
T I ! K B K S [ h y p o g é e s ] .
chargé d’hiéroglyphes Hoirs j Bordés de jaune, sur lesquels se trouvent J
dès.carrés longs, de couleur rouge, verte ou noire, et tachés de jaune. j
On a gravé âü-dè’ssus 'du couvercle, et plus en grand, les hiéro- I
gTÿphës qui le pourtour. ' . j
Fig. 4• Figure sculptée en bois, représentant un oiseau à tete humaine, {
- coiffe de bleu. Le corps est dè couleur jaune - blanc taché de j
" noir," et les ailes de couleur bleue, aussi tachee de noir : les j
deux bouts des pattes Sont ïoüges. j
Fig: j . La même figure représentée de profil. I )
Fitr. 6, 7. Scarabée en pierre, vu sur le dos et par-dessous : il a été ^
un peu endommagé; la pierre a plusieurs nuances violettes et j
ytrtesjp]:'^ ' * . |
Fig. 8. Figure en bois," représentant une femme. La tête est coiffée en j
; bleu-noir ; les yeux sont dessinés en noir, et les prunelles sont j
* bleues; la bouche est rouge, le corsage est rayé de bleu. Les j
hiéroglyphes en noir sont encadrés de bandes rouges. Toutes j
ces peintures sont appliquées sans-apprêt sur le bois. f /
Fig. p. Figure cFÎSis en bronze noir, allaitant Horus : on trouve très- (
souvent de ces groupes en bronze. j
Fig. 10. Intérieur du couvercle fig. 3 : on voit ici la toile et l’enduit
qui en forment l’épaisseur. Malgré la vétusté du fragment, j
pn distingue encore que l’enduit étoit blanc : la tête n a pas les j
mêmes traits que celle qui se trouve sur le dessus du couvercle; j
Sa couleur est jaune, ainsi que celle du corps, qui est ceint d une j
bande violette pendante sur l’épaule gauche. Le collier et les j
bracelets sont de couleur noire sur un fond vert : la coiffure )
est d’un bleu noir, avec une bandelette jaune qui attachoit un j
serpent maintenant effacé : au-dessus de la tête est une etoile j
jaune. |
Fitr. 11. Petite figure en bronze, tenant en ses mains un crochet et j
un fléau. La tige qui se trouve sous ses pieds, prouve que ces j
sortes de figures se posoient sur un corps plat, perce d un trou. j
Fitr. 12. Figure en bois, représentant une momie enveloppée : ce qui
reste de la coiffure est "bleu ; l’enveloppe qui couvre les épaules
est rouge. Devant les cuisses et les jambes sont des restes d hie- j
roglyphes en noir.
fia . 1 5, Petit coffret en forme de tombeau, forme que les Grecs ont l
imitée. C e simulacre de tombeau est en bois et de grandeur double j
du dessin. Le dessus est en toit, comme pour servir à l’écoulement j
des eaux : les quatre oreillons qui sont aux angles, et que les Grecs j
ont si bien décorés, servoiçht à faciliter l’ouverture des sarcophages j
de cette forme. Le dessus est orné de carreaux bleus, à points de j
même couleur sur un fond blanc : à côté se trouve une bande
bleue qui sert d’encadrement à une autre bande jaune beaucoup )
plus large, où se trouvent des hiéroglyphes en noir. Les quatre j
oreillons sont rouges, ainsi que le reste du petit tombeau, dont
les faces se trouvent garnies chacune d’un panneau en blanc : j
il n’y a qu’une grande raie bleue au milieu de ce panneau. A |
chaque bout est un carré bleu avec yne bande rouge en dedans. H
Cette espèce de boîte renfermoit peut-être quelque partie d’une
personne morte, et il paroît que 1 on conservoit ces restes chez
soi, comme nous avons l’habitude de garder des cheveux ou
quelque autre chosç venant d’une personne qui nous interesse.
