
tiquée dans la moelle épinière. Il en a été de même
de la veine pulmonaire.
“ Exp. CXVII. Sur plusieurs salamandres.
Les lésions les plus graves du cerveau, la rescision
même de ce viscère n’ont rien changé à la circulation
dans les vaisseaux pulmonaires et mésentériques.
“ Exp. CXVIII. Sur deux salamandres. J ’ai
enfoncé la pointe d’un stylet dans le canal de
l’épine, et détruit presque toute sa substance pulpeuse,
sans que le cours du sang se soit dérangé
dans les vaisseaux des poumons et du mésentère.
“ Exp. CXIX. Sur plusieurs grenouilles. J’ai
répété avec un égal succès les expériences CXIY,
CXYI, CXVIII.” 1
The subséquent short account of a similar ex-
periment is taken from Fontana :
“ Qu’on ouvre la poitrine à un animal à sang
froid (cette expérience est sujette à moins d’incertitude
dans ces animaux, que dans ceux à sang
chaud, chez lesquels l’effet est cependant le même)
et qu’on stimule de la manière qu’on voudra les
nerfs qui vont au coeur ; ce muscle n’accélérera
1 Expériences sur la Circulation ; ouvrage traduit par J. Tourdes.
Paris. 8vo. pp. 338—343.
pas pour cela ses contractions s’il est en mouvement,
ni ne reprendra ses mouvements s’il est en
repos, quoiqu’il soit encore en état de se contracter
au moindre choc qu’essuyent ses fibres. On aura
beau insinuer de longues épingles dans le canal
vertébral, déchirer la moelle épinière, et le cerveau :
Le coeur demeurera insensible à tout : Les nerfs
qui vont au coeur ne sont donc en aucune manière
les organes du mouvement de ce muscle, comme
ils le sont certainement dans tous les autres
muscles. Ils ne pourront donc jamais lui causer
aucune altération sensible, quelles que soient les
affections de l’animal. L’expérience est certaine,
et la conséquence est directe.3 ” 1
Dr. Whytt’s experiments were published in the
Edinburgh Physical Essays, but they are alluded to
in his well-known work on Nervous Disorders2
in the following express terms:—“ The regular
alternate contraction of the hearts of frogs, for
five or six hours after decollation and the destruc-
K “ Cette importante vérité a été démontrée par l’Auteur, dans son
traité sur la Physique animale, Tome I. p. 92. publié en Italien
à Florence, en 1775. ”
1 Sur le Vénin de la Vipere; par M. Felix Fontaine. Florence,
1781, Tome II. p. 169.
2 Second Edition ; p. 7, note.