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A droite-est une scène qui se retrouve planche y j et ailleurs. La
p ro c e s s io n ^q>as- éîécontinùée par l'écrivain après le premier tiers du
‘ ’.et le haut est papy] resté blanc jusqu’à l’extrémité du tableau
d’agriculture.
P L A N C H E 63.
M a n u s c r i t sur Papyrus, troisième partie.
Cette planche fait suite à gauche aux deux precedentes, et plus de
la moitié en est remplie par un grand tableau où l’on remarque un personnage
faisant des offrandes et des libations, labourant a la charrue,
ensemençant4j et frisant la récolte.
P L A N C H E 6 4 ■
M a n u s c r i t sur Papyrus, quatrième partie.
Cette planché fait suite à gâuche aux trois précédentes. Le grand
tableau qui en occupe plus de la moitié, est semblable à celui des
planches 60, 6y et 72. (Voye^ ces planches et leur explication.)
Ce tableau est accompagné d’hiéroglyphes, comme dans les trois
planches qu’on vient de citer.
Dans la bande inférieure des figures, on observe que l’écrivain a été
obligé d’en faire deux plus en petit que les autres, à cause de la place.
P L A N C H E 65.
M a N U s C R I T sur Papyrus, cinquième partie.
Cette planche est la dernière à gauche du manuscrit : malheureusement
l’écriture en est endommagée. Le dernier fragment à gauche est
entièrement détaché du manuscrit, et peut-être etoit-il à une place plus
éloignée; du moins faut-il le supposer baissé, pour qu’il s’aligne avec le
reste. Les colonnes d’hiéroglyphes du tableau sont dignes d’être étudiées.
A la fin du manuscrit, ou plutôt du fragment isolé, on remarque
deux prêtres masqués d’une tête d’ibis et dans 1 action d ouvrir une
porte ; ces figures sont d’une touche remarquable.
P L A N C H E 6 6 .
M a n u s c r i t sur Papyrus.
Ce papyrus a été rapporté des hypogées de Thèbes, et a été divise
en plusieurs fragmens, dont le plus considérable est celui qui compose
les planches 66, 6y,68 et 6p. La longueur de ce dernier est de 3 >9*’
et sa hauteur totale est de om,2C) [12ds op0 7 1 sur io po 91]. II renferme
un grand tableau et dix-neuf pages d’écriture cursive.
Le haut du papyrus porte des échancrures assez profondes, très-
rapprochées vers la gauche du rouleau et plus écartées vers la droite, et
provenant, sans doute, de la même cause que dans les autres papyrus.
( Voye.1 l’explication de h planche y 2.) Il est couronné-, comme à l’ordinaire,
d’une bande de figures peintes, dont les échancrures ont fait dis-
paroître une partie.
P L A N C H E 67.
M a n u s c r i t sur Papyrus.
Cette planche est presque toute remplie par un tableau de la même
espèce que ceux des planches 60, 6q. et y 2. Les fûts des colonnes, le
tronc et la partie inférieure du dieu assis, et le vêtement du personnage
qui a les bras étendus à la droite du tableau, sont en blanc, ainsi
que celui de la petite figure qui tient le bassin droit de la balance.
L’animal à mamelles, l'autel qui le porte, le bonnet et les attributs
du dieu assis, les deux petits autels d’offrande, la tablette du prêtre à
tête d’ibis, la petite figure assise sur une crosse, la balance (hormis les
cordes), le singe assis sur le fléau, l’habit du prêtre masqué en chacal,
le' masque de Tépervier, enfin les chairs des deux figures de femme et
les feuilles du bas des colonnes , sont jaunes. (II y a dans le manuscrit
deux espèces de jaune, pareilles à celles qu’on observera pl. y 2 et suiv.)
Le mantelet du dieu assis, le carré intérieur du siège, le vase qui
est sur l’autel du lotus , le corps des prêtres à tête d’ibis et d’épervier
(hormis le masque), la grande crosse debout, les cordes des bassins
de la balance, le corps des deux personnages à vêtement blanc, enfin
la robe de la femme qui est près de la colonne de droite, sont rouges.
Les vêtemens des prêtres à tête d’ibis et d’épervier, celui de la figure
de femme de o-auche, et le lotus placé sur le petit autel, ont la couleur
verte.
La tête et la coiffure du prêtre masqué en ibis, la queue de sa
ceinture, le corps tout entier du prêtre masqué en chacal, sont peints
en noir.
Enfin le siège du dieu assis (hormis le carré et la draperie rouge),
la coiffure de l’animal à mamelles, celle des prêtres à tête de chacal et
d’épervier, la liqueur du vase et les coiffures des deux figures de femme,
sont en vert ou bleu foncé.
Au - dessus du tableau sont des figures de momies debout, peintes
alternativement en vert, en rouge et en blanc.
