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yexe son corps placé sur une lame cle bois
d’ébène , la membrane unique qui l’enveloppe
, paraît former plusieurs plis ondulés
qui n’affectent aucune direction particulière,
et se terminent sur les bords (Â). Dans
le tiers supérieur de ces bords, on remarque
quelques filamens blancs, pointus, qui s’entremêlent
en différens sens, en faisant saillie
hors de cette enveloppe (*).
Lors de mes premières observations , je
vis en outre sur différens points du corps,
des petits globules d’une couleur blanche,
laiteuse, demi - transparente. Ces globules
étaient tantôt solitaires , tantôt réunis ensemble
jusqu’au nombre de quatre. La région
de l’animal qui en présenta une plus
grande quantité, fut le voisinage des cornes.
Ils paraissaient ne s’être collés à la membrane
qu’au moment ou j’’avais retiré ces vers
de l’eau de vie dans laquelle ils m’avaient
W PL ï. fis. a. (O Pi- !• fie- 2-
été envoyés. Avant leur extraction du vase
qui les contenait, j'e remarquai que des globules
semblables à ceux dont je viens de
parler, nageaient en liberté dans ce vase.
Considéré sur la pointe d’une aiguille,
de manière que la lumière puisse le frapper
de toutes parts, le corps du ver parait alors
transparent dans toute son étendue. Cependant
on y apperçoit une structure réticulaire
extrêmement fine, formant des mailles d’une
couleur brune obscure ih). Entre ces mailles
se présentent des petites plaques inégales 00,
dentelées sur leurs contours, et parsemées
de points presque imperceptibles.
Examiné au jour de reflet, sur un fond
noir, lorsqu’il est dépouillé de sonenveldppe
membraneuse, il paraît tout couvert d’une
infinité de petites élévations, dont plusieurs
sont comme des étoiles argentées ; mais cet
aspect éclatant n’est, ainsi que je m’en suis
(A) PL i. fis. 3. ( / ) PL 1. fis. 5.