N OTAN D A ET ADDENDA.
I.
Nilm. 16 . Lopezia racemosa est eadem cum Lopezia mexicana Jacquin Icon. stirf. ra-
rior. vol. s . tab. sog.
Num. 30. Antirrhinum sparteum est Linaria iuncea Desfontaines Flor. Atlant, vol. s .
fa g . 4g.
Num. 58. Phleum schoenoides est Crypsis schoenoides Lamarck III.gen. f ag. 1 16 .
Num. 6 7 . Encelia canescens est Coreopsis limensis Jacq. Icon. vol. g. tab. 594.
Num. 82. Tradescantia erecta est Xradescantia erecta Jacquin Icon. stirf. rar. vol. 3.
tab. g 54.
Num. 89. Zinnia violacea est Zinnia elegans Jacq. Icon. vol. g. tab. 589.
Num. i l 6. Ipomoea sagittata addendum: Convolvulus sagittâriæfolio flore purpureo
Pluk. Aim. tab. 8/j fig. g-
Num. 1 2 1 . Boerhaavia plumbaginea definienda est hoc modo : foliis subcordatis, orbicu-
lato-acutis, subtus subvillosis -.fioribus umbeïïatis. Deinde legendum: corolla inféra
: stamina iuxta germinis basim corolla inserta. Corolla enim in hoc genere
ut apposite notarunt Jussieus et Lamarck est inféra, supra germen coarctata, cuius
basi persistente semen tegitur.
Num. 200. Rhamnus lycioides addendum : Lycium angustifolium hispanicum Barrel,
tab. 996.
Num. 2 7 4 . Zinnia revoluta est Zinnia tenuiflora Jacq. Icon. vol. g. tab. g90.
Num. 2 7 5 . Rudbeckia perfoliata videtur Rudbeckia amplexifolia Jacq. Icon, stirf. rar.
vol. g. tab. 59 s.
Num. 298. Milium latifolium est Paspalum racemosum Jacq. Icon. vol. s . tab. sog . et
Paspalum purpureum F l. Per. et Chil. vol. 1. gag. 47.
Num. 3 1 5 . Salsola flavescens addendum: an K a li vermiculatum fruticans minori folio
hispanicum? Barrel, tab. s 16.
Num. 3 1 9 . Saccharum sisca est Saccharum cylindricum Lamarck III. gen. gag. 154.
tab. 40. fig. s.
Num. 4 2 3 . Embothrium herbaceum est Embothrium silaifolium Smith. New. Hoi.
tab. 8.
Num. 4 2 5 . Embothrium linearefolium est varietas Emboth. serie. Smith. New. Hoi.
tab. 9.
Num. 4 2 6 . Embothrium cytisoides est Embothrium sericeum laudati auctoris Tab. 8.
Num. 4 2 7 . Embothrium genianthum est Embothrium buxifolium Smith. New. Hoi.
tab. 10.
Num. 4 2 8 . Embothrium spathulatum est Embothrium speciosissimum Smith. New. Hoi.
tab. 7 .
Nota b. pag. I . vol. V In memoriam Domini Pomar, legatur: In memoriam Domini Honor
ati Pomar. Hunc in re herbaria præceptorem habuit celeberrimus Melchior de
V ille n a , Valentinus Hipocrates atque Medicinæ Princeps civium suorum decreto
nuncupatus. Consulatur Vincent. Ximeno de Regni Valentini scriptoribus V o l. 2.
pag- 7-
Num. 4 4 7 . Bauhinia latifolia videtur Bauhinia porrecta Jacq. Hort. Schoenbrunnensis
vol. I . tab. 100.
Num. 59 9 . Solanum betaceum W est Solanum crassifolium Beg. horti Mafritit. decad.
fa g . 1 1 7 .
(a) Solani huius atque Coadaltæ dcscriptior.es publici iuris feci auno 17pp. pag. 39 et 44. vol. x.
Aunalium hist, et scient, nat.
[ 8 3 ] .
Num. 600. Condalia microphylla est Ziziphus mirtoides præcedentis operis vag. z ig .
Num. 660. Æginetia longiflora. V id i nuperrime apud D . Ludovicum Né e huius plantæ
Iconem, et in eius fioribus stigma bifidum, laciniis capillaribus, divergentibus
nonnihil exertis. Capsulæ sunt ibidem amphores quam in mea tabula, umbilicis
violaceo-rubris.
