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T H E B E S [ b Y B Á N E L - M O L O U K ] . e x p l i c a t i o n d e s pB I B n c h e -s .
sailIieyLèn forme de poutre, le raccourcit ,.de chaque côté, d’environ
. ?s^«ahier-dix„centimètres. ^
d. Espèce de niche pratiquée dans le fond de la-chambre sépulcrale.
Figure j$4'
Coupe IongUoeKnaie du premier .tombeau à l ’ouest, prise sur la
ligne AB de la figure 13. -
Toutes les parois de ce tombeau sont couvertes de sculptures peintes.
Figure 15.
Plan du sixième tombeau à l’ouest. (Voye^, pour sa position topo-
graphique, la planche y y . A. vol. I I .)
a. Couloirs avec des baies de portes,
ï). Vestibule.
G. Chambre sépulcrale ornée de quatre piliers. II est très-probable
quelle a renfermé un sarcophage en granit rouge : on y voit, en
effet, beaucoup de débris de cette roche, parmi lesquels nous en
avons, trouvé un représentant la face d une statue. On peut en voir
la configuration, planche 81 ,fig. 4. Tout porte à croire quelle a
été détachée d une figure sculptée sur le couvercle du sarcophage,
d. Couloir ou galerie où l’on déposoit probablement des momies.
Tout ce tombeau est orné de sculptures peintes sur un fond de
stuc d’un poli remarquable et d’une éclatante blancheur.
Figure. 16:
Coupe du sixième tombeau à l’ouest, prise sur la ligne AB dé la
figure 15. Elle devroit être décorée de sculptures et de peinturés avec
les couleurs les plus vives pour présenter l’image exacte de ce qui existe
réellement.
P L A N C H E 80.
I d o l e et Fragmens d’Antiquités en serpentin, en albâtre e t en
grès, trouvés dans le Tombeau isole de l ouest.
Tous les objets figurés dans cette planche sont représentés de grandeur
naturelle.
Fig. 1. Fragment d’idole recueilli dans te tombeau isolé de l’ouest:
il a été trouvé en deux morceaux, q ui, étant réunis, se sont
parfaitement rapportés. C’est’en vain que nous avons cherché
la tête de cette idole. Les hiéroglyphes ne sont pas sculptés avec
beaucoup de soin; ils ne sont, pour ainsi dire, qu’esquissés au
trait, tels qu’on les voit dans les papyrus. La pierre est parfaitement
polie.
Fig, 2. Fragment d’une petite statue en albâtre, recueilli dans le tombeau
isolé de l’ouest. Les hiéroglyphes ne paroissent avoir été
qu’ébauehés; ils sont tout-à-fait en creux et remplis d’une couleur
bleu-céleste.
Fig, 3. Tête d’idole en albâtre, trouvée dans le tombeau isolé de
l’ouest : le nez est brisé, ainsi que la barbe; les oreilles sont
placées très-haut, comme dans toutes les statues Egyptiennes. La
prunelle des yeux, le bord des paupières et les sourcils sont
peints en noir. Le corps du serpent qui est en devant de la
coiffure, est peint en rouge, et la tête l’étoit en bleu.
Fi<r. 4. Fragmens d’idoles en serpentin, trouvés dans le tombeau isolé
de l’ouest. Bien qu’ils aient été placés l’un au-dessous de l’autre,
ils ne font cependant point partie de la meme idole. Le travail
des hiéroglyphes et le poli de la pierre sont les mêmes que ceux
du fragment représenté y5ÿg". /,
Fig. 5. Fragment d’un vase de pierre calcaire semblable à celle de la
montagne Libyque où sont creuses les tombeaux. On juge que
le vase n’avoit pas plus de fauteur que n’en a ce fragment, parce
qu’à sa partie inférieure on aperçoit un arrondissement qui
paroît indiquer le dessous du vase. Sa tranche est peinte en
rouge-brun; elle offre deux trous qui recevoient probablement
deux tenons faisant partie du couvercle qui s’adaptoit aü vase.
Les hiéroglyphes et les figures ne sont qu’ébauehés.
