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Bosc u) a classé les coquilles systématiquement d'après les ouv- I
rages de Linnoeus, à’Adamson Bruguière, Lamark et d’autres ; on y
trouve beaucoup de genres nouveaux de ces savants; mais on y voit I
aussi, qu'il a réuni plusieurs genres, comme il l’a cru plus propre, I
d’après son jugement. Les déscriptions des animaux sont très intéressantes;
mais [les planches ne sont que médiocrement exécutées g
et l’on en trouve même de très mauvaises. On verra ensuite que ses ■
réunions n’ont pas toujours été les plus justes.
Dernièrement Mr. Megerle de Mühlfeldt v) nous a donné un j
système des coquilles multivalyes et des bivalves. Nous y trouvons
beaucoup de changements : il a divisé les genr es de Linnæus, il a j
changé les espèces, et il les a classées parmi les genres où il les a 1
cru le mieux placées ; mais il a aussi changé les noms des genres
qp’ils portoient autrefois, et il leur en a donné de nouveaux. * I
Ces derniers savants dont je viens deparler, ont donc eu en
Vue de changer l’ancien système des coquilles d’une manière réelle I
et précise. Il se sont proposé de donner un arrangement plus cor- |
rect et plus juste, que l’ancien n’à été; mais en comparant et composant
ces systèmes, je trouve, malgré tous ces changements qu’on
a entrepris, qu’ils n’ont pas été exécutés aussi rigoureusement et avec 1
tant de soins qu’ils le méritent. Aussi est-il difficile de faire en
sorte que tout] le monde approuve les idées qu’on avance ; il peut
p} Histoire naturelle des coquilles par i . , A. G. Bosc «yeç ligures dessinées d'apres na« j|
ture. Paris An. X. 5 Volum» i2mo»
Entwurf eines neuen Systems der Scbaalthiergehause von Job. Karl Megerle v. Mübl-
feldt. Magazin d. G. N. F. zu Berlin# 5ten Jalirg. xster Quart. jß n .
naître des difficultés ët des objections auxquelles:on ne s’est pas attendu;
et chacùncroitsaméthodela meilleure.
Pour donner un système scientifique et solide, il faut avoir des
règles fixes; il est absolument nécessaire, après avoir comparé les
1 individus îe plus exactement qiue possible : qu’o,n se propose d’étab-
lir des principes et des caractères déterminés et précis ; et qu’on
M persévéréà ne jamais s’en écarter. Sans ces règles une fois arretées,
9 qui ne sont que peu, - on courra aisément risque de placer des espè-
■ ces parmi des genres où elles n’appartiennent pas. Par conséquent
■les caractères générique, doivent être décisifs et justes, et il faut qu’ils
Ë soientprésentes dans toutes les espèces du même genre. Les subdi-
K visions dans les genres des bivalves, si d’ailleurs on les croit néces-
1 saires, ne doivent avoir, que des caractères pris des autres particu-
■ larités qui se pourront trouver chez ceux coquilles formant le même
■ genre,’ et n’admettent point de marques génériques, p. e. de la
I forme,' peut-être de la couleur etc.
.Les conchyliologistes, même ceux qui ont classé les coquilles
1'd’après les animaux qui les habitent, sè sont’servis delà manière de
1 Linnæus, et en: ont donné les caractères génériques d’après certaines
s marques, différentes dans les trois sections; p. c. clies les multival-
I ves dé la forme des constructions, du nombre des pièces dont elles
I sont composées;, ou bien de la manière de leurs liaisons etc.; aux
|j bivalves de la charnière; et aux univalves de leurs ouvertures.
En recherchant les genres à des auteurs déjà nommés,' j nous
trouvons qu’ils , ont entremêle des espèces très différentes par les
marques génériques. En examinant p. e.le genre Mya àeSpengler;
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