I L
In quarto huius operis volumine ea transcripsi quæ Ventenatius de tribus præcedenti-
bus dixerat; nunc addam quæ ipse de quarto et quinto pronunciavit (a); quia et scientiæ
utilissima ea esse reputo et meorum operum illustrationes atque additamenta.
Nous avons fait connoître, dans ce journal .(^), les trois premiers volumes de l ’ouvrage
important de M. Cavanilles; nous nous proposons aujourd’hui de présenter l’analyse des
deux volumes suivans. Les botanistes et las amateurs qui n’ont pu encore se les procurer,
nous sauront gré, sans doute, d’avoir hâté leur jouissance; mais nous ne craignons pas de
leur annoncer qu’elle sera plus complète, lorsqu’ils pourront contempler et apprécier eux-
mêmes les travaux utiles du célèbre Naturaliste Espagnol.
On trouve, dans ces deux volumes, la description et la figure d’un grand nombre de
plantes nouvelles, dont les unes appartiennent à des genres connus, et augmentent beaucoup
le nombre des espèces que ces genres renfermoient, telles que plusieurs Sida, Salvia,
Leptospermum, Metrosideros, Eucalyptus, Epacris, Hoitzia, Embothrium, OEnothera,
Bauhinia, Calceolaria, Stipa , Aristida, Ipomoea, Convolvulus, Mutisia, e tc ., et les autres
constituent des genres nouveaux presque tous parfaitement distincts et solidement établis.
C ’est au zèle et à l’infatigable activité d’un digne émule des Commerson, des Mi-
chàux, e t c ., D . Luis N é e , que nous devons la découverte de ces trésors botaniques. C e t
ardent naturaliste, après avoir voyagé durant l ’espace de cinq années, dans le Pérou, dans
le C h i l i , dans la Nouvelle Espagne, dans les Indes Orientales, dans les Iles de la Mer du
S u d , e tc ., a rapporté dans sa patrie une vaste et_précieuse collection de minéraux, d’insectes,
et surtout de végétaux, dont le nombre s’élève, selon le témoignage de M. C a vanilles,
à plus de 10 0 0 0 , et dont plus d’un tiers est absolument.inconnu aux botanistes.
Jaloux de contribuer promptement aux progrès de la science, M. Née n’a point hésité
à communiquer à l ’auteur des dissertations sur les plantes monadelphes, dont il connois-
soit tout le mérite, une partie de ses richesses botaniques. L e travail intéressant de M. Cavanilles
.est la réponse la plus péremptoire que l’on puisse faire à ceux qui prétendent
qu’on ne devroit jamais décrire les végétaux que sur le vivant, et que les herbiers ne doivent
servir qu’à constater l ’existence des plantes. Les succès qu’ont obtenus les Linnæus,
les Jussieu, les Lamarck, les Smith, les V a h l, et plusieurs autres qui ont trouvé dans
leurs collections tant de ressources, soit pour établir de nouveaux genres, sdit pour réformer
les caractères de ceux qui étoient établis, soit pour décrire de nouvelles espèces, ou
pour distinguer celles qui avoient été confondues, sont une preuve frappante de l’utilité
des herbiers. L ’ouvrage dont nous présentons l ’analyse en fournit plusieurs exemples, parmi
lesquels nous nous contenterons d’en citer un seul.
Ruiz et Pavon ont établi dans la Flore du Pérou un nouveau genre consacré à la me*
moire du célébré et infortuné Malesherbes, Malesherhia. M. Cavanilles ayant trouvé dans
l ’herbier de D . Luis Né e la plante qui avoit fourni les caractères de ce nouveau genre,
l ’observa avec la plus grande attention, la décrivit avec cette sagacité qui lui est propre,
e t , n’y trouvant pas les caractères' assignés dans le genre Malesherbia, il n’hésita pas à en
former un genre noüveau. Les auteurs de la Flore du Pérou sont convenus depuis dans
leur Syst. veget.f l . perurv. et chil. p. 7 9 , que leur genre étoit le même que celui de M.
Cavanilles, mais que leur description étoit incomplète, et même erronée dans la désignation
de quelques caractères.
(à) Magasin encyclopédique , ou journal des pag. 307.
sciences num. 43. Floréal an. 8. tom. V I . (g.11!® an.) (6) Année I I I , t. V , p. apr.