
pour leur mouvement, que d’une espèce d’oscillation,
de vibration insensibles des parois vasculaires.
C’est là même ce qui distingue essentiellement les
deux espèces de contractilités organiques. L’une
ne s’exerce que sur les fluides en masse, comme sur
le sang, les alimens, l’urine, etc. L’autre fait
mouvoir les fluides divisés en petits filets ; elle
préside à la circulation capillaire, à l’exhalation et
à la secrétion. L’influence de la première est donc
spécialement réelle partout où il y a une grande
cavité, comme l’estomac, la vessie, les intestins;
celle de la seconde n’a lieu que sur les petits vaisseaux.
Tant que le sang est en masse un peu considérable,
il est donc inévitable que le coeur soit son
agent d’impulsion, les artères ne pouvant l’être, vu
leur défaut d’irritabilité. Quand il est en filets très-
petits, alors il se meut par la contractilité insensible
des vaisseaux. Voici donc le rôle que joue cette
dernière dans le système à sang rouge : 1°. elle
existe dansles troncs, les branches and les rameaux ;
mais son effet est nul, tant celui du coeur est marqué.
2°. Ce dernier s’affaiblissant dans les ramus-
cules, le sien commence à avoir de l’influence. 3°.
Enfin le coeur cessant d’agiter le sang dans le
système capillaire général, la contractilité organique
insensible ou la tonicité, reste seule pour cause
de mouvement. ” 1
I shall now quote the opinion of a man, who,
in his investigation into the nature of the vascular
system and the powers of the circulation of the
blood, must rank second only to Harvey himself—
I mean Mr. Hunter. He gives the following
recapitulation of his opinions :—
“ The first cause of the blood’s motion in a
vein of a quadruped, is the force of the heart ;
for I think we must suppose that the heart can,
and does carry on simple circulation ; because in
paralytic limbs, where voluntary muscular action
is totally lost, and where, I conceive, the involuntary
is very weak, the circulation is continued,
although, I believe, with much less velocity than
in perfect and sound parts : besides, we have observed,
that the arteries continue the motion of the
blood in them where the heart either fails to do
it, or where an increased motion may be wanted.
The arteries, therefore, will assist the heart in
propelling the blood through the veins ; however,
it is assisted by collateral causes. The second
cause is, their muscular contraction ; which most
Anatomie Générale. Tome I. pp. 326—330.