Cette boîte s’ouvre en dessous, au moyen dune planche à coulisse,
taillée en queue d’aronde,
Fitr. 14. Fragment de bas-relief sur pierre, provenant des catacombes
de la ville de Thèbes : on y voit un hibou et une tête d’homme.
Fitr, 1 c. Autre image de tombeau en bois monte sur un socle dont
le dessus est noir. Les quatre côtés, ainsi que les oreillons, sont
rouges ; les panneaux çt le dessus sont jaunes ; celui-ci est orne |
d’hiéroglyphes,
P L A N C H E 57.
1 , a. TEHONS.en tois. — Fragment d’etmleppe de
Momie, et autres Antiques.
Fi<r. 1, 2. Tenons en bois, trouvés dans les démolitions de Thèbes,
dessinés de grandeur naturelle (1).
Fitr. 3. Fragment de l’extrémité inférieure d’une enveloppe cle momie,
vu par-dessus et par-dessous. Le haut de la figure est le dessous
des pieds ; on y voit deux formes de sandales, comme dans la
planche 39, fig- £ Le bas de la figure représente le dessus des
' pieds; les doigts étoient peints en rouge, et les ongles en blanc:
on a imité les couleurs dans la gravure par le degré du ton, suivant
l’ordre adopté; savoir, le noir, le rouge, le bleu, le vert
et le jaune. La peinture a été appliquée sur un enduit blanc
assez épais, pour qu’on l’aperçoive bien dans les cassures.
Fig. 4. Profil du même fragment, placé de manière à faire voir la
position des pieds dans cette enveloppe.
Fig. 5. Buste en pierre ollaire, dessiné de grandeur naturelle.
Fitr. 6. Buste en serpentin, trouvé dans les environs du Memnonium,
dessiné de la grandeur de l’original.
Fitr. 7. Fragment de poterie vernissée, imitant la porcelaine, et recouvert
de figures et d’hiéroglyphes de couleur violâtre , comme
celle qui provient du manganèse : le dessin est de grandeur
naturelle.
Fitr. 8, 9. Épervier en bois de sycomore, trouvé dans les catacombes de
Saqqârah, aussi-bien que la figure 7 . Pour la coiffure de cet
oiseau, voyez h planche 4 7. L’échelle du dessin est des deux
tiers de la grandeur de l’objet.
P L A N C H E 58.
P e in t u r e s dessinées d’après des enveloppes de Momies.
Tous ces fragmens et ceux de la planche 39 ont été rapportés des
hypogées de Thèbes. Ils sont formés de plusieurs toiles plus ou moins
fines, collées ensemble et recouvertes d’un enduit de colle et de plâtre
fin, sur lequel on a appliqué les couleurs.
Il a été facile de copier exactement les hiéroglyphes de ces peintures
, ainsi que les couleurs, qui en sont bien conservées : quelques
caractères seulement ont été enlevés ou altérés, parce que I enduit s est
écaillé.
La figure 6 représente une tête d’épervier, dont le dessin est assez
beau.
ha figure 7 est remarquable sous le rapport des couleurs et de la
matière de l’enveloppe ; le carton dont elle est formée, est compacte,
épais de sept à huit millimètres [trois lignes et demie], et dur comme
du bois. Les divers tons, le rouge sur-to.ut, sont vifs et éclatans, et
recouverts d’une gomme épaisse tres-luisante. ■ .
La figure 8 est digne d’attention, à cause de la circonférence de
cercle où sont enfermées les figures et les caractères, forme qui n’est
jamais employée. Les caractères du haut paroissent être ceux des papyrus
pour contenir de l’écriture. La toile est fort mince, et cependant recouverte
de l’enduit ordinaire, qui est pesant; ce qui fait que la couleur
s’est fendillée et altérée.
La figure y est encore remarquable, à cause de trois personnages
qui ont, au lieu de tête, l’un un oeil dans un disque, et les autres, deux
i étranger». Vojci, au sujet de ce» tenon», lc l."vo l.ilc i Deicriptlon» d'nntltiuité», thnp. l . f . y .
