
 
		§.  IL  E l i e fa i t   tomber le f e u   du ciel sur deux officiers. 
 g.  Et  aussitôt il envoyé un capitaine de cinquante hommes,  et  les  
 cinquante  soldats qui étoient  sous  lui.  Ce  capitaine  monta  vers  Elie  
 qui  étoit assis  sur le haut  d’une montagne,  et  il  lui  dit  :  Homme  de  
 Dieu,  le  roi vous  commande de  descendre. 
 10.  Elie lui  répondit  :  Si je  suis homme de Dieu, que la foudre du  
 ciel  descende,  et  vous dévore avec  vos  cinquante  hommes.  Aussitôt  
 le  feu  du  ciel  descendit,  et  dévora  le  capitaine  avec  les  cinquante  
 hommes qui étoient  avec  lui. 
 1 1 .  Ochozias envoya encore un autre  capitaine avec  ses cinquante  
 soldats,  qui  dit à Elie  :  Homme  de  Dieu  ,  le  roi m’a  commandé de  
 vous dire : Hâtez-vous  de descendre. 
 ia .  Elie lui  répondit  :  Si je.suis homme  de D ieu ,  que  le  feu  du  
 ciel  descende,  et  vous dévore  avec yôs  cinquante  hommes.  Et  aussitôt  
 le  feu  du  ciel descendit,  et  dévora  le  capitaine et  les  cinquante  
 hommes  qui  étoient avec  lui. 
 §.  III.  E lie   va  trouver  le  ro i,  et  lui prédit  sa  mort, 
 13. Ochozias  envoya  encore  un  troisième  capitaine  *  et  ses  cirn  
 quante hommes ayec  lui.  Ce capitaine étant venu devant Elie,  se mit  
 à  genoux, et lui  fit cette prière : Homme de Dieu, sauvez-moi la vie,  
 et sauvez  la  vie à vos  serviteurs qui sont  avec moi. 
 14.  Le  feu est déjà descendu  du  ciel,  et il a dévoré  les  deux  prer-  
 miers capitaines,  et  les  cinquante  hommes  que  commandoit  chacup  
 d’eux ; mais  je  yous supplie présentement de  rqe sauver la yie. 
 15.  En même temps  l’ange  du  Seigneur parla à  Elie  ,  et  lui  dit  :  
 Descendez avec lui, et ne  craignez point. Elie se  leva donc, et  il descendit  
 avec  ce  capitaine  pour  aller  trouver le ro i, 
 16. Auquel il  parla  de  cette  sorte  :  Voici  ce que  dit  le  Seigneur ;  
 Parce que  vous  avez  enyoyé  des gens  pour  consulter  Beelzebut,  le  
 dieu d’Accaron, comme s’il  n’y   ayoit point de P ieu en Israël que vous  
 pussiez consulter,  vous  ne  releverez  point  du lit  sur  lequel yous etes  
 couché i mais yous mourrez certainement. 
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