l à Trance :éii I f f â-paa-pès %su*;. elàeun defqufels eft attofé
£ f 1 x m p u ‘i'T&JUre ;
Divergences, & par des embouchures également düumtps. Gcs cinq Plateaux, qui formelle
•dans notre Defcnpùoàjgénérûe dû Royaume., autant de D tp ii te'mens, comprenant, plufîeurs/
& unties ~ font, i . 'èÊ tl & -Rhêne, groffi par La Son ,. qui après w a lP*B?Sfè ^depuis!
kurMoHmifa leur embouchure cous les Pays de l’ancient Rmyàumè.de Bourgogne , vont
porter leurs eaux à la Méditerranée. 2°. Celui de la Garonne qui partageoic les Provinces
'de. lande 1 Rc p a u m é & qui après vpir, reçu les eaux de la Dordogne, fe
}e te dans l’Océan à Bordeaux. 30. Celui de la Lo e qui après avoir arrol 1 i n duces
du milieu., vient, fe perdre dans l’ancien Domaine des. Bretons.& des Armpricaius. 40. Celui,de
Ja ,Ç irie, dont des bords fleuris embèllifténc tes 1 I ancs & des Normands, &
•qui après avoir feralife tous les Pays d ir Royaume de.Ncuflxie, ou France occidentîfe
porte les eaux' dans la Manche ou Canal' qui la fépare des îles Britanniques, y . Enfin le
.Plateau 'du. Rhin & rivières. y - dllif&Çesi qui baignent t<rates" les Provinces du Royaume |
à’ÀiifîraJîeoa France < rientak, & fe réuniffent toutes dan le C ma] 'commun dU RI in., pour
rouler leurs eaux au N o rd , & fe perdre dans la nier d’Allemagne.
( ette ' lieureulê polit ion di la Fi ncù, enrre les mers du ■ .Nord’ du. Couchant & du
M id i, à diftances égales de l’Equateur & du Pôle Septentrional ; cette admirable diftri-
■ bution des chaînes de montagnes qui partagent. la France, en cinq-portions, dont chacune
a fon fleuve & fes 11\ ifresp rant d avantages réunis fur un fol fertile, ne pouvbient planquer
de rendre la Fj moe commerçante, riche & p lilTante. Mais cet État ferait encore plus \ ivaiitj
plus peuplé, plus riche,.fi fon favoit pèrfeâiônnér ces dons ; en facilitant par des Canaux
-la communication d’un badin à l’autre, & en rendant navigables, les. rivières qui ne le font
pas. l'Queft-ce qu’un Empire fins.la circulation, fins le ' commerce:'& la correfpondaiioe'
-réciproque ékjttl toutes fes parties; & mê.ne entre lu: & les. aUÉ^-pârtiéll^e l’Univers?
C elt un corps inanimé, dès que la circulatioti ’no règne pas dans ïbn total ; & cbaque
partie eft inanimée, d s quelle ne parti ipé pas à la circulationv-igèneraie. N y a-t- il pas
plus dé v ie , de mouvement Sc ddudiou. lùr les rivières & les canaux, dans les porrs, flip
les routes dans les Mlle u>inner, ntes que j îr-tbut ailleurs ? Ç f i t iaLpropremeSt-qtiiopl
fent qu’une Province, qu’un Etat, qu’une V ille eft animée ; .pared, qüe c efl-là. qu on lènc
febirculition4', ctîîfSru. dans lts^yMn'S ’je. 1 jffiir ic is s r 'ljc^ r
11 cifcalitrolT-tlts'l tAs. & c ., i niiiniiirrrtiiMUhnnil ■ ‘ t -*1 -1 -liftin'. skT
* " jlu J t'p'^ i iciilu 1 m cî^~ d f1 k i t rbî? U l fîft quimsTuTtTru^TtvnTrm 'T c c tv
auxquelles on i'Vôfij|ifLle’ nom de* L u t *plu giiUid bien "ique
pu ilknu pn içufcriles eaux 1 j l l tnlM ès~ p 1 l i V^ui-dts^nmiu s,^ d^ns un Ppt i^rritSle1
peuplé de millions d’habitans, c’eft d’un côté de rendre a l i tu ltm c^M U ux n r»
cagcuxrBl^mùndés, qui~lbnt -ordimïremenrlës plus fertiles; & de l’autre d’émpfoyèr:.les
eaux des canaux ou dés réfervoirs^ à l’irrigation Aesetteritages, ën^lés conduïfant par-des
rigoles dans k s liui\ les plaV" uidcs. qui
-fûnpl^- d. Il naturel L 11 trgrtfafi d d p r c 1111 ^ 1 e t
Sans humidité il n’y âûroit point de végétation, & la terre ne pourïdit rien.produire. I es
ârrofctnen font le principal reflort de tout lj.fl o. dV«n linrarion ■ 1 " _ , foie
pour abreuver les prairies 11 ibdî^leV»*t ^pTtl1fCi?lI?ï';"'^ift* p îs ti^ ^3H?lêr'T*?SJ;i t ^ jTs
f m lu u -'la^ h jleu r iM f i f î l e
gt mes1 dr~ cdlturuT flR.dmilfeîfeû^iefiligl.ea ; ïbît s ni uv pou^^mmTcu^tlus Jl 1i p" -pu de
dSP48B6 t ^ t ^ â l 8fe ItTdOS'âlîtres^gndsT-'O'n l^M â^g^ iïçn _îlçs
terrés qui avoifînent lés rivières avec celles qui è iï font dort .'éloignées ; & par l’exemple des
' pèupel'r'es'plîrslàgcsrêlé'lrffiHqurfè, ijui favoient cçffluplerle produit par l’arfefaîg^Sètèfres.
