2.2. Maintenant donc marchez contre mon seigneur le roi des Assyriens
, et je vous donnerai deux mille chevaux , et voyez si vous
pourrez trouver seulement autant d’hommes qu’il en faut pour les
monter.
24. E t comment pourriez-vous tenir ferme devant un seul capitaine
des derniers serviteurs de mon seigneur ? Est - ce que vous mettez
votre confiance dans l’Egypte, à cause des chariots et de la cavalerie
que vous en espérez P
2.5 . Mais n’est-ce pas par la volonté du Seigneur que je suis venu
en ce pays pour le détruire ? Le Seigneur m’a dit : Entrez dans cette
terre-là, et ravagez tout.
§. IV . Insolence de Rabsacès.
2.6. Lorsque Rabsacès eut parlé ainsi| Eliacim, fils d’EIcias, Sobna
et Joahé lui dirent : Nous vous supplions de parler à vos serviteurs en
syriaque, parce que nous entendons bien cette langue-là , et de. ne
nous pas parler en langue judaïque devant le peuple qui écoute sur
les murailles.
27. Rabsacès leur répondit : Est-ce pour parler à votre maître et à
vous que mon seigneur m’a envoyé ici ? et n’est-ce pas plutôt pour
parler à ces hommes qui sont sur la muraille, qui seront réduits à
manger leurs excrémens avec vous et à boire leur urine ?
28. Rabsacès se tenant donc debout, cria à haute voix en langue
judaïque : Ecoutez les paroles du grand r o i, du roi des Assyriens.
29. Voici ce que le roi dit : Qu’Ezéchias ne vous séduise point ; car
il ne pourra point vous délivrer de ma main.
30. Ne vous laissez point aller à cette confiance qu’il vous veut
donner, en disant, Le Seigneur nous délivrera de ce péril, et cette
ville ne sera point livrée entre les mains du roi des Assyriens.
31. Gardez-vous bien d’écouter Ezéehias ; car voici ce que dit le roi
des Assyriens : Prenez un conseil utile , et traitez avec moi ; venez
vous rendre à moi, et chacun de vous mangera de sa vigne et de son
figuier, et vous boirez des eaux de vos citernes ,
3a. Jusqu’à ce que je vienne yous transférer en une terre qui est
semblable à la vôtre, une terre fertile * abondante en vin et en pain,
une terre de vignes et d’oliviers >. une terre d’huile et de mie l, et
vous vivrez et vous ne mourrez point. N’écoutez donc point Ezéehias
qui vous trompe, en disant, Le Seigneur nous délivrera.
33. Les dieux des nations ont-ils délivré leurs terres de la main du
roi des Assyriens ?
34. Où est maintenant le dieu d’Emath et le dieu d’Arphad ? où
est le dieu de Sépharvaïm , d’Ana et d’Ava ? ont-ils délivré de ma
main la ville de Samarie ? 35. Où trouvera-t-on un dieu , parmi tous les dieux des nations,
qui ait délivré de ma main son propre pays , pour faire croire que
le Seigneur pourra délivrer de ma main la ville de Jérusalem ?
36. Cependant le peuple demeura dans le silence , et ne répondit
pas un seul mot ; car ils avoient reçu ordre du roi de ne lui répondre
rien.
37. Après cela Eliacim, fils d’Helcias grand-maître de la maison,
Sobna, secrétaire, et Joahé fils d’Asaph, chancelier, vinrent trouver
Ezéehias ayant leurs habits déchirés, et ils lui rapportèrent les paroles
de Rabsacès.
CHAP I TRE XIX.
§. I. Ezéehias et Isaïe prient le Seigneur.
1. L e roi Ezéehias ayant entendu ce que Rabsacès avoitdit, déchira
ses vêtemens , se couvrit d’un sac, et entra dans la maison du Seigneur.
2. Et il envoya Eliacim, grand-maître de sa maison , Sobna, secrétaire
, et les plus anciens des prêtres couverts de sacs, au prophète
Isaïe, fils d’Amos, 3. Qui lui dirent : Voici ce que dit Ezéehias : Ce jour est un jour
d’affliction, de reproches et de blasphèmes. Les enfans sont venus
jusqu’à faire effort pour sortir ; mais celle qui est en travail n’a pas
assez de force pour enfanter.
4. Peut-être que le Seigneur votre Dieu aura écouté les paroles de