
quatrième section de la troisième dissertation auxquelles
je renvoie le lecteur. Mais quelles sont
les causes qui secondent l’activité de cet organe,
dans la force et la vélocité dont jouit le fluide
artériel et veineux ? La plus puissante consiste
peut-être dans l’action contractile des artères
et des veines pourvues, d’après l’observation
de J. Hunter et de Scarpa, d’un tissu fibreux,
d’autant plus ferme et compacte, qu’elles sont
situées moins près du coeur ; en sorte que le sang,
à mesure qu’il s’éloigne de ce muscle et perd
ainsi du mouvement qu’il en a reçu, trouve dans
les vaisseaux mêmes une force qui répare les
pertes de ce mouvement, affaiblit les obstacles qu’il
rencontre, conserve et maintient sa vitesse primitive,
au milieu des plis et des replis, des tours et
des contours des rameaux capillaires qui n’admettent
à-la-fois qu’une seule série de globules rouges :
c’est au moins la conséquence la plus vraisemblable
qu’on puisse tirer de ce fait anatomique, que j’ai
eu plusieurs fois occasion d’observer.” 1
It is plain that Spallanzani fell into the error
of supposing that because the circulation can
1 Expériences sur la Circulation; pp. 404, 405.
be continued by the agency of the heart alone,
it therefore is continued by the heart alone.
Bichat appears to have been peculiarly unhappy
in the view which he took of the powers which effect
the circulation of the blood. He first denies that
the influence of the heart extends beyond the
minute arteries ; he then denies that the arteries
themselves possess any contractile power ; and
lastly, he ascribes an influence to the capillary
vessels, of which we seek in vain for any satisfactory
evidence. He observes: —
“ De tout ce que je viens de dire, il résulte, je
crois, bien évidemment, que dans le battement des
artères, le coeur est presque la seule puissance qui
mette le fluide en mouvement; que les vaisseaux
sont alors pour ainsi dire passifs ; qu’ils obéissent
au mouvement qui leur est communiqué, mais
qu’ils n’ en ont point par eux mêmes de dépendant
au moins de la vitalité. Aussi la nature a-t-elle
choisi pour tissu artériel, un de ceux de 1’ économie
où la vie est la moins prononcée : autant le coeur
est remarquable par ses propriétés vitales, autant les
artères le sont peu sous ce rapport.”
“ Le coeur est donc la cause essentielle du pouls ;
c’ est lui qui met tout en jeu dans le mouvement
F