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ÜÜ R E S U M E E T C O N C L U S IO N S
Les iibules a arcs simples sont associées à Kasbek et à Koban, en Osséthie, à
des plaques de bronze estampées(fig, 2 8 ), à des pendeloques av ec représentations
animales (fig. 2 6 et 2 7 ), puis à des ornements dont les motifs sont le swastika et la
spirale (fig. 2 9 , 3 0 ct 3 n .
in. — S/3 de grandeui-.
Nécropole de Kobao.
à. 31, — Grandeur naturelle.
PalafiUo du Bourgel.
Fie. 30. — 2/3 de grandeur.
Nécropole de Kobaii,
Fio. 28. — 2/3 de grandeur.
Nécropole de Kasbek
En Géorgie, à Samthavro, ces mêmes fibules accompagnent des mobiliers funéraires
à peu près semblables ; on y a recueilli de plus des poteries dont la forme
e t Tornementation rappellent, le s unes certains va ses de B ism en to v a , et, le s autres
quelques coupes de Villanova. Ces mêmes tombeaux renferment enfin des restes
humains dont les caractères présentent des rapports de la plus haute importance
av ec ceux des tumulus du Jura.
Dans ces localités, comme dans le Jura les crânes sont généralement dolichocéphales,
et au milieu d’eu x se trouvent aussi 2 0 0 /0 de ce s macrocéphales décrits
autrefois par Hippocrate.
I l e st difficile, d’après ce s faits seulement, de démontrer dès à présent que les populations
des tumulus et des nécropoles du bassin du Rhône sont loriginaires du
Caucase. Toutefois l ’évidence des analogies que je signale est si grande qu’il faut
admettre forcément qu’il a e x isté des relations de plus ou moins longue durée entre
ces divers groupes de populations.
Il ressort de ce qui précède que les populations qui ont élevé les tumulus et les
nécropoles du bassin du Rhône sont vraisemblablement celles qui ont importé la nou- '
velle civilisation sous l ’influence de laquelle le fer a remplacé le bronze.
L’étude comparative des éléments industriels et artistiques découverts dans leurs
tombeaux, a montré qu’elles sont arrivées d’abord de l ’Italie par les Alpes centrales,
et ensuite ou peut-être simultanément, par le Danube, sur les bords duquel l’in -
dustine s ’était développée plus lentement. ,
On a vu enfin que certains typ es de fibules e t quelques objets qui paraissaient ju squ’à
c e jo u r propres à l’Italie, se montrent au Caucase dans des milieux dont lanatm-e
rappelle nos nécropoles occidentales.
Comme conclusions gén érales, je ne prétends pas affirmer que le fer a été importé
d’O rient en Occident, comme cela est probable pour le bronze; mais ce qui me paraît
démontré, c ’e st que cette influence spéciale dont on a attribué ju squ ’à ce jour sinon
1 origine, du moins le plus grand développement aux populations proto-étrusques,
doit être recherchée actuellement jusqu’au Caucase.
Des investigations nouve lle s bien dirigées à l’e st ou au sud de cette région permettront
peut-être, dans un avenir prochain, de découvrir le point d’oü nous sont
v en u s successivement le bronze et le fer.