coife jl gui descend sijis a&^épanles ; h. figure / et la figure 3
de cette planche sont vêtues ou coiffées d'une manière ana-
droite une niontagne des
hypogées.
Nm , / , » , ï j , sont éclates à droite dans la gravure, contre
l’usage ordinaire suivi dans les planches d»e détail.
P L A N C H E '4 6 .
D iv e r s Bas-reliefs et Fragmens.
Fig. 1. Cette figure a un costume remarquable. La chemise à grandes
■ , ■ï'tifanches, qui lui couvre lès rems,' pouvoit se prêter à ioffice
des membres. Le bras droit indique un signal dattente; de la
inain gauche , la figure tient une bandelette avec une enseigne.
Fin. 2. Personnage qui semble apaiser quelqu’un ou l’inviter au repos.
Les .cuisses sont-couvertes d’une draperie rayée et transparente
a v e c un tablier en triangle.
Fin. 3. Deux hommes portant sur Iepaule un bâton auquel est
° suspendu un filet; ce filet renferme une grande cruche enveloppée.
L e u r vêtement consiste en une draperie qui les couvre
depuis lés-reins jusqu’à la moitié des cuisses, et relevée par-
devant de manière à ne pas gêner là marche. Le premier porteur
tient de la main droite un pot- à anse ; le second empeche
le balancement de la cruche. Ils portent du même côté, c’est-
à-dire , sur l’épaule droite, et c’est de la main gauche quils
tiennent le bâton. ^
Fig. 4. La coiffure de cette figure se trouve enfermée sous le vete-
ment ; les manches de la chemise transparente laissent aperce-
. voir le bras. La main gauche tient un ruban, un crochet et
une enseigne en forme de lotus. On remarque trois vêtemens
attachés à la ceinture, deux en forme de jupon e t rayés de
rouge, et le troisième en tablier. Les pieds sont garnis d’une
sandale dont la courroie s’attache sur le coude-pied et passe
de chaque côté du talon.
Fig. 5. Le costume et la coiffure de ce personnage ne désignent pas
un homme du premier rang, quoiqu’il soit assis. La petite
massue qu’il tient de la main droite, et le poing fermé de la
gauche, indiqueraient un homme qui fait exécuter des ordres.
Fig. 6. La jolie coiffure tressée de cette figure, et sa natte qui est la
même que celle du dieu Horus, ont paru mériter d’être des-
sinéës à part.
Fig. 7. Figure assez bien dessinée, dont le vêtement est juste au
corps, et en laisse apercevoir les formes. Le bas est termine
par des broderies semblables à celles qui sont à \ extremite des
hras : son collier-, sa coiffure et les ornemens qui la surmontent,
sont les attributs- ordinaires dlsis.
Fig. 8. Tête dont les cheveux sont enveloppés : on n aperçoit que
le bout de la tresse.
Fig. 9. Figure assise sur un siège à bras. Les pieds du siège sont de
la forme de ceux d’un lévrier, et la queue de l’animal se voit
au dossier de la chaise. A la coiffure carrée du personnage, on
le reconnoît pour un chef d’ouvriers ou de paysans. Il montre
un superbe lotus de la main droite, et la main gauche est appuyée
sur le bras du siège. Les formes de cette figure sont assez
bien exprimées, et son attitude agreable.
Fig, 10. On remarque dans ce tableau une balance qui diffère peu
des balances actuelles; seulement la tige qui en marque la
justesse est au-dessous du levier, tandis quelle se trouve au-
dessus dans les nôtres.
| Le peseur paroît indiquer que la balance est en équilibre,
> et celui qUi est placé derrière tient une tablette pour écrire le
poids de la marchandise. Devant lui est un homme dont le geste
] est remarquable : il a les bras posés en croix sur la poitrine,
j et le bras droit appuyé sur l’épaule gauche. Ces trois figures
| portent le même vêtement. Aux pieds du peseur est une boîte
/ surmontée d’un' petit sphinx -et d un vase.
ï La première et la dernière figure de ce tableau sont des sujets iso-
.( ; e|ies ne doivent pas être réunies à la scène du milieu.
1 Ces deux figures extrêmes représentent deux jeunes gens. Le
| premier tient dans sa main gauche plusieurs attributs, enseignes
( et instrumens. Son coips est nu, à l’exception cl une draperie
qui descend jusqu’à la moitié des cuisses, et sa coiffure est une
1 toque terminée par cinq cordons en frange. La figure n’a d’autre
expression que celle d’un homme qui attend des ordres.
L’autre est Un jeune homme qui semble dire à quelqu’un
1 de ne point s’avancer. Le haut du corps est nu. Il porte trois
/ anneaux au bras, et un petit collier. Au-dessous des reins, il adeux
vêtemens dont le second descend jusqu’à mi-jambé.
( Fin. 11. Tête avec le masque d’un chacal.
