dont elle est parsemée, paraissent comme
des petites papilles dont le centre serait
transparent. Entre les papilles, on remarque
une infinité de petits points opaques (r) ; au
reste elle ne présente rien de fibreux. Sur divers
lambeaux séparés de cette membrane,
j’ai cependant vu très - distinctement des
mailles qui ont beaucoup de ressemblance
avec la masse réticulaire du corps de l’animal.
Dans quelques autres, il y avait des
tâches de couleur grise, sans forme déterminée
(ZX
Le corps du ver ne m’a paru adhérent à
son enveloppe membraneuse , que par la
partie inférieure du prolongement cilindri-
que que j’ai décrit ci-dessus. Lorsqu’il est
dépouillé, toute sa surface paraît, comme je
l’ai déjà dit, tuberculeuse. Les tubercules
sont ou sphériques, ou ovales, ou triangulaires
ou de figure trapézoïde ; mais tous
(y) p i- 1. fis- 6. o ) pi. 1. fis. 6.
sont
sont plus ou moins dentelés dans leur circonférence
0Æ\ Ils sont presque tous rangés
de manière que les dentelures des uns répondent
aux intervalles des dentelures qui
appartiennent aux autres. Ils laissent entre
eux des sillons qui se communiquent sans
interruption Jmj Sur les tubercules et les
sillons on distingue un grand nombre de
fossettes, plus ou moins grandes , plus ou
moins rapprochées 0e) : tantôt elles ont la
même couleur que le corps, tantôt elles sont
blanches, mais toujours lisses.
En observant les parois du corps dans
leur état de transparence , tous les sillons
que l’on a vus entre les tubercules, et qui
étaient d’une couleur brune, très-claire !dd),
paraissent opaques et d’un brun foncé 0e). Ils
présentent des lignes plus ou moins larges,
0 «). PI- 2. fig. 5.-6. _ ( bb) PL 2. fig. 6.
0e) PL 1. fig. 8. PL 2. fig. 5.
(d<P) PI. 2. fig. 5. (eè) PL 2. fig. 5'.
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