T H í s B E S. [ M E D Y N E T - A B O U ] .
P L A N C H E 1 4 -
V u e intérieure du Péristyle du Palais.
Le point de vue Je cette planche est marqué en B ,/>/. 2, A . vol. II.
1. Faces intérieures des ,piiIÎers\cariatides, qui forment la galerie de
Test du péristyle. , f .
f j Goibnnës encore élevées sur leurs.bases, qui paraissent avoir tait
partie d’une église construite au milieu du péristyle.
а. Galerie sud du péristyle.
4- Galerie nord du péristyle.
Fond de la galerie de l’ouest du péristyle.
б. Sommets "élevés de la chaîne Libyque.
7. Débris d’architecture Égyptienne.
8. Débris de colonnes et de chapiteaux dans le style Grec ou Ko-
r main.
9. Artistes Français occupés â contempler ies ruines.
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V u e du Pavillon, prise au nord du Temple.
Cette vue est prise d'un point élevé marqué en C , pl. z, A . vol. II.
t . Façade postérieure du temple. Elle forme le premier plan du
tableau : elle est encombrée aux deux tiers de sa hauteur par
des débris de briques crues provenant des habitations anciennes
et modernes. Le fiiyantde la partie supérieure n’est autre chose
que la terrasse du temple, sur laquelle on aperçoit des artistes
Français occupés à dessiner les ruines.
2. Second pylône des propylées.
3. Premier pylône des propylees. ^ ^
4. Pavillon. Le dessin en présente les faces exposées à l’ouest et au
nord. L’édifice a son sommet couronné d’espèces de créneaux;
sa distribution intérieure et les baies de ses croisées ont quelque
analogie avec nos maisons Européennes,
j . Artiste Français occupé à dessiner les ruines.
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P l a n , Élévation, Coupes et Détails de Bas-reliefs du Pavillon.
Fis. t. Plan du pavillon et des constructions qui le précèdent, pris à
la hauteur de la première assise visible. (Voy. fig. s, au point c.)
a,a. Chambres pratiquées dans les massifi antérieurs et formant plusieurs
étages.
b ,b . Corridors étroits qui paraissent avoir servi à communiquer au
pavillon.
Les parties teintées en noir plein sont les seules entièrement exis-
tantes; les autres ont été en grande partie démolies, ce qui a mis à
découvert l’intérieur des chambres et des corridors. Vers le point F,
il y a un arrachement de mur qui formoit probablement partie Æune
enceinte dont on voit en avant la porte d’entrée, gravée en teinte
Jiâle; les massifs de cette porte sont enterrés presque entièrement dans
le sable. , _ _ , ,
Fig. a. Élévation de la face antérieure marquée en t b sur le plan.
C,C. Niveau de l’encombrement.
’ Les décombres cachent actuellement tout le bas de cette façade jus-
qu’à la hauteur indiquée. On a restitué cette partie inférieure d’après
la proportion ordinaire des portes Égyptiennes, mais sans y figurer
les ornemens qui décoroient sans doute le bas des deux massifs antérieurs!
Les deux sujets que l’on y voit sculptés sont presque en dcmi-
relief; ce que l’on ne voit dans aucun bas-relief Égyptien : la sculpture
en est extrêmement soignée ; enfin la blancheur et la finesse de la
pierre ne sont pas moins remarquables que la sculpture. La partie-supérieure
des massifs étant tout-à-fait détruite, on n’a.pu en restaurer les
ornemens. /
On remarque à droite et .à gauche des bustes vus de profil, placés
à diverses hauteurs et supportant des pierres saillautes en forme de
consoles ; on les voit de face dans la figure } .
Le sol du pavillon paroît avoir .été plus élevé que celui du temple
situé au .nord. (Voyez pl. 4., A . vol. II.) -On n'a pu faire de fouilles
au pied du premier pour mesurer la différence; mais on a constaté
que la terrasse du temple est de niveau avec le linteau de la porte du
pavillon. (Voyezfig .} , au point d.)
Nota. Le mur d’enceinte placé en F sur le plan n’a pas été marqué sur
l’élévation, faute de mesures précises.
Fia. 3. Coupe longitudinale sur la ligne AB du plan.
C,C. (Voyez f ig . 2 . ) •
d. Ce linteau de porte est de niveau avec la terrasse du temple qui
est au nord du pavillon.