Ce fragment nous a été vendu par les gens du pays, qui I’avoiênt
trouvé .dans les hypogées.
Fi<r. 6, Idole en grès trouvée dans le tombeau isolé de I ouest. Le gres
° est dur et d’un grain extrêmement fin;'ce qui le rend susceptible
d’un certain poli. Cette idole, dont le caractère et le style
méritent de fixer l’attention, est encore remarquable par les
attributs qu’elle porte dans ses mains croisées sur sa poitrine. Les
antiquaires n’ont pas toujours reconnu que ces attributs sont
relatifs à l’agriculture, et quece sont,d’un cpté,une houe, et,de
l’autre, une espèce de fléau; mais les circonstances qui se trouvent
ici réunies ne permettent plus maintenant d en douter. On voit,
en effet, suspendues aux mains de la figure, des poches à bretelles
pareilles à celles d’ou les hommes qui ensemencent dans le grand
bas-relief d’Elethyia, tirent le grain pour le jeter dans les sillons.
(Voyez,planche 68, A. vol. I, les personnages qui sont numérotés
62 et 65.) D ’ailleurs, il ne peut y avoir d’incertitude
sur la nature de l’instrument qui est dans la mâin droite de la
figure, puisque c’est celui même dont se servent les hommes qui
paroissent piocher la terre dans le meme bas-relief. ( Voye^, dans
la planche ci-dessus citée, les personnages numérotés 66 et 67.)
Tout se réunit donc pour prouver que les attributs de l’idole
dont il est ici question, sont relatifs à l’agriculture. Quelques
restes de couleur bleu-céleste, qui existent encore dans les plis
de la coiffure, donnent à penser que toute cette idole pourroit
bien avoir été peinte.
Fig. 7. Profil de la tête représentée de face,j%. 7.
Fig. 8. Tronc d’une idole en pierre calcaire semblable à celle de la
montagne où sont creusés les tombeaux. Ce fragment est précieux
à cause du costume dont il offre la configuration. A la
multiplicité des plis , on peut croire que le vetement etoit
formé de mousseline ou d’une toile de lin tres-fine. Sur le devant
du vêtement, est une ligne d’hiéroglyphes peints dune couleur
jaune recouverte d’un bleu fonce ; ce qui donne à la couleur une
apparence verdâtre.
Ce fragment nous a été vendu par les gens du pays, qui I ayoient
recueilli dans les hypogées.
Fig. 9. Tête en serpentin trouvée dans le tombeau isole de I ouest.
Elle est remarquable par son ample coiffure, au-devant de laquelle
est un ubæus. Le coin extérieur des yeux est tres-releve. Les
paupières, ainsi que les sourcils, se prolongent jusque vers
l’oreille. La matière est d’un très-beau poli.
Fig. 10. Autre tête en serpentin trouvée dans le même tombeau. Sa
coiffure en boucles disposées sur quatre rangées nous paroît
ressembler assez bien à celle des Arabes Àbâbdeh. Ces derniers
ont, en effet, des cheveux longs et frisés : comme ils ont soin
de les oindre de graisse, ces cheveux se séparent en boucles
qui forment un gros volume autour de la tête.
Au-devant du front est un ubæus dont hrpartie antérieure est mutilée.
Le reste du corps serpente sur le sommet de la coiffure de la figure.
Au bas du menton, on paroît avoir voulu figurer la barbe rassemblée
en une seule tresse. Près des épaules, on aperçoit l’extrémité supérieure
de la croix à anse que tenoit dans scs mains l’idole à laquelle
cette tête a appartenu.
Fig. 11. Profil du tronc de statue représenté de facc,fig. 8.
Fig. 12. Profil de la tête représentée de face, fig. p.
Fig. 13. Profil de l’idole représentée de. face, fig, 6.
Fig. 14. Profil de la tête représentée dé faeeV fig- /o.