Ce tableau est accompagné , comme ceux de même espèce, de
quelques colonnes d’hiéroglyphes.
A droite sont deux pages en écriture cursive,- dont la seconde a huit
lignes ou portions de lignes écrites en xouge.
P L A N C H E (5 8 .
M a n u s c r i t sur Papyrus.
Des cinq pages d’écriture qui composent cette planche , la première
est interrompue par le milieu, parce que le papyrus a été colle
en deux moitiés, et ces deux moitiés ne se rapportent pas si bien
qu’il n’y ait quelques signes d’altérés : il est fâcheux qu’on n’ait pas
choisi un intervalle de page pour partager le manuscrit. Toutes, excepté
la quatrième, renferment des portions de lignes tracées à l’encre
rouge.
Tout en bas de la cinquième page sont trois petites colonnes d’écriture
, qui ne sont autre chose que le commencement de celles de la
quatrième page, et qui offrent, par conséquent, les mêmes remarques :
il faut se rappeler que l’écriture se lit de droite à gauche.
Ce qu’on voit au-dessus de la première page, est un bâton d’enseigne,
grossièrement trace.
P L A N C H E
M a n u s c r i t sur Papyr
Dans la bande supé 1 g'‘auche, on remarque trois crocodiles
j l’un sur l’autre, dont l’un est frappé d’une lance. La figure qui étoit
1 armée de cet instrument ne subsiste plus : mais il est à présumer qu elle
j étoit de la même espèce que celles qui frappent le serpent et I insecte
( dans la planche précédente ; car ces trois sujets se font suite.
; La première figure qu’on voit après dans cette même bande, est un
( gros scarabée peint en vert et marqué de raies noires : vient ensuite
E X P L I C A T I O N DE S P L A N C H ES.
un personnage à vêtement blanc, le même qui est dans le, grand tableau;
il est représenté quatre fois debout et trois fois à genoux, dans jfâÇtion de
prier ou de faire des offrandes. Ces scènes ne présentent aucune observation
particulière; mais on y reconnoît encore, quoique altéré, I’oiseati
à tête humaine, que l’on a déjà fait remarquer dans les autres tableaux.
On retrouve ici, dans les cinq premières pages d’écriture, dés caractères
tracés en rouge, et point dans les deux suivantes; la dernière de
toutes (qui est la première du manuscrit, dans le sens où il doit se lire)
est fortement endommagée par en haut, et toutes les figures sont un
peu entamées. Si l’on juge d’après l’analogie que fournissent les autres
papyrus, ce n’est pas là que commençoit le manuscrit, et il est possible
que la planche y 0 en formât le commencement,
P L A N C H E 70.
M a n u s c r i t sur Papyrus.
Cette planche représente un fragment en écriture cursive que l’on
croit avoir appartenu au précédent manuscrit. On ignore quelle est la
place qu’il y occupoit : cependant il faut remarquer que, dans ce fragment,
ainsi que dans ceux de la planche y 1, toutes les lignes d’écriture
sont'plus courtes que dans Jes quatre planches précédentes; ce qui feroit
douter qu’ils fissent tous partie du même volume : celui - ci a om;ÿ8
de longueur [ 28po 1 11]. Le nombre des pages est dé quatre.
Les figures du milieu sont un peu endommagées, parce que la peinture
s’est écaillée; la.scène qu’on y a peinte, ne se voit pas dans les
autres manuscrits.
Les deux figures assises sur les talons sont vêtues d’une robe verte.
Cette même couleur est celle des deux cynocéphales qui sont plus bas,
à l’exception de la tête et du bras, qui sont rouges. La figure du milieu
a également la couleur verte : son vêtement est jaune, sa coiffure bleue,
et le disque placé sur sa tête est rouge. Les oiseaux à tête humaine ont
la coiffure et les ailes bleues, la queue verte, Iè corps jaune, les pattes
rouges.
Au-dessous sont deux figures peintes d’un rouge foncé ; leur vêtement,
en forme de jupon supporté par une bretelle, est d’un blanc vif
parfaitement conservé; le siège, l’autel et les divers attributs sont jaunes,
à l’exception du bouquet de lotus, qui est vert ou bleu foncé.
Entre les deux figures assises, est une lacune qui étoit occupée, sans
doute, par un disque avec trois rayons rouges : on voit encore le reste
de ces rayons.
Dans la bande de figures qui surmonte le tableau, toutes les coiffures
sont bleu foncé.
Les deux figures assises, à bec d’épervier, ont le corps blanc; et les
dernières figures à gauche, qui se tiennent debout derrière les deux
cynocéphales, ont un jupon blanc,
Ces dernières figures ont le corps rouge : il en est de même des
chairs de toutes les autres figures humaines, du serpent qui est sous la
griffé dun lion, et des deux canopes ou vases à tête de singe et de chacal.