) Fin. 12. Autre tête avec un masque de bélier avec quatre cornes :
les deux qui sont au-dessus de la tête, sont surmontées d un
( disque rouge, accompagné d’un serpent.
| Fia. 13. Figure d’un jeune homme penché et dans l’action d’écrire,
j Il tient de la main gauche une tablette, et de la droite un
stylet servant à tracer. Le haut du corps et les pieds sont
[ nus, et ses cheveux sont enveloppés dans une coiffure à oreillons
; le bas du corps est couvert,d’une jupe transparente.,
attachée par une ceinture dont les bouts sont pendans. Cette
v figure est d’un assez bon dessin.
| Fia. 14. Figure d’un serpent qui est soutenu par une coupe ; la
queue est enlacée à un bâton décoré d’attributs.
| Fier. 1 c. Figure de jeune homme portant un vase de la main gauche,
j ° et au cou un riche collier : la visière du bonnet est retroussée
et ornée d’un serpent. I l paroît être un personnage principal,
à en juger par les rubans attachés à sa coiffure.
P L A N C H E 4 7 -
j
v F r a g m e n s en pierre et en dois peint. Bas-reliefs colories, e t
Peintures diverses.
j , J
j Les objets figurés sur cette planche et sur toutes Tes suivantes jus-
| qu’à la planche y y , ont été rapportés et dessinés en Europe.
| Fig. 1 , 2. Coiffures symboliques en bois de sycomore, telles qu on
( . • en voit représentées sur les têtes des dieux ou des pretres, et
trouvées dans une des catacombes des environs du JVlemnonium.
Ces bois sont peints de diverses couleurs ; l’échelle des dessins
( est des deux cinquièmes.
[ Figure 3 ’, 4• Oiseau à tête de femme, en bois de sycomore peint de
plusieurs couleurs, trouvé dans une des catacombes situées près
du JVlemnonium.
L’échelle des dessins est des trois quarts.
I Fig. 5- Dessin d’un pied sculpté en grès rouge couleur de brique et
trouvé à Saqqârah ( l ) : la longueur du pied est d’un décimètre,
j Fig. 6 , 9 , 10. Trois fragmens de bas-reliefs peints, détachés des murs
du grand hypogée ou syringe figuré planche 39, A. vol. II.
Le premier représente un hibou; le second, la tête dun jeune
j (1) On a réuni le» princlpoux objet» trouvé. Jnn» le» entacombc. de Saqqdrah et de Syout
( avec ceux de» hypogée* de Tlièbo», comme étant en plu» petit nombre que ce» dernier».
veau; et le troisième, des vases., dont l’un paroî'f.être transparent
et .contenir,une liqueur rouge. La sculpture en est extrêmement
fine, et les couleurs bien conservées, comme dans tous
les -.bas -reliefs de cet hypogée. Les .dessins .sont dé grandeur
naturelle.
Fig, 7. Fragment en pierre calcaire trouvé à l’entrée du même hypogée.
Les hiéroglyphes sont peints en rouge: jaunâtre , ainsi
que les baguettes : ils devoient être sculptés en creux. Dans
un tableau voisin de ce fragment, on voit de semblables hiéroglyphes
qui ont été ébauchés, et plus loin, d’autres qui sont
finis. L’échelle du dessin est de moitié.
Fig. 8. Fragment de pierre calcaire trouvé sous la galerie qui pré*
cede la meme catacombe. Le fond en est peint en rouge très*
tendre. Les hiéroglyphes et les baguettes sont en relief, et ont
une saillie de trois millimètres seulement : l’échelle est de
moitié.
Fig. 11. Fragment de sculpture peinte de la même catacombe. Plusieurs
figures pareilles étoient sculptées de suite dans cette attitude.
On en a gravé une de grandeur naturelle, en calquant
.scrupuleusement l’original lui-même, afin de donner le caractère
précis de la tête, et le galbe exact de cette espèce de
figure qui appartient à la classe du peuple.
Fig. 12 , 13. Fragment de figure sculptée en creux, tiré du même,
hypogée. On a dessiné la tête de grandeur naturelle,,.pour en
bien conserver le caractère. Cette pierre a été détachée de la
muraille.où elle étoit encastrée, comme une pièce de rapport.
(Voye^ la Description des hypogées, § . V I.)
Fig. 14, 17. Figure d’oiseau en bois de sycomore , trouvée dans
l’un des tombeaux de Saqqârah. Le dessin est à l’échelle des
deux tiers : la face, le bec et les yeux sont dorés, et le reste
du corps est peint.
P L A N C H E 4 8 -
i , 3, 5, 9. F r a g m e n s coloriés. -— 2 , 4- Bras et Bandelette
de Momie. 6, 7, 8. Briques portant des hiéroglyphes imprimés,
Fig. 1 ,3 ,5 ,9 . Hiéroglyphes peints, détachés des murs du grand hypogée
représenté planche 39. De pareils fragmens sont en grand
nombre sur le sol de la grotte. Les dessins sont de la grandeur
des objets.