Fig. 15, 16, 17, 18. Faces de quatre fragmens en serpentin trouvés
dans le tombeau isolé de l’ouest ; ce sont les parties inférieures
des idoles. On ne les a figurées ici qu’au trait, afin de faire con-
noître les hiéroglyphes dont elles sont ornées. Mises à l’effet, elles
seraient semblables aux fragmens représentés^-. 1 et 4.
P L A N C H E 8 l .
1 . . .. 6. S t a t u e s et Fragmens de granit noir et de granit rouge,
trouvés dans les Tombeaux des Rois à l ’ouest. - 7 ...........1 c.
Couvercles de vases trouvés dans les Hypogées.
Fig. 1. Statue en granit noir, trouvée dans le. tombeau isolé de l’ouest.
Elle est representee aux deux cinquièmes de la grandeur naturelle
: elle a quarante-six centimètres [ i d 5P0] de hauteur,
depuis la plante des. pieds jusqu’au sommet de la tête.
Les hiéroglyphes, quoique très-distincts, ne sont cependant pas
sculptes avec la nettete et la précision que nous avons quelquefois
remarquées dans les antiques de ce genre et de la même matière. Le
poli du granit est très-beau.
Les bracelets de la figure portent encore des restes d’une couleur
rouge, qui paraîtrait annoncer que toute cette statue, ou peut-être
seulement les hiéroglyphes, les ornemens de la figure, et quelques
parties du visage, ont été peints.
Les pieds ont été brisés ; c’est ce qui fait que, dans la restauration
qu’on en a faite, on n’aperçoit point d’hiéroglyphes.
La statue a été rompue en deux à la hauteur des genoux; les éclats
de la pierre n’ont point été retrouvés, et voilà pourquoi les lignes
d’hiéroglyphes sont interrompues. La tête a été aussi séparée du tronc;
mais il ne manque rien, et les deux morceaux trouvés séparément se
sont parfaitement rapprochés.
Fig. 2. Statue en granit rouge, trouvée dans le tombeau isolé de l’ouest.
Elle est représentée aux deux cinquièmes de la grandeur natuT
relie : elle a soixante-quatre centimètres [2ds]de hauteur, depuis
la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête.
Cette statue est aussi précieuse par la matière, qui est un beau granit
rose de Syène, que par la grande quantité d’hiéroglyphes dont elle est
couverte. Le granit est parfaitement poli.
Les hiéroglyphes offrent encore des vestiges d’une couleur jaune et
bleue dont ils paroissent avoir été peints. Les croix à anse qui sont dans
les mains de la figure, et la coiffure, offrent les restes d’une couleur
d’un rouge foncé.
La statue a été coupée en trois morceaux; et les éclats du granit
n’ayant point été retrouvés, les lignes d’hiéroglyphes sont interrompues.
Fig, 3. Statue en granit rose de Syène, trouvée dans le tombeau
isolé de l’ouest. Elle est représentée aux deux cinquièmes de la
grandeur naturelle : elle a soixante-sept centimètres [2* 11)0 ri]
de hauteur, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet du
bonnet.
Le granit est parfaitement poli. Les hiéroglyphes n’offrent plus de
traces des couleurs dont il est cependant probable qu’ils ont été peints.
Les pieds ont été brisés : c’est ce qui fait que les lignes d’hiéroglyphes
sont interrompues dans la restauration qu’en offre la figure j . La statue
a été rompue à la hauteur des genoux; mais les deux morceaux se
rejoignent bien, si ce n est qu’au milieu il manque un éclat de la pierre.
Fig. 4- Profil de la tête de la statue représentée de face,y/g". /.
Fig. j . Tronc de statue en granit rouge, trouvé dans le tombeau
isolé de l’ouest. II est représenté aux deux cinquièmes de la
grandeur naturelle. Ce morceau est tiré de la collection de
M, du Bois-Aymé,
TAèies [B)bàn el-Molouk]. A. vol. IL
Fig. 6, Masque en beau granit rouge, trouvé dans le sixième tombeau
de Iouest. (Voye^. l'explication, le la planche y p ¿fig, iy, lettre c.)