E X P L I C A T I O N D E S P L A N C H E S .
pu trois serpens ; et la figure 10, par l’inscription, qui renfermé un petit
cynocéphale pareil à la figure. •••
II est superflu de décrire les figures de vautours, de scarabées , de
cynocéphales, de chacals, &ç,, qui,sont représentées dans ces peintures
, et qui sont faciles à reconnpître.
Les figures 1,2, 6, 8, 9 et 10 sont de grandeur naturelle; l'échelle
¿es figures 3 , 4 et y est des deux tiers, et celle de la figure 7 est- de
la moitié. ' -j
P L A N C H E 50.
ï> 2 > 3> 7> P e in t u r e s dessinées d’après des enveloppes
de Momies. — 4, 5 • Détails d’une Frange et d’une Toile
rayée, trouvées sur des Momies,
Les figures 1 et 2 proviennent de la partie de l’enveloppe qui reepu-
vroit la poitrine d une momie ; partie qui est toujours arrondie infé-
rieurement.
La figure 2 représente dans le haut une momie sur son lit, et au-
dessous les quatre vases ordinaires à tête d’épervier, de chacal, de
cynocéphale et de femme. Ces quatre mêmes têtes couronnent les
quatre figures du tableau qui est au-dessous.
La figure 3 représente un embaumement : l’opérateur a la main droite
sur la momie. Le lit, à tête et à pieds de lion, est dessiné d’un bon
style, quoique sans régularité.
L* figure 4 est une sorte de frange composée de fils tordus et arrêtés
par un noeud. Ces franges se rencontrent de temps en temps au milieu
des débris de toiles qui recouvrent le sol des caveaux. Les bandes
de toile rayée, comme la figure y , sont plus rares : la raie bleue
qu’on y remarque n’est pas peinte après coup, mais a été formée en
tissant la toile. Ces toiles de momies sont la plupart bien conservées,
et plusieurs d’entre elles sont encore aussi fermes que si elles étoient
neuves. (Voye^ la Description des hypogées, § .- V I 11.)
La figure 6 représente des sandales. Cette espèce de peinture se
trouve ordinairement sous les pieds des coffres de momie.
La figure 7 a la forme d’un collier, et elle oceupoit en effet le
cou d’une momie. Ce fragment est précieux par les fleurs de lotus
bleu, Nymphoea cterulea, qui en forment la bordure.
La figure 8 est l’image d’un pied avec sa chaussure, orné en dessous
de fleurs vues à plat.
Les figures 3 , q., y , sont de grandeur naturelle; les autres sont
des deux tiers.
P L A N C H E 6 0 .
M a n u s c r i t sur Papyrus.
Papyrus en écriture cursive, trouvé dans l’un des hypogées des environs
de Qournah, entre les cuisses d’une momie bien conservée. Il a im,o§
de long (1) sur .©'"*,.37 de hauteur [ 39I'0 1 11 sur 1 3P0 81]. On l’a gravé,
ainsi que les suivans, de grandeur naturelle , en calquant l’original
lui-même avec tout le soin possible. Ce manuscrit est conservé parfaitement
, et de plus il est complet, comme on l’a exprimé par la teinte du
fond qui environne la gravure de toutes parts. Le nombre des colonnes
ou pages d écriture est de huit. On voit que l’écrivain avoit commencé
à tracer quelques caractères sur la marge de droite.
Le grand tableau du milieu est accompagné d’écriture hiéroglyphique,
au lieu d écriture cursive; c’est ce qu’on voit également dans
les autres manuscrits où se trouve la même scène. Le lecteur a déjà pu
remarquer,planche3 4 , A . vol. II, le même sujet que celle-ci renferme;
(1) On n’a pas grave1. A gauche de i’c'criture. toute la partie blanche qui est longue de
o'VS 8‘j.
Thèbes [Hypogées],
| .savoir, une balance, maintenue par deux prêtres à tête d’épervier et de
1 . cha c a l ' l a section V du chapitre IX) : il së- trouve dans tous les
\ papyrus. L’objét.représenté'suif une coupe, eiïfaeëde la divinité assise,
j est indéfinissable. (Voyez les planches 6fi, 67 et 72.)
