni de 1er, seprés'i nil a à lui pom It i tyn-
. battre; il fit subir le même sort à dix-huit Officiers qui osèrent h§K.iiêsi'Stèi quarante -
cinq Anglois tombèrent sops ses coup dans cette action, sans compter ceux qu’il
famtdait o 1 qu’il fôlç^à tdai^gpl»u ^ g t n ( . , g
L e spectacle étô'it mtt tessarit; on iiôjffipBi dil Bàbb. ï 'arliei un < ôlosse, qi i sarj is-
soit de la tête et des ' épaules Ceux qui l’enyironnoienf, maniet utïe'rîfeche ppCcmtè
avec autant pbufctatmea^l’épeeîlâ1 pfes Ïégêfêt-^^fevâ^ceï en
blllbutaUt toiït m îq u jl ïtouVôit à - i '•'iSfiVqiïPjî'Ol '-r’Mt lendu \ t i ]f m rm i
.bonheur : ses gens, de leur côté , combattoient vaillammt n t , el enq échoient que les'.
n’emîs’”lre'le- iptrsserit 'èln "quetre ouîb^hB^ic.
Le s Arrgl'üïfe prirent le parti ‘de la atétfâMte^" etjtâchèK nt-dè *«.< VfflWJjJfBt r'tavnÉfe
hi bin lu pai luijRelie ils ttnTèïiî ’FmWjj, ir- SfrrfnoiïiijJÆ'j'i duBjw ^ g liffc » T j f l * j lc~»L
aîftàqiifer les fYançois , otà :àu :m'oins à favoriser la retraite des vaincus. FeGGràiïâ-Ferix
les jo in t , ouvre leurs rangs irradie leùi drapeau tue celui qui le portoit , et les
dissipé ‘entièrement : le s Am ‘courent et se précipitent di:i haul dé la ‘brèche ; les autres
tombe nt du h tut des 'rempart dans les fossés , quietoiienl n (sipfed e in et sy noie ut
ib'e pouvant pai venir à ! lUtréB'ord : 'd Mtfè's. se "sauve nt cl fns les caves , -dans ïes-eub
sines, sur des êscàteèrs de s bâtitirens, et succombent Salis les coup’s dé ceux qui lesi
reçoivent, ou tombent terrassés et pércés par ceux qui 1' 1 poursuivent. L e - 'Grand
F e rré , maître du drapeaudes ênnemis , s’avn®ce:V©rsle rei®part,ldéfeiiiiduip,a.r un autre
igros.-d’Angloisyattaque et renverse Æout ce qui se i " i' jette -le .drapeau dans le
•fossé,,te vient au combat, et achève dfextermioer les entre mi s. m p g s bai e n t !àre or eidaUs
la place I a chronique compte jjus.qua quarante hommes tués de sa n; in dans cette
seconde ocu&jdHÂÿÿ
Cette journée , si glorieuse poiu lie Grand Ferré et pour ceux qui combattirent sous
ses yeux , lut terminée par les funérailles du capitaine ’Guillaume; on R i ncuidit -liesf
derniers honneurs avec la poippe ■( t l’appareil que les cotj^ojk lui L^permei^gnt.
