
ment soumise à l’action nerveuse ; mais elle accuse
et manifeste plutôt les effets de cette action,
parceque, placée comme elle est à l’extrémité de la
circulation vasculaire, la force d’impulsion centrale
qui n’y parvient jamais qu’affaiblie, n’y parvient
plus du tout dès qu’une cause quelconque
l’affaiblit plus encore. C’est ainsi que le sang
coule d’un jet continu saccadé dans la circulation
vasculaire, tandis qu’il oscille et hésite dans la
circulation capillaire ; c’est ainsi qu’il oscille dans
la circulation vasculaire même, quand elle est pres
de s’éteindre, et que cette circulation se rétrécit et
se concentre de plus en plus à mesure qu’elle
s’éteint.
“ En résumé, le système nerveux influe sur la
circulation ; il y influe par tout son ensemble ; il
y influe par ses diverses régions ; c’est surtout par
la circulation capillaire que ses moindres effets sur
la circulation générale apparaissent.
“ Mais quel que soit le concours du système
nerveux dans la circulation, ce concours n’est point
instantané, car ce système peut être détruit et la
circulation survivre un certain tems encore ; ni
immédiat, car comme chacun sait, un intermédiaire
particulier, le grand-sympathique, s’interpose entre
le système nerveux proprement dit et les organes
circulatoires.
“ La circulation ne dépend donc, encore un
coup, du système nerveux que d’une manière médiate
et consecutive ; et ce n’est pas lui qui
l’ordonne et la détermine, comme il ordonne et détermine
le mécanisme des mouvemens de conservation
que nous avons vus. ” 1
M. Flourens, in a recent memoir, published
in the Memoirs of the Institute, has stated it as his
opinion, that the power of the heart and circulation
is only impaired by the destruction of that
part of the nervous system upon which respiration
depends. This point will be discussed presently
more particularly.
I . O f t h e E x p e r im e n t o f R e m o v in g t h e
B r a in a n d S p in a l M a r r o w .
Having fully detailed, in the very words of their
authors, the conclusions deduced by Legallois, Dr.
Philip, and M. Flourens from their experiments,
1 Du Système Nerveux; Paris, 1824 : pp. 195—199.