ratures de l’air et de l’eau de mer toutes les fois
que l’oiFicier de quart était remplacé dans son
service, c’est-à-dire de quatre en quatre heures.
Par suite, les observations météorologiques ont
été faites, à bord de V Astrolabe, tous les jours,
le matin à quatre heures, Imit heures, midi, et
le soir à quatre heures, huit heures et minuit.
Malheureusement ces heures n’étaient point
celles convenables pour suivre les variations
de la pression atmosphérique ; mais hâtons-nous
de le dire, nous ne saurions conserver aucun
regret, puisque d’un côté cette lacune était si
honorablement comblée à bord de la Zélée, et
que pour nous, les observations météorologiques
faites à bord de Y Astrolabe n’ont jamais eu
toute notre confiance. Ces dernières observa-
' tions, ainsi que nous devions nous y attendre,
sont bien loin d’accuser chaque jour les données
recueillies simultanément à bord de sa compagne
de route. Avec des instruments sortis des mêmes
ateliers, parfaitement comparés entre eux, toutes
les différences doivent nécessairement se rapporter
aux observateurs. Il serait du reste difficile
qu’il en fût autrement, puisque en admettant tous
les observateurs également habiles, il resterait
encore à apprécier la manière de chacun à juger
de la hauteur barométrique au milieu d’ondulations
continuelles de la colonne mercurielle.
En premier lieu, nous avions l’intention de
rejeter en dehors de notre publication les observations
météorologiques faites à bord de VAstrolabe,
mais en y réfléchissant davantage, nous
avons pensé que d’un côté il ne serait pas sans
intérêt pour les personnes qui s’occupent spécialement
d’études météorologiques, de pouvoir
elles-mêmes, par des comparaisons immédiates,
apprécier quel est le degré de confiance que
méritent ces observations, lorsqu’elles sont flûtes
par des observateurs différents ; tandis que poulies
marins il ne serait pas non plus sans utilité
qu’ils puissent trouver réunis dans les mêmes
tableaux, en outre des données nautiques ordinaires,
les observations météorologiques faites
par les personnes qui sont généralement chargées
de cette partie du service à bord des navires de
l’Etat.
Dans tous les cas, la présence des deux corvettes,
liées l’une à l’autre sous une même direction,
ayant l’immense avantage d’offrir constamment
un contrôle non douteux des observations
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