
The last author whom I shall quote is M.
Flourens. His deductions from his experiments
are expressed in the following terms :
“ Ainsi donc, la circulation, soutenue par 1’insu-
flation, survit, chez les animaux adultes, à la
destruction totale du système nerveux, et, chez les
animaux voisins de leur naissance, elle survit à cette
destruction, même sans le secours de l’insuflation.
La circulation ne dépend donc ni immédiatement, ni
instantanément, ni essentiellement de ce système.
“ Mais sa dépendance, pour n’être qu’éloignée et
consécutive, n’en est pas moins réelle.
“ A mesure que la destruction du système
nerveux s’opère, la circulation se concentre et
s’affaiblit. D’abord, la circulation capillaire sous-
cutanée s’éteint ; puis celle des vaisseaux les plus
excentriques-; il ne reste bientôt plus que la circulation
des troncs voisins du coeur.
cf Le système nerveux concourt donc à l’énergie
et à la duréee de la circulation: caT, à mesure
qu’il se détruit, elle s’affaiblît; et au bout d’un
certain tems qu’il est tout-a-fait détruit, elle est
tout-a-fait éteinte.
*c En second lieu, il concourt à cette énergie
et a cette durée non seulement d’une manière
BRAIN AND SPINAL MARROW. 115
générale et absolue, mais encore d’une manière
spéciale et déterminée : car lorsqu’une région déterminée
du système nerveux est Seule détruite
c’est toujours dans les seules parties correspondantes
à cette région que la circulation se montre
surtout affaiblie. Il y a donc une influence
générale, c’est-a-dire de tout le système sur
toute la circulation ; et des influences locales et
partielles des diverses régions de l’un sur les
diverses régions de l’autre. Enfin, dans tous les
cas, la destruction complète du système nerveux
affaiblit tellement l’ensemble de la circulation, que,
quelque tems que la circulation vasculaire survive
encore, la circulation capillaire sous-cutanée est
toujours presque instantanément éteinte.
“ Ce dernier point est remarquable: car il a
porté quelques auteurs à regarder la circulation
capillaire, ou comme absolument indépendante de
la circulation générale, ou comme plus soumise
qu elle a 1 action nerveuse, ou même comme exclusivement
soumise a cette action : toutes suppositions
qui ne reposent, je crois, que sur une simple
apparence.
“ La circulation capillaire n’est ni plus spécialement,
ni plus radicalement, ni surtout exclusive