Il pàrbît . 'avoir été ■dét-ablïé de. rune de ces-statues sculptées
sur les. couvercles des sarcophages. (Voye% l’explicatioii de la
planche-y p , fig:. 1 2 , 1 y et 1 4 , ) •
A l’irrégularité de la bouche, qui est posée de travers, on serait porté
à croire que le sculpteur s’est attaché à faire fidèlement le portrait du
j personnage représenté. (Voye^ ce que nous avons dit, à ce sujet, dans la
j Description des colosses de la plaine de Thèbes, sect. I I , chapitre IX.)
, Ce masque est au -tiers de la grandeur naturelle : il étoit entiè-
; rement peint ; maintenant il nfoffre plus que les restes de la prépaj
ration sur laquelle les. couleurs étoient appliquées. Le granit a toutefois
| un fort beau poli. II falloit que I es artistes Égyptiens eussent des moyens
| expéditifs de polir le granit, puisqu’ils ne craignoient point d’exécuter
un travail qui étoit entièrement caché par la couche de couleur qu’on
y appliquoit dessus.
\ Fig. 7. Couvercle d’un vase représentant une tête de chacal. II est
figuré aux deux tiers de la grandeur naturelle. La matière est
y une pierre calcaire d’un grain très-fin, qu’on ne peut mieux comparer
qu’à la pierre, statuaire de Tonnerre : c’est la même que
celle: de la. montagne Libyque .où ’sont creusés les hypogées;
Ce couvercle offre encore* des vestiges des couleurs dont il a
été revêtu. La prunelle des*yeux, les paupières et. les sourcils
softt dune couleur très-noire; tout,le museau et les oreilles
étoient peints en rouge , et l’espèce de draperie ou de coiffure
qui enveloppe la tête et le cou, présente des raies-de couleuè
\ alternativement jaune et bleu-foncé.
y On peut remarque»;l’exécution pure et le caractère bien' senti de
| cette figure de chacal; elle est une preuve, entre mille, que les artistes
{ Egyptiens excelloient dans la représentation des animaux,
j Fig. 8. Couvercle d’un vase représentant une tête de cynocéphale.-If
y est figuré aux deux tiers de la grandeur naturelle. La pierre est la
même que celle du couvercle représenté dans fa figure" "précé-
y dente. Quelques restes de couleur indiquent que les yeux étoient
peints en bleu. L’espèce de draperie qui tombe autour du cou
j et s’étend jusqu’au sommet de la tête, présente des raies de
couleur alternativement jaune et bleui foncé; les oreilles pa-
1 roissent avoir été peintes en-rouge. Cette figure est bien caractérisée
, et la charpente osseuse exprimée avec vigueur.
) Fig, 9. Profil, à une échelle plus petite, de la figure représentée de
| face, fig. 12,
> Fig. 10. Profil, à une échelle plus petite, de la figure représentée -de'
j fac e, fig. 11,
’ Fig. 11. Couvercle d’un vase représentant une tête d’épervier. II est
y en porcelaine et figuré aux deux tiers de la"grandeur naturelle.
L’entourage des yeux, ainsi que les raies que l’on aperçoit sur
l’espèce de coiffure qui enveloppe la tête de I’épervier, sont
peints d’une couleur qui a éprouvé faction du feu et qui pré-
y sente maintenant un toii violet très-foncé. Le biscuit, qui est d’une
pâte très-blanche et d’un grain assez fin, a éprouvéi à sa surface
extérieure, une demi-vitrification. Cette antique prouverait, si
on ne le savoit déjà par le témoignage des anciens auteurs, que
les'Egyptiens n’é.toient point étrangers aux arts qui ont pour
objet la vitrification des terres,
j Fig. 12, Couvercle d’un vase représentant une tête de femme. II est
figuré aux deux tiers de la grandeur naturelle, et de même matière
que les couvercles représenitésjîg;. 7 et 8. La tête ne manque
point d’un certain air gracieux; les oreilles sont placées très-haut,
comme dans toutes les statues Egyptiennes. Les coins de la bouche
y çt des yeux sont très-relevés; ce qui donne à la figure l’expression
du rire. Les yeux sont grands et très-alongés; les paupières, les
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