
 
		vert  dans  le  milieu.  On  voit,  dans  le Haut  de  la  coupe,  la  
 face  représentée  en  plan,  dans  la'•‘fig.  z ,   sur  la  ligne  I ii.  
 Fig.  5.  Coupe  transversale  prise  sur  la  ligne  E F ,  fig-.  ‘J.  On  y   
 remarque  les  corridors  élevés  qui  entourent  le  sanctuaire,  
 comme  dans  le  petit -temple  de  KarnaL 
 En  a  et  ï>,  on  voit  les • niches  du  sanctuaire  aujourd’hui  sans  
 portes,  marquées  des  mêmes  lettres  dans  [e  plan  (Voyez fig.  /  ).  
 Ces'-niches  Sont  Couronnées  de  petits  ubteus-,  et  le  tout  est  encadré  
 par  une  corniche générale,  composée  de  ces mêmes-  serpens  plus  en  
 grand. 
 Sur  le  mur  du  fond,  en  C ,  est  une  pierre  deux  fois  plus  haute  
 que-  les  autres,  qui  paroît  avoir  été  mobile.  Les  joints  des  pierres  
 de  cette  muraille'  sont  la  plupart  obliques.  -Dans  le  haut  de  la  
 coupe,  on- voit'deüx  figtfres Égyptiennes  en bas-relief,  sculptées  au  
 fond de la terrasse  (ÿoyez Jzg. 2, en  e , a )   ;  entre elles deux,  étoit  une  
 niche  dônt  les  parois sont ¿brisées. 
 Nota.Les^ deuS _nichgs>.en  CQgpeV. à  l’otage  inférieur. auroient dû  être  
 couronnées,  dans' la^griiyure? du  ipêni^prdfil que  dans  la jîg.  6.  (Voyez 
 H  S B  a.)  " 
 Fig.  6.  Coupe  transversale  du  sanctuaire,  prise  sur  la  même  ligne  
 que la  précédente, mais en  regardant l’entrée extérieure.  Cette  
 figure  fait  voir»en  élévation  les  deux niches  e ,  e   ,  décorées  
 en  forme de monolithe*,  près  de  la  porte* du  sanctuaire, et  en  
 coupe,  les  deux  niches  e e r.  (Voyez  fig.  / .) 
 Fig. y.  Coup’e  longitudinale  faite  sur  la  ligne  G  H -, fig-  /. 
 Ce  qui a  été  dit  des figures  précédentes  dispense  d’entrer  ici  dans  
 beaucoup’ de  détails  :  on  se  bornera  à  faire  remarquer  le  point  a  
 correspondant  à da pierre mobile marquée  en  C , fig. y;-  le  point  b ,  
 où  étpit‘Ià«pjerre  qu’on  enfevoit  à  volonté  pour  s’introduire  dans  
 le  couloir”placé  derrière  le  sanctuaire;  l’escalier  f  conduisant  à  des  
 souterrains  aujourd’hui  encombrés,  et  la  partie  g ,   qu’on  a  forcée  
 pour  découvrir  des  issues  secrètes. 
 C.  Colonne  en  partie  subsistante.  (Voyez  en  Stfig-  i -   ) 
 d.  Reste  de  construction de  l’enceinte.  On  n’a  pas  cru  pouvoir  
 se  permettre  ici  aucune  espèce  de  restauration. 
 e.  L’une  des  niches  marquées  en  d , fig.  /. 
 h-.  Petite  colonne  en  c , fig.  2. 
 i.  Partie  brisée.  ( Voyez fig.  4 ,   y ,  S.) 
 k   k .  Niveau  actuel  de  l’encombrement  intérieur  dans  la  première  
 salle. 
 1.  Emplacément  des  degrés  antérieurs  ou  de  la  rampe. 
 m .  Niveau  de  l’encombrement  extérieur. 
 Fig.  8.  Détail  des  sculptures  en  bas-relief qui  décorent  le  fond  de 
 *  l’étage supérieur. (Voyez-en  e , a , fig.  2.) 
 Fif.  o.  Frâgm'ent  de  bas-relief  trouvé  à  terre  sur  la  terrasse;  ce  
 fragîhent «appartient  évidemment  au  personnage  de  droite  de  
 la fig-  La pierre  où étoit  la  partie  supérieure de  la  coiffure,  
 est  encore  en  place,  -mais  soulevée. 