Le haut de l’édifice est restauré comme dans l’élévation ; le plancher
du deuxième étage du pavillon ne subsiste plus : il a été également
restauré.
Tout ce que l’on voit d’ornemens et de caractères, hiéroglyphiques
dans cette coupe, a été fidèlement copié sur les lieux. (Voyezpl. 17,
fia-. 2 , y , 3 . ) On n’a représenté dans la gravure que ce qui subsiste,
et l’on ne s’y est permis aucune autre addition que le prolongement
des lignes de l’architecture ; le style de décoration de ce monument
est en effet si extraordinaire, qu’il serait impossible de restaurer les
ornemens avec une suffisante vraisemblance. Le parti qu on a pris à cet
égard, est la cause des parties lisses qu’on voit dans le dessin : on
remarque aussi dans la disposition des ornemens une irrégularité qui
n’a point d’autre exemple dans les constructions Égyptiennes ; la même
irrégularité se retrouve dans tout le monument..
La partie à droite de cette coupe est privée de cotes, parce que le
dessin original a été construit au compas sur les lieux mêmes.
Fig. 4. Coupe du pavillon sur la ligne C D du plan.
C,C. (Voyez f ig . 2 . ) , , r 1
La restauration inférieure est motivée comme la prececlente. Au-
dessous du plancher du deuxième étage, on voit deux trous qui ont
un décimètre et demi environ [6p° à 8po] de profondeur : les tableaux
et les ornemens du deuxième étage sont plus en grand dans la
planche ty . .
F ig . 5, 6 . Ces deux sujets sont sculptés sur les faces latérales - des
constructions antérieures, à droite et à gauche ; un guerrier
offre aux dieux, sur un autel, la fleur du lotus, et il fait des
libations. On n’a pu recueillir tous les détails de ces tableaux
qui sont un peu dégradés.
P L A N C H E 17.
1. C o u p e du second étage du Pavillon. — 2 , 3 , 4* 5» 7'
Détails de Coupes et de Sculptures du Pavillon.
Fig. 1. Détail en grand de la face orientale de I intérieur du pavillon,
au second étage. (Voyez planche précédente, fig. 4.)
La frise très-riche que l’on voit au-dessus du plafond, composée de
perles, de fleurs de lotus renversées, d’hiéroglyphes et de serpens,
fait tout le tour de la salle : elle est la même au premier étage, à l’ex*
ception des caractères hiéroglyphiques. Les tableaux qui sont à droite
et à gauche de la fenêtre, renferment des sujets dont on ne voit les
analogues dans aucun autre édifice d’Égypte : ils paraissent représenter
un guerrier caressant une femme qui lui offre des fruits. Le défaut de
E X P L I C A T I O N D E S P L A N C H E S .
perspective semble ici eneç^e plus choquant que dans les autres bas-
reliefs Égyptiens, par la raison qu’on a voulu y exprimer, non.plus
une scene grave et religieuse, mais un sujet gracieux. Ces deux ta-
. bfeaux prêtoient à une composition plus agréable ; mais iï leur reste
encore de quoi intéresser,
Les coupes et les fleurs de lotus disposées en colonne dans le tableau
de gauche, forment aussi une'décoration toute particulière. On peut
en dire autant de la frise supérieure. Les hiéroglyphes placqs sous les
fleurs de lotus de cette frise, se répètent symétriquement à droite et
à gauche du signe du milieu : on a déjà cité des exemples de ces inscriptions
symétriques. (Voye^ l’explication des planches du premier
volume d’Antiquités, planche 43, fig. 2.)
Fig. 2. Détail dune inscription hiéroglyphique, grayée en petit dans
la planche précédente, fig, 3.
Fig. 3. Détail en grand d’un fragment de la coupe longitudinale,
(Voyez planche précédente, fig. 3 .) La frise de serpens et le
cadre qui la supporte sont ajustés avec assez d’élégance. Les
hiéroglyphes de ce fragment sont exacts et complets : il faut
remarquer, dans les bustes qui supportent la console, deux
sortes d’armures différentes appliquées sur le corps.
Pig. 4- Bas-relief de formé circulaire, situe dans un enfoncement au
pied de la face du pavillon qui est du côté A. (Voyez planche
précédente, fig. /.) Ce bas - relief répondoit probablement au
dessus d’une porte servant d’issue vers le palais, et aujourd’hui
enterrée sous les décombres : une partie des figures est effacée ;
les hiéroglyphes en sont très - remarquables. Parmi les signes
de la bande inférieure, il y a un petit édifice crénelé, qui
retrace la forme du pavillon lui-même.