L e s travaux Aa'Grand F erré -n’êtoi'ent point à le ur term e : OU'lui die; 'ûioùveaux
exploits ; il eut à combattre dès le lendemain une nouvelle troupe d?Anglois
i w m j m
iéjl^KbirSihir*^j nt&îSjfâ^lj; e m ^ <c'f ° 1 î^tu de-lne .pqijr
refîit'^Sè hônU o^tltiexl^y^|^f<]l.)|q§|lit111 dr pi^^mue In itf ; j >► U/TJtpft U de.îlMp
eW * Pi^thfe« »Ouïr* Brui jjl, PAU
g u e il, les chargea vivement , les 'enfonça , Et mordre la poussière au plus grand
nombre , et mit ËMùhli^^wiafiuttig^fel(^MiQil&hf%^d£ marque furent les seuls qiui
tinrent ferme ; le Grand F erré les enveloppa : mais respec tant leur valeur , il épargna
leur vie et les; ht' pfisonwiiers. C e fe t ici le Lifcéâêre et le motif d’un nouvel . i
dhéi-oism e ; ces prisowmiers:, jugeant dessentimens du Grand l'Vr/7'à.ppr. la grossie reté d e
s a figure et de sa taille, firent briller à si s yeux l’appât de l’or, et crurent obtenir
aisément leur liberté par une grosse Bm h m , d’argent ; mais ce paysan , aussi magnanime
que brave j.tejeta leurs ofFres , et leur répondit que d'aussi êrûkes ms éloièr
‘ " r r 'K & s ^ ' * f lé - - / t i ÿ,
j*. isejlf t* . , 4$ ‘ ^ y* r. ^ vc î- ifc ) 7"' tyn -/e A~ (y*
^ B o ^ p ja a ,b s l e, 111 ? L S A V f m j 1 ' ,1
- •l’iiîiî, u >• ol» J'la’fB J&’ jly /c ? " '
ÎÎM^oehté à 'jl^ w gw l» à. ajihtc
source très-fraîche ; mais saisi sur-le-champ de la fièvre , il se rendit a Rivecourt , ou
« M M L ï B i -i -mit aulits;;aip3ièisisiR ni 10WI • l i f l ' î l ) * *
■à cédé dieïsdn lût. L a nouvelle dé sa .inaladie , parveuBe biiepitot à C t e il, y causa,,
law UiViCit yhtpjrçe,,
.(Iaprès le bïâ|;ptrblie, que ee bi-ave paysan étoit tombé sans connoissanee et sans,
de sa personne ;■ mais le ur lâcheté fut une n o uvelle source de gloire pour lui.
p j ’W-y » j lH t l ! i i H |
i | i » | i . et prenfijejit :én. silence lé chemin de la maison d u nul J (h
(Un t nthju -fjé r «t.l j e tant
, et,»otite épi :wêe j^uitlaninioffiae le ur .appcôcke. Li Grand L'erré., frappé de et Lte
neuve lit cu'itde -sou Lit sans rép jndre , se couvre de ses hall ii( ,. prêt d -r ..L
‘ et 'w^iS^SÇVdtr liè rent h .p c h ^ ^ ^ d ^ ; | ê , | p i d .M ; ,
S p ^ S a v e z d inc le..Courage -dé-venir au nombre de douze .pour ëgofjgef;'un seul
» homme , que vous croyez hors de combat ; mais vous n< rai tenez :,pas encore, «t
'M|gji$Wjeri< wéiîiie-tou.-- u n i^ 1 uj-'é pQÿjljd fï®, K j If'1’
entier i s .,■ ret les proivéqiut au .eomhaU-'Les Anglpisé iv meeut il les .reçoit, a giandsl
irn iy^ r 'ifrn rh r , .euitee'.ëiiaq-saHS recevoir une blessure , et n t les aottei i n tinte ils
n’écliâpyèréin t qtle parce que le Grand JP '< rrè n’eut pas la force t le les poursuivre.
Die' r.eliorir chez lu i , ettrès-altérë , il se .gorgea d’eau Iraîche ; mais sa maladie fit
des pragr'è si rapides .qu’i l ' q u e l q u e s heures après. I l lut inhumé dans lp
■ yifnri|i‘fl‘é?icfe'’lJiiîti J j a i a j = f 1 hiarioivs^K Je. | ri v-ru tAet.fçè'jti
ides -peuples de tous les lieux voisins ; on .célëbroil sajint riiipire : on oubiluot^Kn <
tio %f»i dbc» i tn t-»quil«5^QJl,p )pf h'dprujla^st.i t'ttùd^ïeuYpjç.^.. - ^1 ’E
^ uW a e , dqr^genoyfiat^^de I f
■ défenseiar 'de la patriéjl’jcom nt te protecteui de son pays, cornu ,uu d^e^ptiitrnirÆo
ares Hjïttt roltt lirpu®1® -à ip
'tfîfc'TÀt.'rG
Evêaàküfte ■ÏWte^èV'v^ ; il, ,
i l