vironne les cornes, et qu’ils sont entrelacés
les uns avec les autres, ensorte qu’on ne voit
dans le plus grand nombre que les deux tiers
de leur longueur.
Telle est la première description qu’on
peut donner au moyen de la loupe des parties
extérieures de ce Ter singulier. Pour
avoir une idée plus juste de sa structure, il
faut avoir recours au microscope et aux plus
fortes lentilles objectives.
Afin d’éviter toutes les illusions d’optique
, par lesquelles on se laisse si souvent
séduire lorsqu’on examine des objets très-
exiles, j’ai placé cet animalcule dans de l’eau
devie incolore. C’est comme on le sait, un
moyen très-efficace pour fixer également
les rayons de lumière sur la surface inégale
d’un corps dont il importe de saisir l’ensemble
et les détails.
En examinant donc le corps entier de cet
animalcule de la manière que je viens d’indiquer,
je me suis convaincu que les plis qui
existent sur son enveloppe, ne sont que le
produit de son affaissement. Toute la surface
est légèrement grenue, et les grains sont assez
près les uns des autres (v\ Les filamens
dont nous avons déjà parlé , et qui sont placés
dans le tiers supérieur des deux bords,
11e sont autre chose que des languettes aplaties,
très-minces, de forme pyramidale, parsemées
à leur base, dans le quart de leur
étendue, de petits j}oints opaques, ayant en
longueur à-peu-près la huitième partie du
corps ; on peut les comparer à des lames de
corne blanchâtre. Ces languettes sont diversement
repliées, et mêlées sans ordre ; leurs
pointes affectent toutes sortes de direction
\x).
Pour bien connaître le structure de la
membrane, il faut la séparer du corps et
l’examiner au transparent ; alors les grains