jg qu’il êfl:
as fl®llfe dFMétrdr&^’Fratfcg-ùli’ âfâ.meilleuys patùs-d’&dil l^ y ër^^^^^'la'johbnpn dès rivières
w naŸig1iljfê|SK: ën OuV'ranrdë^'eàaàux‘d;«îigaSorivaans leS lieux atidcsJ/iSi’ cfâfitres^ de déri-
' le?®dïoifârfiïardcag’e® iîQ n p ièu t voir ce'qûe.-bqù^4avoi{s ditTm^eeiujet dans
d;EniMii'pedffi,’au rOStVtnXtxl* '
C ’eft fous’cè tri'ple point de vue de navigation, d’arro.fàge & de dé£échement, qu’après avoir
donné la D çfinptïçÈM ^ Prânce^ sii leçoursdès fleuves & rivières dans un ydlume®paië,iSous
k'îènfeignëtons lés moyens É l | jè fe^ | reu r s dégradations ; nous traiterons de toiiM.l^s canaux
i -exécutés ou |>rojettés, parÎHylçfqüels celui qu’on va ouvrit en Bourgogne .pour joindre les mers
spar le « H l Royaume, oiirira lus détails les,plus intérelTans & les pliis;;,curieux.'On a vu
dans le tome premier de notre' Defcription de la Froncé, ~page 32 x , que la haute Bourgogne
confideree a vue d’oifeau, eft tellement elevee par ion afflete au milieu des teries
■ balles, qu’elle domine fur les quaere grands Plateaux de la France; qu’il n’y entre aucune -
l’Ocean par
lia L o n l ' e s aiijtres:dais la Manche p t 1 qn'ne.,&; lai.S ine.;»@|iiesd:ris la n't 1 id’Aflf u^tg'noi”
t r feM d | l|d/&l;a M'eilfe j d’autLr.es‘; nlm dt¥s,lj P4e.d'it 1 nde .pa | R1 ine & la Sone Les
foitree q»i.eni fc'rtenten fi grandequi itite qit’elles i'iontfak apgeilei 1 i r eaux.j .cpnime',,';li
a^ ^ Sgalfens-, vigmible lm 'one. don 1 l e nomgdey h indiquent par leiirs; pentes»;';';
oppofees, que ta Bourgogne 1 livid® eri’tablie point de. i ’ rtage dim ■'Canal de jonclion des '
jriers f r le certti .d il; Royauni , & 1 'fiett on tlpiti |e cdlebrer un jour le inariage dp I’OjSean't,'1.
Sc. de la Meiffiterrande, t
CM&%uffiuy?ifen'ge, lesiRidmains jufqu’a nps jours ,.
comnie nous le fero is voir dans tHiJUn&ipb: cc Canal ■ ma:is il ne_ pbuvdii:. aexeputt E-,q e
par l’invention des E clu fis qui.n’oht eteffinaginees par les Holjandois que vers la fin du
Maifon de Bourbon au T ron e, fous llmmortel
Henri IV , que St uyd -ce/gen'ie'tutel lire.' de la France, chercha cous lcstiibyens d( la-;laire
jouir des dbux’EriiiiK de la paix , ,u i r y dt it ’^Jici s u pr x de taBF'de.'finlgi v rl - ti raMk,
enc uriigea;:& konora l’Agricult ;. 11 concur .qiii’ell 1 1 it loujouis languiflan e , r on’ n ’
facilitoItiaScommufflication des Provinces ;entr’elles Sc ave c -la Capitale. Ii fit examiner 1 i
mrSiedddu indit la Mediteriane , ; | B l i jg jfijg fiik :-Languedoc ou p r la Bourgogne. Il
envi \ t d wAC)timuulI*-u<.s'ii r If s 1 eux , & il lUrditpeut-etre -execute cars deux jonclioi , C
HIG®''tEagiqiie::'8i inatteridue du plus grand des.,R'ois ne lui en eut ore les ;mo,yens 11 fit
cdmiiieiioer le Cajial'dc I k ire, qui ne fut-acheve que fot ie'Regne de Loui XIII. Let
iFedMi de Louis 'X i V , prepare par Sully & . Richelieu , fiiivic imniediatement. :Parmi rant1
B T 1 e n ix ,, .enemensl, que.ee Cecle fameux nous prefenle, il n’en a ,peu etre.ppin de plus’!