( L’encadrement de ce tableau a la forme générale d’un petit temple,
I supporté par deux côloniies.
i Ce manusprin-enferme quelques légères lacunes qui proviennent de
) la rupture du papyrus : celles qui p'ortent sur les figures, et non sur les
) caractères, sont aisées à suppléer; par exemple, la forme sinueuse que
j Ion voit au-dessus de l’épaule'gauche du. dieu’ assis, doit se rattacher
| avec le bâton qni est dans sa main, et qui n’est autre chose qu’une crosse.
| Les hiéroglyphes du grand tableau sont, ainsi que les autres signes^
| traces à la plume, et non- dessinés : comme les différentes colonnes
1 d’écriture cursive commencent par les mêmes signes, sauf de légères
| différences, il en résulte un moyen aisé de rectifier, les uns par les
\ autres, les caractères du manuscrit , tyaeés d’une manière peu uni- '
) formé*
| Les premiers caractères des colonnes sont écrits en rouge; la ligne
) qui est au - dessous du taureau , est également en rouge,;hormis les
j trois dernières lettres. Tout le reste est. écrit, en noir,, et aucune figure,
| n’a été peinté. Des traits pâles indiquent cette couleur rouge,
j On n’a pu vérifier le sexe de la momie sur laquelle a été trouvé ce
1 papyrus : à la; taille, on a conjecturé que çétoit celle d’une femmé.
j Les manuscrits suivans ont été trouvés sur dés momies d’homme.
( ( royez, dans la Description des hypogées de Thèbes, les remarques
j relatives à ce papyrus et aux suivans.) / E. J. J
P L A N C H E 6 1.
M a n u s c r i t sur Papyrûs, première partie-,
\
j Ce manuscrit en écriture cursive a été trouvé entre les- cuisses d’une
! momie d’homme ; c’est un des plus grands qu’on ait rapportés d’Egypte'.
( Sa longueur est de 3“ ,8 [M * 8po j 1]; cependant il n’est pas entier : il
) manque quelque chose au commencement, et probablement aussi à la fin.
( Le haut du papyrus est un peu déchiré, e| le bas, qui renfermé des
) caractères, est endommagé ou détruit : sa plus grande hauteur actuelle
( est de om, 31 [ 11po 61}. Le nombre des' colonnes ou pages qu’il renferme
| est de vingt-cinq. On l’a gravé en cinq planches, dont chacune renferme
| quelques traits qui lui sont communs avec les suivantes, et qui aideroient
e à rejoindre les diverses parties, si on vouloit le faire.
1 Aucune figure n’est coloriée : il n’y a en couleur, dans tout le papy-
( rus, que les quatre disques du tableau qu’on voit planche 62; ces
| disques sont peints en rouge : on n’y voit pas même les initiales des
( pages du manuscrit écrites en rouge, comme dans.Ies autres papyrus.
) La prem ière planche représente fa partie droite de ce vôlumé manuscrit,
( et la dernière, la partie gauche; ordre inverse de celui qui a été suivi
| dans les manuscrits suivans, qu’orna ordonnés de gauche à droite. ' ■
\ Les colonnes d’écriture sont d’une largeur très-inégale ; presque tous
i les caractères sont bien conservés , mais écrits'un peu irrégulièrement,
| comme dans le précédent papyrus. A l’extrémité de la ligne des figures',
l on rçconnoît le sacrifice d’un boeuf : la figure du sacrificateur a du
j mouvement; en général, toutes ces figures sont tracées avec fermeté^
1 et les poses ont de l’aplomb.
P L A N C H E 6 2 .
M a n u s c r i t sur Papyrus, deuxième partie.
| Cette planche fait suite à gauche à la planche 61. On y remarque.
( un oiseau à tête humaine. (Voyez planche 4.7; A. vol. II.) '
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