Le jaune est la couleur des barques, du lion et de l’autel; enfin le
vert est la couleur du corps des cynocéphales et des deux canopes à
tête de femme et d’épervier.
Aucun des caractères n’est é.crit pn rouge.
On a gravé dans le haut de la planche deux petits fragmens détachés
, dont on ignore la place,
P L A N C H E 7 1 .
M a n u s c r i t sur Papyrus,
On croit que ces deux fragmens en écriture cursive appartiennent
au même manuscrit que les pl. 66, 6y, ifc. On a cm à propos de
Thèbes [Hypogées].
donner toutes les parties de ce papyrus, pour fournir tous les moyens
de Ietùdier avé,ç fruit. II manque au premier de ces deux fragmens lès
cinq ou six premières lignes.; l’autre a, dans la partie supérieure, trois
lacunes' pareilles' à celles qu’on "a "déjà observées. Les longueurs des
fragmens’sont'dé om,4y et |g |p 6' et 1 ipo 6:| ], Le nombre
des-pages est d.e cinq.
•• 'On;remarque dans la bandé d’en haut, que les lions', la barque et
[autel sont peints en jaune ; toutes: les coiffure! sontLieues ; les deux
oiseaux ont les pattes rouges, les ailés bleues, la queue et le corps
jaunes. La barque repose sur une bande bleue, et les deux figurés
d hommes debout Ont le corps rouge avec une jupe blanche.
Les caractères ont ete écrits d’une main ou avec des plumés très-
inégales.: . •
P L A N C H E 72.
M a n u s c r i t ¡sûr Papyrus en caractères hiéroglyphiques,
première- partie-..
Ce rouleau de papyrus est le plus grand et le mieux conservé qu’on
ait trouvé en Egypte, et c’est aussi le seul écrit entièrement en hiéroglyphes
: il a été rapporté, comme lesprécédens, des hypogées de
Thèbes, Sa* longueur est de pm,io [28^ opo 21] ; la hauteur de la
partie écrite varié de om,2 15 à o™,22§ [ 8po à 8po;7] environ (1).
Pour que le lecteur puisse avoir ,àdâ-fois sous les yeux la plus grande
partie possible de ce volume, on l’a divisé en quatre planches seulement,
en se servant pour, cela du plus grand formât de l'ouvrage. Il seroit aisé
de reproduire une copie par-faite du manuscrit,"en rapprochant les huit
bandes contenuès sur ces quatre planches ; et cette copie seroit d’une
grande fidélité, attendu l’exactitude scrupuleuse qu’on a mise à imiter
les caractères et les couleurs de l’original. II n’y a pas, dans le papyrus,
de cassure, si petite qu’elle soit et pouvant influer sur la forme d’un
hiéroglyphe,- qu’on n’ait examinée avec attention avant de graver ce
caractère : cependant, pour éviter la confusion, on n’a exprimé sur la
gravure que les cassures principales ; car il y a beaucoup de parcelles'du
papyrus qui se sont plus ou moins détachées du fond, sans laisser toutefois
aucune incertitude sur les signes. L’importance de ce manuscrit et
la conservation des couleurs exigeoient les soins qu’on a apportés à
graver ces estampes et à les colorier. Le rouge tire sur l’écarlatê, et
,a beaucoup d’éclat : le blanc est très-beau- Le jaurie-orangé est aussi
fort bien conservé. Quant au vert foncé, il est un peu altéré. Outré le
jaune-orangé qui est mat, il y a un autre jaune verdâtre qui est luisant :
le rouge a aussi un luisant particulier. On a gommé dans les estampes
ces deux dernières couleurs j o u r les distinguer des autres.
De trois en trois pouces environ, l’on voit au bas de la gravure,
tout le long du manuscrit, une déchirure de deux à trois colonnes de
largeur : elle provient d’une échancrure faite obliquement au bas du
rouleau. Comme les déchirures sont plus serrées dans cette première
planche que dans les suivantes, cela fait voir que le papyrus étoit roulé
de gauche à droite, c’est-à-dire, que la partie gauche du manuscrit
étoit au centre du rouleau.
Afin de faciliter l’étude du manuscrit , on a numéroté en bas chaque
colonne d’hiéroglyphes : la colonne n.° 1 de cette planche est la dernière
à gauche du rouleau, et la colonne 136, pl. yy, est la première
à droite (2). La première planche, ou la planche y 2, représente la fin
du manuscrit ; car il est aisé de s’assurer que ce papyrus a été , comme
les autres , écrit de droite à gauche. (Voyeç la Description .des hypogées,
g . IX . )
(1) Avec la partie non écrite, la longueur est de p"’,20 [18 * 3^ i o!], et la hauteur de o",i8
(à) L’Inspection attentive du manuscrit fait croire que la partie droite a 6t6 altérée et coupée,
d’autant mieux qu’elle étoit en dessus du rouleau.