
after the excision of the heart he ascribes to derivation,
gravitation, attraction, and nervous irritation,
and adds that the supposed power of
suction of the capillaries is not proved by his
experiments.
But it is to Spallanzani and his translator M.
Tourdes, that we are chiefly indebted for the state
of opinion respecting the powers which move the
blood, prevalent at that period.
Spallanzani observes :—“ Quoique Haller pense
que les effets de la systole du coeur ne s’étendent
point jusqu’au système veineux, il est néanmoins
persuadé, contre le sentiment de plusieurs auteurs,
que la circulation du sang dépend entièrement ou
en très-grande partie de l’action de ce viscère.”
“ Mes expériences me paraissent établir cette
vérité d’une manière si frappante, que j ’espère en
convaincre le lecteur le plus sévère. Je vais
d’abord démontrer l’insuffisance des causes qu’on
voudrait associer à la puissance du coeur : elles
sont plus ou moins nombreuses suivant l’opinion
des physiologistes.
“ Les uns ont recours à la contraction des artères ;
les autres à l’attraction des vaisseaux capillaires ;
d’autres à une force vibratile ou oscillatoire des
parois vasculaires, produite par le stimulus du sang ;
quelques-uns enfin prétendent que 1 air contenu
dans les artères et les veines raréfié par la chaleur
du sang, seconde puissamment l’activité du coeur.’
“ On ne peut nier que l’hypothèse de l’attraction
et de la force oscillatoire ne soit très-ingénieuse
: mais si les vaisseaux éprouvaient les effets
de ces deux puissances, c’est-à-dire une alternative
de contraction et de dilatation, et une accélération
de vitesse, l’un et l’autre phénomènes devraient être
sensibles ; néanmoins le résultat de toutes mes observations
établit une parfaite immobilité dans les
parois des rameaux capillaires, et un retard plutôt
qu’une augmentation de vélocité dans le fluide qui
s’y meut.
“ Le témoignage des yeux nous apprend ensuite
que le cours du sang est indépendant de la contraction
des artères, puisqu’elle n’est visible chez
plusieurs animaux que dans les plus gros troncs, et
que dans ceux qui viennent de naître, et dont la
circulation est apparente, on n’apperçoit aucun
indice de systole et de diastole dans tout le système
des vaisseaux. L’insuffisance de ces théories démontrée,
il est facile de prouver que la circulation
du sang dépend uniquement de l’action du coeur.