intereflant’ a ndti's I'offrir que celiii de la' conffiruftion du Canal royal de Languedoc. Riquec-1
tre uvo la Ctuati in de la Bourg >gne plus, availtageufe pour la jojidlion des m;erS : ,mais il
piefera In ill eu cukiriLiu l’honneur j ardeuli rd e la 1 atrie au bien general du 'Royaume.'Enlin
IdS iWdnaiixi:d’:0/le'a!k-, di \lontdrgis .ft, dePicard e:, J ms 1 us le Regne. d I uis le Bi u &imejf
lent d s Monumens refpedtables: de 1 m our du Prince p rar le bien .& rurilite de.fes Sujetsr
L ’argent'n'c. pent p.enetr.er ’dans Itesiprovinces .& lies. .Gampagnes „• pour yffu bvenn aux frais
& avances annuelles qu’exige la culture des terres, qu’a la faveui des commodices e atliVijl
pour le tranlport & la confommation des denrees : ainfi tous les travaux de ce genre feront
r%® i^ ^ g i^ a sp i}^ ife.4 s?'-g lto&® 1‘nces du' fouc leur epc.cuparion princapaje. t i^ s h. _;
i® 1 I^uplf.s,-.
I l etoic relerve au Regne de Louis A ug ste; le Bieneaisant , de ydk; realiler ce qui
a»oit :te inutilement.projette fous les precede r ; & les Economiftes ne feront plus deformais
de reproclies dux Erats de Bourgogne, d’avoiv neglige jufquioi cous les objeus quliiggajdei t
" lutikte.& le.coniijii tee de c tte.Province; (voyez Recherche* pies Final ces., tom. .1,p . ny j \
Cef.,adirii'rable-Canal,<lrt. un Auteur delel..-, r »ili..c. de la; bond a la Loire & a la Seine.; Sc
de l’autre cote dans la Mofelle & le 111 n luivant le projet des Romains, deviendroit, pour
daiaifi dire, la Peine pitbi lain de l France. C ’ed dela que le lang elanc dan une in'fij
d’autres ■ vaifl’eaux,. gorteroit de routes ,parts dans ce grand.qorps la vie & l’embonpoint, La
Sone qui tient au Rhone ,,’la Loire & la Seine" oq.arriyent' taiit cl 1 ^ j l la Mofelle
qui tombedans le Rliin, font les dfte'lesprincipales, entre lefqdelles la communicaudn'un|!
fo is :ou;yerte,.-la circUladon ihterienre ne''pburroit plus eprouvetjni obllacles , pi.engorgeA
mens. La Boiirgogne' ell te'p o in t ceiitral, le- vWritable cteur, on la nature a voulu qu’ cllia-
:ffi'rdu!riiffdnt^p6.{tr' pditer'deda la chaleur & l’aflivite dans'tous les^ignibiis: • ( “elbce. que
nous diSyefoppcrons aveq avanuigc. dans la fuice de'ilidtre Delcription.:
u Voici la vingtieme Livraifon toute com’pofee ‘de 'pEitites Eftampes |)ai‘ "forine <le Supple!
‘suept-s, auk. precedentes V ues de Bourgogne. Nous nous coritenterons d e rrapelMr les titresi
i & de renvoyer a.cedes .auxquelks elks ont rapport.
E X P * L 1 C A T l OiN m SÊm P L A N C H E
N° 63. Quatre.petites Het'r, dont les deux premieres repréfentent le Château de Savigny fous divers
^(^Ê^'ISav.ignytyàüSrBeaune, Paroifl 1 Diocel d’Àut n , de 1 \rcl j ;êtré, B illir 5e & Rec te f Be ine',’
.eft uiiiiVfàrguifàt àM. le Manjuis Demigîèu, l’un des glus aimables Seigneurs & le plus habile Antiquaire