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CHARNIÈRE: à l’extrémité pointue ■ CARDO: in extremitate acuta utri-
de chaque valve une fossette linéaire, usque valvæ scrobiculus linearis, cur-
Jcourbée. ' vilineus.
K LINGULE anatine. LINGULA anatina.
PI, I, fig. 3. Encyclopéd.méthod. PL 250- fig-’ 1. a-c.
Mon respectable ami Mr. Hvas m’a dit qu’il reconnut dans cette coquille la
m-fytilus Lingua Soland : décrite dans le catalogue de la Duch. de Portland. Mr*
jphemnitz est donc en erreur, quand il cite notre coquille pour la même espèce dans
ïom. 10. pag. 362. Tab. 171. fig, 1675-1677, et dansNaturforsch. 22 St. Tab. 3 .
mg. A; les figures représentent une espèces de ce genre qui j’ai nommée Lingula
rostrata, et qui est très différente de celle nommée ci-dessus. Mr. Bosc a éga*
■ entent confondu ces deux espèces Tom. 2. pag. 235-
:
Mr. Chemnitz prétend à l’endroit nouvellement cité, que notre grand pré»
cepteur a décrit une des valves de Sa coquille sous le nom de Patella unguis. Lin-
hæus a cité pour sa coquille la figure L. Tab. 3° dans Rumph. Mus. En comparant
«ette figure et la déscription de Linnæus avec une des valves de la coquille de Mr.
fcliemnitz, on trouvera bientôt une grande différence entre ces deux coquilles,
Linnæus n’auroit jamais cité la figure deRumphs’il n’avoit pas eu une coquille assez
semblable, et je ne saurois m'imaginer la possibilité d’une telle erreur. La figure
de Rumph est ovale-oblongue, l’extrémité antérieure est tronquée, légèrement
échancrée, et on y remarque très clairement 1 éminence dorsale linéaire, terminée
par le sommet déprimé, vers l’extrémité postérieure, fpas ou bord mêmeJ et
qui est presque demicircùlaire. La figure d’une valve de la dite coquille de Chemnitz
est d’une tout autre figure : l’une extrémité est pointue et l’autre est transversalement
tronquée sans échancrure; l ’éminence dorsale est d’une autre figure et se
termine avec la pointe de l’extrémité, ainsi au bord même. Rumph nous appreud
aussi pag. 1 2 2 . 5 , que sa coquille couvre un animal, un callus comme il l ’appelle,
qui se cache dans le sable. Le vieux savant n’a donc pas regardé sa coquille
comme bivalve mais comme univalve ; et il parle encore de deux autres espèces
qui ressemblent à la première. Quoique la plupart des Patelles soient atta-
fhées et collées aux rochers , il n’est pas impossible qu’il n’y en ait des espèces,
qui aient une manière différente dans leur économie. Mais ceci suffit; je parlerai
de la Patella unguis dans la quatrième subsection.