réunion, où elles sont aplaties. Elles diminuent
en épaisseur à mesure quelles s’approchent
de leur sommet. Elles sont hérissées
de lames blanchâtres , transparentes,
diversement repliées sur elles-mêmes, et en
majeure partie entrelacées d’une manière
inextricable (/c/<). Elles ressemblent en totalité
à celles que nous avons dit exister sur
l’enveloppe du corps près de sa connexion
avec les cornes. La seule différence qu’on
peut remarquer entre les dernières et les
premières, c’est que celles des cornes diminuent
en longueur à mesure qu’elles naissent
plus près du sommet. Il ne m’a pas été possible
de découvrir le lieu précis de leurs radicules
; car elles sortent d’une matière muqueuse
et tenace qui environne les cornes,
et dont on ne peut les débarasser entièrement.
La description que je viens de donner de
la conformation extérieure du ver, ne donne
aucune présomption sur l’usâge de ses organes.
En examinant soii intérieur on reconnaîtra
que sa structure, quoique très-simple
en apparence, n’en cache pas moins des
mystères impénétrables.
Lorsqu’on incise un peu profondément
le corps du ver, et qu’on enlève quelques
portions de la substance, on parvient dans
une cavité ovale, contenant un fluide très-
limpide. Toute la surface de cette cavité est
couverte de tubercules dentelés, semblables
en tout à ceux de la surface externe, excepté
qu’ils sont moins élevés que ces derniers;
Ces tubercules diminuent sensiblement de
volume au voisinage d’un organe particulier
dont je vais parler tëÆ Cet organe est une
petite bosse oblongue, solide, de Couleur
d’un brun foncé ; sa situation correspond
à l’éminence sur laquelle repose le