 Fier.  10.  Détail  d’une  sorte  de  colonne  basse,  adossée  à  une  face  
 latérale  de-la  pièce  I ,   fig.  2 ,  en  c .  Le  haut  du  fût  est  
 comme*  cannelé.  Ce  fragment  est  vu  dans  le  sens  de  la  
 ligne  a b ,   même figure.  On  n’a représenté  qu’un  arrachement  
 de  la  muraille, qui, de  ce  côté,  est  démolie  en  partie. 
 Fig.  1«.  Une  des  pierres  tombées  devant  la  façade  du  temple,  et  
 marquée,.comme elles  le  sont  toutes, d’une  sorte  de chevron.  
 (Voyez  la  planche  69,fig.  2 .) 
 Fig.  12.  Fragment  d’une  des. colonnes  renversées ;  ce  tambour porte  
 la* même  rfiarque -que les  autres  pierres.  (Voyez  ibid. ) 
 Fig.  13.  Fragment  d’inscription  Grecque  trouvé  sur  une  des  pierres  
 accumulées  devant  la  façade.  (Voyez  ibid. ) 
 Fig.  1 4 .   Plan  d’un  petit  temple  à   jour,  situé  vers  le  nord-est  du  
 Qasr  Qeroun,  dans  un  endroit  où  il  y   a  beaucoup  de  
 ruines  appelées  Beled  Qeroun ;  sa  forme  est  analogue  à  celle  
 du  temple  carré  de-JPhihe,  et  de  quelques  autres  édifices  
 Égyptiens. II  reste  encore  des  pans  de  murs  assez  élevés. 
 Fi<r.  15.  Plan  d’une  porte  d’entrée  qui  se  trouve  au  même  endroit,  
 et  qui  paroît  avoir appartenu  à  un  assez  grand  édifice. 
 Fig.  1 6 ,   1 7 ,   1 8 .   Plan,  élévation  et  coupe  d’un  dessus  d’autel  
 trouvé  sur  le  Sol,'  au  nord-ouest  du  temple  :  les  ornemens  
 sont  d’une  foible  exécution;  le  style  paroît  plutôt  Grec  
 qu’Ëgyptien. 
 P L A  N C H E   7 1 . 
 V u e   et  D éta ils  de  l ’Obélisque  de  Begyg. 
 Fig.  1.  Vue  de-  l'obélisque  et  du  viHage  de Begyg.  Sur  le  premier  
 plan-  est  l’obélisque  rénversé  à  terre  :  à  droite  »est  un  santon ;  
 à  gauche,’une  caravane  sortant  du  bois  de  palmiers  qui conduit  
 à* el-Garadoû;  dans  le  fond,  est  le  village  de  Begyg.  
 Fig.  2.  Plan de l’obélisque,  pris par en-haut. La  matière du monument  
 est  le granit. C e dessin exprime la forme particulière du sommet,  
 qui est terminé par une surface cylindrique  à  base presque parabolique  
 ,  au  lieu du  pyramidion  ordinaire. 
 On  voit,  au  milieu,  les  projections  horizontales  des  surfaces  
 gauches,  produites  par  le  renfoncement  de  la  partie  moyenne  ,  en  
 forme  d’entailles  arrondies  en  tout  sëns. 'II  est  probable  que  cette  
 partie  supportoit  quelque  ornement  qur  a  été  enlevé. 
 Les  deux  côtés  de  ce  singulier  obélisque  sont  de  dimensions  très-  
 diiférentes,  et  presque  sous-doubles. 
 Fig.  3.  Elévation  de  l’obélisque  Vu'sur  le  plus  grand  côté;  les  colonnes  
 perpendiculaires, au-dessous des cinq tableaux, sont remplies  
 d’hiéroglyphes  qu’on  n’a  p.u  dessiner. 
 Fier.  4.  Elévation de  l’obélisque  vu sur le petit côté  :  on  n’a  pu copier  
 les  figures  qui  sont  sculptées  sur  cette  face. 
 Fig.  ç ,  6.  Détails  de  la  partie  supériéure  de  l’obélisque  vu  sur  le  
 grand  et  sur  le  petit  côté. 
 Fier.  7 .   Partie  supérieure  de  l’obélisque  en  perspective,  montrant  
 l’entaille  pratiquée  au  sommet. 
 F A Y O U M   E T   E N V IR O N S .  
 P L A N C H E   7 2 . 
 i , 2 .   V u e s   de  deux  Pyramides  en briques,  a  l ’est du  Fayoum. 
 —   3.  Pyramide  de  Meydoutieh.  —   4 -  Pyramides  d'el- 
 Metânyeh.  —   5  ,  6.  Pyramides  de  Saqqârah. 