Fig. 2. Bras de momie trouvé dans une des catacombes. Le dessin est
à moitié de la grandeur naturelle. Les bandelettes de la main
sont d’une couleur plus rougeâtre que le reste de la toile. On
peut en dire jutant des ongles des doigts. Ce fragment fait
voir que les embaumeurs prenoient soin de bien conserver les
formes. Pour imiter la rondeur naturelle du bras, ils augmen-
toient le nombre des enveloppes, et c’est ce qu’on observe dans
celui-ci, qui est parfaitement fonné : la main-seule a.quelque
chose de forcé dans la manière dont le pouce recouvre .l’index.
Fig. 4■ Portion de bandelette ornée de caractères hiéroglyphiques un
peu altérés. On les a gravés de grandeur naturelle, pour ne pas
ajouter par la réduction à l’incertitude des signes. Le dessin est
coupé en deux parties; la supérieure doit se placer à la droite
de l’inférieure, à l’endroit marqué A.
Fig. 0 ,7 , 8. Briques recueillies dans un des hypogées des environs
du JVlemnonium. On a trouvé un petit mur bâti de briques
toutes pareilles ; elles portoient des hiéroglyphes sur deux des
côtés de champ : la fgure y fait voir l’inscription placée sur l’un
TAiies [Hypogées],
des bouts ; et les figurés 6 et #/celle d’iine des faces longues.
Pour lire cette dernière, il faut rapprocher la figure 8 au-dëssbus
- ' de là fignre-6,rtn faisant attention que le. bas de l’une et le haut
d.e l’autre contiennent trois hiéroglyphes communs. L’échelle des
dessins est des deux tiers des originaux. (Voye^ la Description
des, hypogées, §. x . )
pH a N P H E 'Ucj .
P r o f i l et Fdcè d’une Tête de momie d’homme.
Cette tete et celle de la planche 30 ont été apportées en Europe ,
dans un état parfait de conservation : on les a trouvées dans une des
grottes des environs de Qoumah ; les dessins sont dé grandeur naturelle;
Le cou, en se desséchant, est devenu mince e t ai perdu sa formé;
La face a conservé ses principaux traits ; le nez et les oreilles se sont
médiocrement affaissés.
Cette tête, enlevée du corps de la momie-qui a été trouvée entière;
et qui étoit mâle, avoit là barbe visiblement rasée. Les cheveux sont
courts, et manquent à la partie postérieure de la tête. On voit sur la
figure de profil une- portion dé l’os occipital et des pariétaux à nu,
et quelques traces de la suture lambdoïde qui unit ces os. La protubérance,
occipitale externe est’ très-saillante; l’angle facial se rapproche
beaucoup d’un angle droit, et les dents incisives sont plantées: verticalement
, et non inclinées ni avancées, comme elles Ie serôieiit d'ans
une tête de nègre.-
Si l’on tire horizontalement une ligne au-dessous de la lèvre supérieure
de la figure 2, on découvre les dènts rangées et très-bien con-’
servees : on ne peut voir que leurs extrémités par la position de la tête.
Ces dents un peu usées, e t la .suture lambdoi'de en partie fermée par
l’ossification, indiquent que cette tête est celle d’un- sujet d’environ
cinquante ans,- ¡À, D.]\ .: -
P L A N C H E 50.
P r o f i l et Face d’une Tête de momie de femme.
La peau de cette tête de niomie est plus tendue et plus lisse que
celle de la tête de momie d’homme; planche 49, Les cheveux sont
arrangés et collés par mèches diversement contournées ; quelques-unes
de ces mèches sont: de la grandeur de la main : elles ne sont que fort
peu entrelacées..
Sur la figure vue de face, on Remarque à la lèvre supérieure une
dépression ou échancrure causée par la chute des deux dents incisives
moyennes. Les incisives latérales,’ les canines et les petites molaires
servent de soutien à la lèvre supérieure dans les portions qui ne sont
point retirées sur elles-mêmes. La portion moyenne de la lèvre s’est
retirée, parce qu’elle n’a point eu d’autre soutien que les alvéoles, dès
que les deux incisives moyennes:sont tombées ou ont été extraites. '
Les alvéoles des deux incisives qui manquent, ne sont pas fermés
par l’ossification dans la tête qui a servi à faire le dessin et la gravure.
Cette ouverture des alvéolés prouve que les dents sont tombées, peu
de temps avant la mort du sujet qui a été embaumé, ou que ces dents
ont ete extraites au moment de l’embaumement.
II se trouve une saillie sur la courbure antérieure du nez, très-
manifeste dans la tête vue de profil. Cette saillie est occasionnée par
le refoulement de la portion molle du nez : en effet, c’est précisément
à l’endroit j. où. existe la saillie, que la ..portion'cartilagineuse du nez
vient s’unir à la portion osseuse.
La cloison des narines est presque entièrement détruite dans cette