
 
		j2°.  La  DeEaïption  de  chaque  ^Province  formant un  volume  Réparé,  tin  ouvrage  à  part,  
 qui  n’aura  aucune  'Connexité  avec  ceux  qui  J  auront précédé &   '&ivi,. il  doit être  fort  indif-  
 fféri lit  de. fàvpir  jufqu’où  n  u  poulèrons le  nombre'des  volumes.  La  feule  chofe qui doive  
 intéreffer MM  lés. Soufcripteurs-,  c’efi  que  les  volumes  qui  leur  .ont. été diffribués ne  relient  
 pas  incomplets ;  &   ils  recev ront  ineeffamment  lai  fi» de  n  Bourgogne  &   du  Dauphiné. 
 3  .  Malgré  la  prévention  ou  l’on  paroît  vouloir  être,  fur  l’impoffibilité  de  fe  renfermer  
 dans  les huit volumes  annoncés par le ProJÊpeéfcis  nous  renouvelions encore ici Rengagements  
 ■ &  la prometlè  de  ne  pas  outre-palTer  ce  non b  Le  bref  expojfé  de  no  te  plan  .&  de  nos  
 ■ mi  y ens,  fuffira pour  en  convaincre. 
 Les  Provinces  qui  compofent  le  Département  du RJic  e ,  ayant  formé  1 î  pj emière  
 Monarchie  établie  dans  le  Gaules,  Monarchie  donc  l’hifloire  a  été  peu  connue  jufqu’à  
 préfent;  &   ces  Provinces  fe  trouvant  en  même  .cems  les  plus,  fécondes  en  curiolités  
 naturelles  &   phyfiques,  les  plus  riches  en  Monuinens  &   en  Antiquités,  celles  • que  
 nous  avons  vilitées  pai  nous - même,  &   fur  lefquelles  nous  avons  le  plus  de  matériaux  
 &   de  deffins;  il  étoit-naturel  de  nous -qtendre  davantage  fer  ces  Pays  que  fur  les  autres  
 Profit?“ *- ^AlnmnrniStjfr^p'  oh s J-1  DÆripuun  I1 T\ô|qS  -  *«»  t 
 du  Rhône,  formera  feule  trois  ou  quatre  volumes  in-foLio.  Eh&ite  nous  confacrerohs  un  
 volume  entier pour Paris SC  les Maifons Royales ;  &.  nous  n’épargnerons  rien %ôur*<8Éi&e  
 ce  volume  fur  la  Capitale;  aufif  mt-Cn.flàn''  pou r’le  lond?ii.%le * h î l i ‘’ d^s  m  uetês,  que  
 précieux  par  l’exéeution  typographique,  &   par  le  fini  d'es  Deffins  &   des  Gravures  qui  
 doivent  orner  ce  volume  particulier. 
 Après  avoir  rempli  cette  tâche  pénible dans le  cours de deux  ans,  il nous  refera encore  
 quatre volumes,  pour y   renfern er  la  Defcription  de  routes  1er'  Provinces,  A s   q u A lc l-fy r‘ fis' 
 Prc5is,'Hi!îonq9^ r a ^ e p ,.îrt(à.la  
 têfe  de  ciïrqiii^Pfcs\^cc3- ék'ena!!bTifî»rélïer?tn,:’-p*%r-la<'partic  delcrlpnve  da  fs  L   4b’orncs  
 convenables,  nous  ne  pafferons  point  le  nombre  des  volumes  promis  par*4ePP>l«®g§us^  
 Ôn  omrerauttnt  les” p®? 
 grands  efforts  làns  aucuns  h cours ;  &   que  ii  nous  n’avons  pas  craint de  faire  des  dépenfes.  
