
peut servir à expliquer l’intensité des forces du
coeur, et leur continuité non interrompue definis le
moment de la conception jusqu’à la mort.” 1
But the following extract, taken from the Report
of the Institute, relates more immediately to our
présent inquiry into the circulation in the batrachia.
“ Nous terminerons cet exposé des expériences
que M. Legallois a répétées devant nous, par celles
sur les animaux à sang froid, et dont les résultats
sont entièrement opposés à ceux qu’ont obtenus et
qu’ont tant fait valoir les plus zélés partizans de
Haller, et entre autres Fontana.2 L’auteur a ouvert,
d’une part, le crâne, et de l’autre, la poitrine d’une
grenouille, et mis le coeur bien à découvert, puis il
a fixé solidement l’animal ; 3 et pendant qu’un de
nous observait les mouvemens du coeur avec une
montre à secondes, il détruisit le cerveau et toute
la moëlle épinière, au moyen d’un stylet introduit
par l’ouverture du crâne. A l’instant, les mouvemens
du coeur se sont arrêtés ; ils n’ont recommencé
1 See OEuvres de Legallois, à Paris, 1824, pp. 143, 144.
2 Mém. sur les parties sensib. et irritab. Tome III, pag. 231.—
Traité sur le vénin de la vipère, etc. Florence, 1781. Tome II, pag.
169—171.
3 Mém. sur les parties sensib. et irritab. Tome III. pag. 233.—
Traité sur le vénin de la vipère, Tome II. pag. 171.
qu’au bout de quelques secondes, et leur rhythme
n’était plus du tout le même ; ils étaient plus
fréquens qu’avant la destruction de la moëlle. La
même expérience faite sur cinq grenouilles, a constamment
donné les mêmes résultats. Les mouvemens
du coeur n’ont pas été suspendu le même
nombre de secondes dans toutes, mais la suspension
a toujours été très marquée ainsi que le changement
de rhythme ; nous ajouterons que l’amputation
des cuisses dans des grenouilles dont la moëlle
venait d’être détruite, n’a point fourni de sang, et
que les salamandres décapitées après une opération
semblable, n’ont point saigné non plus ; tandis
que, dans l’un et dans l’autre cas, il y avait
hémorragie quand la moëlle épinière était intacte.”1
Dr. Philip takes a totally different view of the
subject. He contends that the difference of the
effects observed in Legallois’ experiments, between
removing and destroying the brain and spinal marrow,
arises entirely from the difference in the mode
of operation or experiment. The brain was simply
removed ; the spinal marrow was destroyed or
crushed. Dr. Philip proceeds to state that either
1 See Legallois, OEuvres, à Paris, 1824. pp. 257—258.