
 
		-jfo. Deux’vues  de  l-Eglifi Cathédrale • êAuxerre , P$fcé*pjfè.ten  face*  .&  fautte. âésféôté.  Ge^Siègg  
 Epifcopal , fous  la Métropole de'Sens,  eft du troifième fiècle,  &  reconnoît pour fon'premier Evêque Saint  
 Pérégrin ou  Pèlerin , martyrifé fous Aurélien en 273, quoique l’Eglife foie ( comme la plupart des  anciennes:  
 Cathédrales  de  France ) ,  fous le  titre  de 'Saint  Etienne,  proto-Martyr.  Il  eft  fait  mentiçn -dans  les  a£tes  
 de, Saint  Pèlerin,  d'un  temple  de  Jupiter  Aulercus,  que l’on  croit le  héros .défendeur  des  Parifiens, dont  
 'Céfar  'fait  un  fî  bel  éloge  fous  le îitbnf'de  Camulogenus  Aulercus.  La  Cathédrale  d’Auxerre  eft  Une  des  
 plus  illuïtres  du  Royaume,  par  la  quantité defaints  Prélats  qu’elle a  eue.  l i e   eft  exempte  de  la Régale  
 à   caufe  de  -la  remife  du  Comté  de  Gien,  que fit  l’Evêque  d’Auxerre  à  Philippe-Augufte  en  12.04.  Le  
 , Palais Epifcopal ,eït  un Ides »plus -Idéaux  qu’il y  'a it. en' France.  L ’Eglife  n a ï rien ,-d^xtraordinaire,  quoique  
 'Tort^beÜe..?X43A^^liS ^ ^ ^ m o âM e 3 ^ ^ ^ ^ ^ ^ d e 7 g r |a&deur &  c^m oM^^^M^pfëfente  l’afpefl:  d’un  
 tombeau  antique :  contigus  aux  deux  extrémités,  font debout  deux  Anges  qui  s’y   tiennent  appuyés ,  fie  
 forment  fdfÊc'e  de  Candélabres.  Au -milieu,  le  globe du monde  entouré  d’un- ferpent,  ôc  fùrmonté  de  la ,  
 Croix j le tout en-beaux marbres Ôc métal bronzé. Les étrangers alloient voir en cette Eglife la ftatue co'lèiifale  
 '’dp-S. Chdftophe,  gigantefque'par rapport à  celle de Paris ;  mais  elle a  été  abattue  il  y   a  quelques  années.’  
 Ces  fortes  de  Cololfes  qutei’pn^rencontre. & Ten trc^   dans ces tems d^ou-* 
 piSfement de ’l’efprit humain, 
 une  -figure  de.Saint Ghriftophe  :  c’eft pour  celàvqjitt-O*1 les  mettait! près  de  la. porté,  6agji*^n lpur  
 une  grandeur démefurée  afin qu’on les v it , pour ainfi dire, malgré qurèlyeh eût. Les Seigneurs de Chaftellux,’  
 du nom J e  Beauvoir, font Chanoines héréditaires de la Cathédrale d’Auxerre, avec jouiffance d’une Prébende,’  
 La  prife  d'e'pofteÏÏions’en  fait  avec des cérémonies  fingulières  à chaque mutation. 
 •  :  N 0 ,! j  ; Deux Vues de Ventoeeprincipaje de lAhhaye'^int'Qef^ainp^AatAerre  deJon enc/pA/L’Abj^yeïde 
 Saint -Gemîain^j^M ^ ^ééSaint^ f f ^ ^ i .  ênCommende ,-fut fondée-par Saint Germain, Evêque d’Auxerre ,  
 dans fa maifonpaternelle. La Reine SainteflÇl©ti!lld'e ,* dont il avoit  été Dire&eur, y fit bâtir une belle Eglife,  
 fous-le & re  même du fa in t^ p ^ d ^ ^% ^ ^ n t 'epe a  confervé  le nom.  Elle eft principalement  remarquable à  
 câpfp:^dif.gra n Ajup^nferpiflé' ReHquescpufofoni: dépoféèf&gdaj||jj|^ ^^  de Tïmpératrice  
 fie Àbbé  Commendataire  de  Saint Germain,  en  Syo.  M.  Seguier,  Evêque  d’Auxerre,  fif 
 ouvrirto,us les tombeaux :en Yy 3;d,  6c  fît un procès-verbal de  l’état  ou  il  avoit  trouvé  les  corps  faimts  au  
 nombre  de  foixante.  Piganiol  n’a  pas manqué  d’en  donner l’ennuyeufe defeription-, fans  oublier le" moindre  
 offemêri^l^nApéùt y^recopfirf. 
 On a mis  fur la même Planche, deux  petitéstjP^h&s::. de-la^iJleÿdlAuXerre^prùf^^du^^rd de* la  rivière.  -La,  
 fituation  pittorefque  de  c'ette ville,  fomafpe£t  agréable-a  engagé  den mültâpUei^esmn^| I ^ ^ t a ^ .^ b t  
 Province  s’occupent  des  moyens  d’en  embellir  les :/delà?rs ;  on  trayÿ|lè à  y   faire  unei  magnifiqû,é ^ h « ÿ .’'  
 Auxerre devierrdra pîus'peupîSyplxrs^icnü'oC'piuèriôhiianTj'ioriqûele  fameux  Canal qui doit joindre la S fine,  
 ôc  l’Yonne  près  de  Saint-Florentin,  aura  été  exécuté.  Ce  fera  la  fécondé  jonflion  de  l’Océan  avec.la  
 Méditerranée.  Nous  donnerons  dans  un  volume  féparé,  Vhijloive  de  la jonclion  des  mers  &   canaux,  
 navigables y  avec, la  dê0ripptàn dît  cours  des Bfaières^ de  France. 
 "N°  12.  Vucs'&itn rejle  dAntiquité,  ££WünèJP/dce  publique A  à  la  ponte: des Mmêves^  à  Autan.  On  a  
 ‘dé/a p’arié  de l’antiquité  de là ville d’Autun ôc  des  monumens fuperbes  doEiiidn>  y   admire encore les  ruines.„•  
 Mais à l’exceptioh âü temple1 de Jai^uij des.portes de^S. André fie d’Arroux,  fie d'es  anciens murs,de voyageur  
 ■ curieux cherché péniblement à travers les décombres  ouïes terres  labourées, quelques veftiges des Temples,'  
 des Théâtres, du Capitole, du Palais, des Ecoles qu’embellifîbient les chefs-d’oeuvre de l’art. L ’Orateur Eumène  
 parle d’un  temple d’Hercule  que Maximien  fît  cènlfeuire  auprès  de féeluî  • dfApoltoh^ 'oib Confentha. 'yÉa$  
 aëèdmpîlr  fon voeu |pp&-. Là défignation de  ces'temples indiquée au  centre d’Autun, conduit aux environs  
 de  la  nouvelle porte dés Marbres, près  pan  de  muraille  antique  tp i  pojürfôit bien 
 être  un  fragment  de  ces  anciens  temples.  Mais ce monument,  ainfi  que  celui  de  la  tour  J'o|^rè>,  tuiris *  
 Jovj-s}  ont  péri  avec  tant  d’autres  magnifiques  édifices  dont  Autun  était  orné.  La  porte  des  Marbres  
 avoit  été construite  des  débris  de ces monumens, ôc devoit fon nom  aux marbrés .dé^oVte  efpèce  qu’on y(  
 avoit  emplôyés.’ On  y  voyoit avant fa deftruêtion,  en Septembre  17 7 7 ,  des  pierres  fur  lefquelles  étaient  
 enfculpturë^des  Bras, des jambes, des bultes,  des draperies,-une  tête dev cheval,  ôccX^ui certainement ootû  
 appartenu à ^ é lq u e  .grand édifice.  La qïi^tMp'rodigièufe dô "marbres' .'éfràngècsltrpu^és . ^A ü tu n ^  fie  qui  
 n’ont pu  arriver que par la Lo ire , en remontant  l’Arroux-  qui  pafîe  à  Autun,  font, préfumer.,  avec  raifort*,1  
 que cette  rivière  étoit  navigable du  tems  dés'Romains.  On  va  travailler  à  rétablir  la  navigation  de l’A r-  
 roux,  par  ordre de M. l’Evêque d’Autun, Elu  a&uel  ôc Préfident des Etats. 
 Sur la même Planche fê »trouve la  Vue de  laported'Atfüux, avec celle dupo&t & de tare d'Arfoux, Cette 
 W rfi*  T f w la  M— i «pa(eht; W 
 rtfsal:-  .4   I 
 p w rquçi1c la r 1G h < M | g ÿ ÿ e n - ’ l„ - 4« ^ 4 j u -^ 'J ‘j . j .   r ; ai,  ^   fn   O p| e„aux fS 5c aw ' ® lleu^ î oê ^ M ' î ue.les « w H M w l i i s é   s i l w s   I ,v' - < ^ÊÊHKÊÊ h 
 P |™ M i parce  que|ta(E®  *4  4 .   Æ l f y   t  la  faillie  qji'it  aurp  (  l{   *>  t   G  J 
 F  " . T i . v 1 .  B U iH l i ü l  t I M   ï c', WÊ  '   » 
 gros blocs  taJlés  fupdrieuremenc.  JLes piots  ne  font  que  des  traits  où  il  eft  impoffible  de  faire  entrer Ja 
 t%  i-   t i   .  T C Æ f e i   i B i 
 on ne peut affpoir. aucun  jugement fut  le  tems  de  cette,  élégante  conftruaiop.  Des  médailles, vraifembla!  I  
 l6S  f--eS r0US 16  ' ambage  du miIicu. Pourroient  nous  lapprendre fi Ion y, 
 londe  * 
 d’or fans  nombre.  Ce font, dit-oh  les 
 «folVb  rt  lui  ddn 
 armpwes d^la v ille, eUes fout  à  w0ù.fln/Koa¥ ?a cerefaifor. Ceux qui font curieux  de fables,  n’onc  
 qua voir hlluftn- Orlandalc  fur  l'origine  de  ces  armoiries  A   un  quart  de lieue  le  Prieuré 
 Conventuel de  Saint  Marcel,  poffédé  par  des  Religieux réformés de  Cluni :  c’étoit autrefois  une  làmculë 
 P'  - I , & i ÿ 3im es ,j  ïJé’ JToûiLS.  dfetjla  iGMSiédklei,  la 
 IBè.' < ^ ^  ”v '‘Y'ï2 ^ 
 oecIe 
 „  &   dtol t le.Jbra„ , ^ ay;a„ oram  C'eft  aujourd'hui' la capitale  de  la  Province de Bre/Te.  Elle 
 ® v   - r  la ™ e .de'^ fibu ze   ,  prefque  au  ceutre  de  la Breffe. Sa  forme  eft ronde,  &   a  environ  deu* I  
 Mlle  fix-  cents  pas  de  circonférence.  I l x   avoiedutemsdela deminadon  des DucS de Savoie, une citadelle  
 « I T o r r  pour une dea  plus  belles &   des  plus, réguEèrea.^ii y  eûr alors  en Europe, nrais elle fur détruite 
 ear f fu.   Quoique  la  .fituation  de Bourg  au  milieu  des  terres.,; &   dans «d-fol fingeux,'  où  les routes font  
 dÆcl'Ies>  ne  folt  guères  propre  au  commerce /inédumoius. c e t 
 | y W a-nd 
 On y  fait auffi un grand commerce de peaux qu’on y  blanchit pat 6itement. L  horlogerie  y eft en réputation •  
 a une 
 teins  une  ville  Epifcopale.  L'Ellampe prdfente à gauche  la porte  delà Ville,  la Coil&iale  les  Jacob ins  I  
 ‘ 'une  ancienne  Tou-rj  ôcc,  ‘ ‘s I 
 { t e "   I?  *  O/We/ur Æ yP/mrwu/r, près N o la y &  d^n ÆocAerui e/1 &ySurce *  /u CruA-'^  petite  1 
 R r  q”‘   Paffe'3'« o % ;.  Le  beau  vallon  de  Vauxchignon  ou  Vaux-Saint-Jean,  qui  commence  pria  de  
 R Y  j   m  reiIlajriïuable  P°ur !“  Naturaliftes,  fe  termine  par un  fond fermé  de  rochers,  appellé  le  Cul.  I  
 /ac  *   ou leB u u r .d « -^ « *.  Les  ducs  &  autres oifeaux de proie nichent dans ce  lieu  fauvage