 exceffivës '  pour  donner  l’H ifloire  Naturelle  -des  Pays  que  nous  décrit ons ,  il  SoH^ilera  
 feiSSBg^ü^ftîS^fSfiite^Oî:  plffircunvënafele "à*ifos tfectfltés , '*dëwêus  ‘refferrer-^Al’avenijcudans  
 la  léule Partie  D efcrip d ve, lorlque nous  aurons  donné  Paris  SC  les M aifons Royales  avec  
 le  luxe  typographique  &   les  ornemens  propres  à  la  dign 
 1  Après  ces  éclairciffemens  qui  doivent  tranquillifer MM.  les  Soufcripteurs,  nous  allons  
 conariùferife?  lnttiHfbn? d’Eftampes  avec' une véxpheadonHpfo'fffiofitfille\ttp'rdpre4è^ên',( faciliter" 
  rmfeffi^é'fifcei' C ’eft'la  Cxième  Livratfôn''3 e'-i,Bç®reog2îeft*^^ 
 X P L T c â T Ÿ Ô N   I S M   P L A N C H E S . ' ' 
 N°  41 .  Ptte d jt 0hâteawde‘Sierres appartenant h. M . de'Ém d tàg^ ^ T i^ ifetL -'G /iflrd l'd^ E tats  
 "? a t  “B o  r* 'q’  e*} J  t 'l£  u _r  c „ P   - s a D ip c”  [ l*t ybtXC  r‘ , a  ’ V   /'’ ■ *-  lui'» 
 •  L a  Paroiffe  qui  en  dépend,  fe nomra eBierrcs-lès-Semur, parce  qu’elle,  eft  peu éloignée de  cette ville,  
 fur  là  grande  route  dé  Saulieu  à  Semur.  Cette  Paroiffe  fous  le  vocable  de  S  Léonard,  à  la ■ collation  
 de  l’Evêque  d’Autùn,  fait  .partie  du  Comté—de  Montigny  érigé  en  1706.  Hugues  I-V  Duc  de  Bourgogne, 
   acquic  de  Guydt  d’Oftun,  Bierres  &   Ruffey  en  1225.  ils  furent:  cédés  par  ,  , 
 a  Gui  de  la  Trérnoille,  pour  8000  livres  en  131,8.  On  trouvé  un  Jean  d'e  Bierres  dit  là  Moiche,  
 Ecuyer  ordinaire  du  Duc  en  141p.  Claude  Bourgeois  de  Crefpy,  , Préfident  au  Parlement  en  15.71  ,  
 étoit  Seigneur  de  Bierres, Mailbn  forte  au  tems  des  guerres  civiles.  Cette  Seigneurie,  fut-acqtiîfe  depuis  
 par Marc-Antoine  Chartraire :  fon  pedt-füs,  Tréforier-Général  des  Etats ,   en  jouit  aujourd'hui,  ;  j 
 y r i » '   s g   ‘ | ®   t f ^ r   l   M 
 !a  mmmaÊSÈwmÊmmsffîMmm 
 N°  42.  Deuxième  V ue.d e  ÏE g life   de  Notre-Dame  de  Brou  dans  t  éloignement,  
 prife  auprès  de  la  v ille  de  Bourg-en-BreJJe. 
 ■ M i B B i B   S i  Vl,XV,  *   f   a B B l I i   $   urgogne.  Cette  célèt H 
 E   rt r à n   r  fe deFCharlf “ Franche-Comté  pour  appanage , &   la Brede pour ion  douaire. 
 N  43  P   ■ de la  Cote de  la Laive, d’ott  l’on appelço. t dans l ’cL 
 ■  1  i ü l  8  variée  &   la plus  étendue ;  mais  le défaut  d'eau  a  fait.bâtir  dans  le  bas,  &   ,1 B I  ^ 
 L   P  c   ” 1“   8 ™ a E H ^ S a a !   t  « W M M W M M M m I m m 
 r é  de  bas-relieft  de  la  ïie   dc  J-  I   & co Ofla e ,   offre, dans  le   fond  la  mort  de  la  Sainte  Vierge M   vée  daue sC  i,eula t?pea r Euvna njg éMlmÈe me,f  ffîigÊuÊre Ë 
 s Mai{oÂJ 6  udni teæ e x te , fjHifl. 
 N   1  '   ^  L   k  Larre  près  la  ƒ   7c  ’  \   .   la  v t&   r/c  LPr/on,  1 
 /es Céairreirx:,   &;  /1  rivière ^ d'Ouchc  ;  l’.S 0 67l  ■ ,. 
 de  RkSéh  D«fn  m W M M H M W I  I 
 M i  w m a m m Ê m  H w w 8 
 i i B M M MPar^'l^SôMnè,  tôrMn^ê'spa^vlfë I?JuWrV  Ôc M les  AId&I/2 i 
 In d r S tW êM   M Ü H Ü  ■  H W 
 ü b s S E ? ^ « 
 J'CS  Roma!nsî  qui! avaient  cônimencÆ  
 C l de„  Sl ne.  par l'n Mofellè ; ce projet repris  par Cha 
 • nrn!« in,’, » j o i i t e r  la jonftiphndu  Rhin'  au  Danube: 
 Æ  ^j/6« qui  doit  joindre  la  Sôno à- sIa Seine  nar  l’Onébo  *«,  ivv  
 manfon,  eft^erétë  par l'Adminiftràtioh'aftheuS,S  hProVincejmî 
 le' Ôanal du CharoimsfMiiti)î& fouiât^ la Sâne  à  la MWbar les  
 Etangs  de  Longpendu,  efl également  atrétèi Qué'fêyoif^ce donc;fî^l’on  
 ^MttbiKe^e.ôre.la' Sônè;a^fKhih.pa'^fe Doubst^rÔnVirèitalors'erj ba-;  
 teàu de  Dÿon ^‘ S trà/bM^^^^ÎMt^iWParis,  d  Nantes & à  
 Marftille. OiMi^drdftytors de Londres &  Pëtersbourg/à  ConftantW.  
 nople,  en  traverlànt'Ià France; 5c DljfeftroieTcntrepoc de l’Europe,  
 r On yerra  inceflammen'6-lJJSf^iVe  Particulière 'de  ce  magnifique'VprôW  
 jet.  Nous  l’aviShs' commûhiqiiée  à M. de  la  Laftde pour  
 lôn Hijloire du Canal de Languedoc, mais elle fera imprimée ggarfajëyffr: