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 ■ en bas. La recondë'Plaiiche préfente la face Intérieure,du même Temple à TOuefl. ;   où l’on voit deux  arcades  
 ■ pareilles , & entr’elles une grande Niche de  11  pieds  de haut , dans laqiiélsl'e ‘étoit Tldole. Laporte  étoit  fans  
 'doute vis-à-vis lçette'Niche y &  l’M>entrok par un perron dont on peut encore appercevoir le raaffif. La quantité  
 <deirîarbres, de pavés,  de mofaïques ,  quon a  trouvé  dans  le  champ  oà cc Temple  eft  fitué  ,,  fait  préfumer  
 fquihétôif environné d’Çliifîeésv;;.' 
 Les  tfoifieme  &   quatrième Planches  offrent  deux vues du Temple de Dis  ou Pluton,  fitué  à l’extrémité  
 ■ Su  ry’ dite,  | u É | a j f e l t 
 ^  avoirÉit^outer  a  quelques ^<i$sï rgué: dlv fa©u#: 
 ^BâjinSen^^mygrîdlisS ^ M ^ iràp e f lîo n ^ jG ^ ^ ^ ^ ^ ^ B ^ ^ ^ ^ ^ e *   riM'Â.  :qu©il|quï© 
 .• i^ g i^ l to k   le Temple de Proferpine,  auffi de  figure .rondes ;  niais'les  eaux l’ont  entièrement détruit.  La  
 •trpifieme Planche préfente les Ruines  du Temple de Pluton,  vues  de  près ; « &   la  quatrième  offre  le même  
 J Temple  dans un  plus  grand champ ,  où  Ton apperçoit dans Péioignement îes'Èéndd>ir£ti>ns ;  &  fur le devant/  
 ©droites,  les relies des murs de l’ancienne Cité d’Autun. 
 1  No.  y .  0 euX;Eftami# fü r la  même feudf’l ^  repréfentant les vues au Levant &  au touchant du C hâteau,  
 de M ont-M.usar©" ,  près ©Jgn.  Çe Monument  moderne,,  élevé  lue les Deïfins  de M.  de Wailly,  célèbre  
 Archité&e de la nouvelle Comédie Francaife,  étoit un des plus beaux ©rnemens de la ville de D ijon, lorfque  
 de promonade publique , par  de. ïa.Mkehel,. Premier^ 
 Préfidêns  du Parlement  de  Dijon  ,  qafioont fait conftruire  ce ^ Château ^de  plaifaoce,  &   qui  n’avoient  rien  
 ^Parg.nd pour  en faire, unlieu charmant &  délicieux.  Les eaux plattes &  jaillifiantes,  les ftatues,  les grottes y  
 les  Kiofques,  les ^ allées  couvertes,  les  labyrinthes,  les  théâtres  de'charmilles  &   de  gazon,  tout y varioit,  
 Tnerveilleufement  le  lpe&acle.  L e   Château,  qui  s’annonce  par  une magnifique colonnade ,  eft  dun grand  
 effet,  joint a un  Parc  d\me immè^é^iê@^^^i^^Qüg^o^^mrraieu'dfeirepQs>&r'de délaffement  où  ‘l’on; a  
 préféré le déford're, â une agréable variété à la froide fymmétrie d’une régularité monotone,  comme lmdiquq’  
 le nom même de Mont-Mufard ,   Mons-Mufarum. 
 La  première V ue repréfente le Château de Mont-Mufard  en face du Pouchanty avec la principale  entrée  
 &  le grand efcalier au-devant  d’une  belle piece  d’eau  revêtue,  entre  deux Jbaflïns  formant  cafcade. On voit  
 dans^  le  fond*  un ’kiofque  ou  petit  bâtiment  Chinois dlevé  entre  deux  volières  ,  &   décoré  en  dehors  de ■  
 coquillages  artiftement  rangés.  Dans  l’intérieur iP y  avoit  une table ronde-quiê’él'êvioitfar reports,  depuis  
 les  fouterrains où font les cuilînes,  jufqu’au  fécond  étage.  Ce  joli  Bâtiment,  lltué.^u milieu  des bofquets y  
 entre unejxmgue piece  d’eaujrevêtue &  deux  grands  étangs ,  eftprelque entièrement  ruiné. 
 La-SECONtfE^M^pféfonte^mévm ^ ( ^ |l '^ d é ^ ^ ^ ^ T |â a '^ S ^ % |^ l ^ ^ ^ r a f eW Q a h s 'i l é l ^ h 3 ,/ 
 à  gauche,  la  ville  de  Dijon,  au bas  d elà  Côte  fi  célébré  par fes''vins J  &   q i f i,  'depuis  l’éîévatîok  de  
 Mont-Mufard, forme le plus beau des fpeftacles. A  droite on remarqué fur une’hauteur le v illg e  de Fontaine^  
 lès-Dijon,  &  le Château ou'faint Bernard^ajpris  naiffance,  converti  en une Maifon de Feuillans. 
 W .  DE  i |® f ,^ S : . 
