Les parois du corps de cet animal, formées
de substance celluleuse située entre
deux lames, sont assez épaisses. Ces deux
lames, étant de même nature que celle qui
recouvre l’éminence dont je viens de parler,
sont minces, tandis que la substance celluleuse
quelles renferment, paraît généralement
avoir le double de leur épaisseur p fl
Il faut cependant en excepter cette portion
qui se trouve entre l’éminence externe et
la bossé, région dans laquelle élle a moins
d’épaisseur (>VX
L’organisation de la substance celluleuse
intermédiaire est on ne peut plus curieuse ;
elle parait formée d’une prodigieuse quantité
de petites loges, de ligure ovale, ronde,
triangulaire et trapézoïdale , dont la circonférence
est dentelée M . Les cloisons qui les
circonscrivent, ont peu d’épaisseur, une
surface inégale, et sont adhérentes aux deux
(«) PI. 2. fig. 2. 3. 4. (vv) PI. 2. fig. 4. (xx) PI. 2. fig. 7.
lames
lames communes qui les contiennent. Cette
adhérence a lieu précisément dans cette
partie des lames à laquelle j’ai donné le nom
de sillons.
Soit que l’on fende les cornes d’une extrémité
à l’autre, soit qu’on les coupe transversalement
dans divers points de leur longueur
, on ne peut y appercevoir qu’une
masse spongieuse, dont les cellules sont
d’autant moins serrées qu’elles sont plus
près du péduncule. Ces cellules paraissent
s’appuyer sur. un axe solide et cassant (xr).
Le péduncule est dé même nature, et il n’y
a point de communication apparente entre
l’extérieur et l’intérieur des cornes, ni de
celles-ci avec les cavités du corps.
(x x ) Pi- a- fis• i