Fig. 5. Détail en grand d’une partie de la coupe longitudinale. (Voy.
planche précédente, fig. 3.) La partie à gauche est la face méridionale
de l’intérieur du pavillon, au second étage. La frise
supérieure est la même que celle de la figure 1 : il ne reste
de l’inscription hiéroglyphique, placée au-dessous, qu’un petit
nombre de caractères dégradés. Le sujet à droite de la fenêtre
est détruit. Les ornemens du tableau de la fenêtre en coupe
sont d’une forme singulière : celui d’en haut représente un grand
médaillon couronné par des pétales de lotus; celui d’en bas,
qui est un peu altéré, ressemble beaucoup à un ornement
qui est répété entre les fleurs de lotus de la frise supérieure,
(Voyez figure 1. )
Dans la partie de ce détail qui suit vers la droite, on voit une
figure d’Harpocrate dont la partie inférieure est dégradée : elle étoit
probablement assise comme on l’a représentée dans la planche précédente.
Les hiéroglyphes qu’on voit au - dessous ont été fidèlement
copiés ; mais on n’a pu recueillir que les premiers signes des deux
grandes colonnes verticales qui sont indiquées près de la fenêtre. Le
| Séme § M à genoux est une figure très - digne d’attention, principalement
par la petite huppe relevée qui surmonte sa coiffure; une
étoile est devant lui, et il y.en a ujie autre parmi les hiéro-
qui sont au-dessus de ses mains. On a déjà fait remarquer cette
dans la Description d’Edfoû' (chap. V, pag. 30). II y en a une
toute pareille et en face, dans le bâtiment qui est vis-à-vis.
Fig. 6. Petit .détail isolé, copié sur une des faces du pavillon : on la
1 dessiné à causé de sa forme bizarre ;; il a quelque analogie avec
les coiffures Égyptiennes ; un symbole très-commun y est répété
)" ' '• i| trois-'fgi^^ ^
I P'ë' 7‘ ^ ue tro*s quarts du groupe de figures représenté en face
dans la. figure 3. Ce dessin fait voir que les figures posent sur
la dalle saillante par le plat de la main'. On n’a pas vu, dans les
autres groupes de figures semblables, les. corps vêtus comme
) dans celui-ci.. '
P L A N C H E 18.
| 1 » 2 > 3- P l a n , Elévation et Coupe d’un Temple situé à l’angle
j . sud-est de l ’enceinte. jjjr d i J, 6, 7, 8. Plan.,. Élévation,
| Coupes et B a s-r e lie f d’un Temple au sud de l’Hippodrome.
| — p. Porte située en avant du Temple.
Fig. 1. Plan du temple situé à l’angle sud-est de l’enceinte de Me-
| dynet-abou. Ce plan est remarquable par !lsa;. simplicité. Le
défaut de sculpture dans l’intérieur, oh les bas-reliefs ne sont
qu’ébauchés, indique assez qu’on n’a pas mis la dernière main
| à cet édifice.
( F‘g' 2- Elévation du temple. II est probable que toute cette façade
aurait été couverte de sculptures, si le temple eût été achevé'
( Pig. 3- Coupe du temple, prise, sur la ligne A B ,j^ f /.
| Pig" 4- PIan d’un temple situé au sud de l’hippodrome. (Voye^ le
plan général de Thèbes, planche 1, A. vol. II.) L’édifice est
) bien conservé dans quelques-unes de ses parties ; dans d’autres
il offre des destructions notables, principalement au nord.
( Fig. j . Elévation du temple;
| Fig. 6. Coupe longitudinale du temple sur la ligne AB.
( Fig. 7. Coupe transversale du temple sur la ligne CD.
) Pig. 8. Bas-relief copié au point marqué il, fig. 4. II représente une
\ offrande à une divinité placée au milieu d’une tribune, sur
les côtés de laquelle on voit un lion et un sphinx. A la partie
( supérieure, est une figure couchée, qui paroît tenir à la main '
) gauche une espèce de plume ; en avant est un épervier : I’ofi
frande que l’on fait au dieu est composée de fleurs de lotus.
) Fig. 9. Plan d’une porte placée à do mètres de distance du temple
I représenté fig. 4.