 L ’Egîife ôé’le  beau Couvent qui eft  derrière, ont été commencés  en  i y n  &’ achevés en  15-28.  Ils fontfitués'  
 ^ fe trém ité , (KFauxb.ourg  de  la  Capitale  de  la  Breffe. Cette  Eglife  eft'la plus" magnifique  dans  
 Gothique qui foit enFrance ; fes vitraux fon't fes .plus beaux l e  fÈurope.' Il yi'aWois Maufolées  fuperbes, dont  
 les Eftampes  gravées  en taille-douce  fe voient  dans l’Hiïïôire..deSavoye,  de  Samuel  Guichenon. -Celui  de  
 •PMil?ért,^^^^P^<^oiïite dedBfefle, è fl^^K .e :;qHoeur,  
 eft.afc  efif0 t||de Marguerite 
 de Marie de Bourgogne „ veuve  du même  Philibert,  DucjdVSàvoyîe.  Ceft cette même Princeffe , tante- dé  
 Charlesr'Quint &,Gouvernante des Pays-Bas, qui a fait bâtir en  i y n   l’Eglife fous l'e vocable  de Notre-Danïe,  
 les 'Mahfolê^fiç>lK^Py^^^pî|:^^^^l'Àh  Egl^^É^^o'thîqué 
 extrêmement léger., paffe pour un  chef-d’oeuvre  d’-Àrchite&ure., Les Maufolées  & les formes du Choeur font  
 'd’un trâva& acHeyé^/l’h'iié; béaiïfé parfaite. 
 il 
 iVÇj/i 
 DESCRIPTION  PARTICULIERE 
 D   E  ;  L . A  F   R   A   A   C   Ë . 
 D i P . j R T r a B 'N f   D#'   RHÔNE. 
 G O U F&iïN-EM-E N'T  DE-  B O-UR-OÂFn E. 
 c T , \ I   .FôrmancIafecoiicl«  
 ^Idoreftjueÿ 
 m m  ÿb ftn ç& fr iau^Prcl'rui  t.^  aWc  jÉ 4 U „   *). *  ‘ ^WllK 
 ilin  ly c f .; 5 lgfeQiJur^i'COn  p  flji 
 n «5®>i?  n i* ;  A   ï j ,   I , 
 9 9   1  p   „ m 
 &   de  Monumens.  i 
 ic a n g ^ ^ ^ lë^ f c g .t,giÿi^ s .  v a ^ 
 'ÇûEw|H|pneüil!MVi 
 E  X P  L r c  A T  I  O^N  D E S   P L  A JF  C H  É% 
 N°  p.  V  :  j   !■  ra&  <fe  &  vjV/s  lulu x  - s  ' irn I '   hemin  1  ,] ) j  -n  V  xerke  <  I  "il  fr- 
 'fan  CQtéàu  au  b  .rd  1 Yonne  qni baigne  fes murs.  Ceft  à fa  fituation  pçès  d’une  r  îère  fur  une  
 ’  qu’on  découvre de  tons  côtés,  c  elle  ■  •  *i  "**  *  *  *»  „  <  « •  . 
 les Auteure du moyen  âge  ôt qui a donné lieu à tant de fables ridicules.  Le circuit dé cette ville eft d’environ l  
 une  heuré. ;âe éhe îiin  ,  &  fo  figure  préfqué  ronde  Les  vues  en  font  belles ;  l’air  eft  pt r  &   faim  
 Son  vignoble  eft  cGfifiâjiiable ;.  il  .(ait : la  principale  richelle,  SE  U '  ju'e; ooefapâtion''.  .feà. 
 liabitans.  Elle  eft  aifez'  niai bâtie:  les rues  font dtroiVes.'^. mal  pavé  l i  '  f  « J y» *   *'jï ^ Î A l  liguesj 
 l ’une  devant  la  Cadrfadrale, &  l’a  tre  appel  : 1a  l 'a ----- '.FoiitâM  s:  (  '   le  %   ri  ir  ;  dé  'orid  en 
 comble  Lfas'Sarraliiis  D ms 1  fièelê 
 aBreux des guèrrés de Religion,  les Huguenots1 s’èli emparèrent,  6c Auxerre fût î  a'ë  1:  V  Ile  * lu  Rb  runaè  
 j^û»;dpafghèrën't lé m'oins, On^eut Voir cé. qu’en dit le favant Abbé Lebeufdàns fon ffi/ZdrW.Æ/à^ÿ ÿ â ii.  
 m « yi™ jçiniée  in-40  en  1725. Les'Suiflesfurent encore appelles'par  les Calvini(les,: Sc l’on ne vit  alors dans  
 toute  cette  màlheureufe  Citd,  Slravages:'  Elle  efh  '.afajfaürfhHi' péupléé  d’environ  feiie 
 B T O H a B t ik îillie  Ç% nia pas encore,profité de tous les avantagés de fa ïituattSMur  iine rivière navigable , 
 On y  avoit  établi  unë'SGadèmiéj.  dont les  travàui annonçoient  déjà le s  |J plus  grands  fuccès  en  ce  genre;  
 mais'^Se' n’exifi&plùsî'Lra  vue  d’Auxérre  ,  prife  depuis.'le  gran 1  chen  fa' ^ui-coin  uit  à  Dijon,  offre  de  
 gauche  à P ^ ^ ^ ^W ttgÈ ïtiO tiE j l^Pi&s^'la-  Tôui'.de  fHorloge y  Saint, Renorbert,  la  Gsidrédrale  
 1 Saint Loup, l’Abbaye de S'amt-Germain, &c,  x* 
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