 Fig.  1.  Vue  d’une  pyramide  en  briques  crues,  à  l’est  de  la  province  
 du  Fayoum  et  au  nord  du  canal  d e   Joseph ;  cette  vue  
 est  prise au  bord  du  canal,  vis-à-vis Haouârat  cl-Soghâyr. 
 Le monument  est  entièrement  dans  le  désert,  et  bâti  sur  un  plateau  
 élevé  et  sablonneux ;  les  dimensions  de  cotte  pyramide  sont  
 plus  grandes que  celles  de  la  pyramide  d’el-Lâhoun,  et elle  est  beaucoup  
 mieux  conservée.  (Voyez   la fig.  2.  )  La  longueur  de  la  base  
 est  de  1 1 0   mètres,  et  la  largeur,  d’environ  60. 
 On  droit  que  cette,pyramide  est  celle  qui,  suivant  les  auteurs,  
 étoit  auprès  du  labyrinthe. 
 E X P L I C A T I O N   D E S   P L A N C H E S . 
 Fig.  2.  Vue  d’une  pyramide  en  briques,  plus  à  l’est que  la  précédente, 
   et  voisine du  village d’el-Lâhoun,  qui  a donné son nom  
 à  cette  pyramide :  elle  est  également  dans  le  désert. 
 Dans  la  partie  inférieure,  sont  différentes parties  de  constructions  
 en  pierre  de  taille,  qui,  vraisemblablement,  ont  servi  de  noyau  
 et  d’appui  à  la  masse  de  briques.  La  sommité  est  fort  dégradée;  
 il en  est de même  des  arêtes  et des  faces,  et  l’on y  monte  assez  facilement. 
 La  dimension  de  cette  pyraTnide  est  de  60  mètres  de  base ;  ce  
 qui  reste  visible  de  la  hauteur  actuelle,  a  environ  20  mètres.  Le  
 massif éleve  sur  lequel  repose  la pyramide,  et  qui  paroît  en  grande  
 partie forme par  ses débris,  a  80 mètres de  longueur  et  6  à  7 mètres  
 de  haut.  La  largeur  du  sommet  est  de  18  mètres.  Chaque  brique  
 a  o,n,4  de  largeur  sur  o“ ,i4 ,  et  o" ,2 i  dans  les  autres  dimensions.  
 Fig-  3.  Pyramide  de  Meydouneh,  tirant  son  nom  d’un  village  qui  
 est  à  une  lieue  et  demie  du  Nil. La  vue  est  prise  des  environs  
 de  Raqqah  el-Kebyr. 
 Cette  pyramide se  voit  de  fort  loin,  parce  qu’elle  est  élevée  sur  
 un  massif  considérable  qui  a  lui-même  la  forme  pyramidale ;  on  la  
 remarque  encore  à  cause  de  sa partie  supérieure,  qui  est  en  retraite 
 j  sur  la  partie  inférieure,  et  qui  est  tronquée.  La  pyramide  entière 
 J  est  en  pierre  de  taille. 
 j  Fig.  4.  Vue des pyramides d’el-Metânyeh,  ainsi  appelées  d’un village 
 J  dont elles  sont peu  éloignées.  Cette  vue  est prise des bords du 
 ¡ j  Nil,  à la  hauteur  du  village. Elles  sont encore assez  bien con- servées ;  la plus  grande est  bâtie sous deux inclinaisons, comme  
 plusieurs  de  celles  de  Saqqârah.  ( Voyez fig.  y .et  6. ) 
 Fig.  5.  Vue  d’une  des  plus  grandes pyramides  de  Saqqârah,  prise  
 du  Nil. 
 \  La  différence  d’inclinaison  entre  la  partie  inférieure  et  la  partie  
 |  supérieure  est  ici  extrêmement  forte  et  remarquable  :  la  seconde 
 |  est  comme  un  pyramidion  posé  sur  la  première.  II  est  probable 
 |  que  les  constructeurs  s’étant  aperçus  qu’ils  avoient  commencé  la 
 |  pyramide  sous  un  angle  trop  ouvert, *et  qu’elle  exigeoit  trop  de 
 (  temps et  de  depense,  ont  imaginé  de  l’achever  sous  une  inclinaison 
 î  moins  grande. 
 1  Fig.  6.  Vue  des  dernières  pyramides  de  Saqqârah  au  midi,  prise 
 des bords  du  Nil.  La  construction  qui  est  vers  la droite,  est 
 j  tellement  ruinée,  qu’on  pourroit douter  si  cette  masse a  été 
 une  pyramide. 
 F IN   D U   V O L U M E   IV .