46. L e D o'ur
Lupus Ruysch, Theat. Anim. p. 69. tab. 23L Bar, Loup, ■*'Liibine^" Loubine, Dx^eliginy
• fig. '3* ,■ . - f _Bri gne, Loup marin. Duham. Trait.
The Basse. Penn. B. Z. III. p. 257. h. 125. de Pech. III. p. 141. PI. 2. iig. 2.
PL, 49. Loüp de mer vulgaire.. ^.u ;Lubin.- Born.’
Le Loüp. RondeL Hist, de Poiss. I. p. 213. Diction. d’hist. nat. Tom. VI. p. 428.
¿ 4 M Bonnaterre. Encyclop. Icht. p. 127., Der Salm-Barsch. Müll. L. S. T. IV. p. 223.
n. 6. PL 54. fig.;^ao‘8.
L e s quatorze riiyaus:' de là nageoire de l'anus et les petites écailles, nous
fout distinguer celte Sciènè des autres.
La membrane branchiale contient cinq rayons., la nageoire pectorale
dix-huit, la ventrale six, celle de l'anus quatorze, celle de la queue vingt,
la première dorsale neuf, .et la secondé quatorze.
Le corps est allongé la' tête" forme une pointe obtuse,? et ce poisson
féunissant à une. grande ouverture dés bouche .des os de lèvres largos, 'il a
beaucoup de ressemblancé àvêc'le Saumon! dont leis Allemands hii ont aussi
donné le nom. Lesmâchôiresd%ale longueuroûtdès&hts courtesetpointues.
Le palais et la gueule sont hérissés de dents en forme de lime, et les doufiés
narines sont séparées les unes dès ,autres par une membrane intermédiaire.
Les yeux qui touchent le ,sommet <l.e la tête, joignent a une prunSÜo
noire un iris rouge et une membrane clignotante. Lès deux opercules
sont écailleux, mais celui du devant est le seul dentelé. ’ Là pointe':'de
l'opercule postérieur , est marquée par une tache noire, et à là mâchoire inférieure
l’on remarque des ouvertures pituitaires. La grande ouverture des
ouies fait voir cinq rayons de la membrane. _ Le tèahc est comprimé et
couvert de petites écailles. La ligne latérale est presque droite.iet plus
près du dos que du ventre; l’anus approche plus de la' queue que de
la tête. Le dos èst brunâtre; les Côtés et le ventre sont blancs, 'l|sf nageoires
de la poitrine et du ventre sont jaunes, la nageoire de l’anus et
les deux dorsales sont rougeâtres, la nageoire de la queue’est noirâtre. Tous
les aiguillons de la première dorsale sont raclés. La nageoire, ventrale a
un aiguillon, celle de l'anus en a trois, et la première dorsale neuf. Les
rayons moux de toutes les nageoires ont quatre branches.
On trouve ce poisson dans la mer Grecque, car les naturalistes Grecs
en parlent; il se trouve aussi en Angleterre ù), en divers endroits, de la
France, comme dans les eaux de la Gascogne près de l’isle de Noirmou-
tier, à la côte septiionale de la Bretagne près de Tréguier, dans la Gaa")
P en nant B . Z. III. p. 257.
' LiE.^pmPi _ ¿fj
ronne è),. et. aux environs de Marseille c); en Italie aux environs de Venise
cl), de Rome é), de la Sardaigùe/ ) et de Malte g). ' Il arrive même
qu’on le troùve dans la mer* du nord aux environs de la Hollande h).
H devient grand. Rondelet lui donne trois aunes de longueur i);
Willughby lui donne quinze livres k), et Duhamel assure qu’à Noirmou-
tier on en prend quelquefois de trente livres /).
. Ce poisson est de l’espèce de ceux qui passent souvent dans les rivières
primais comme il ne quitte que très-rarement la mer, on ne peut
le compter parmi les poissons de passage. On le trouve ordinairement sur
la superficie des eaux, surtout aux endroits où les rivières ont leur embouchure
dans la mer. Il a la chair délicate, c’est pourquoi les Romains
en firent beaucoup de cas et le payèrent fort cher, surtout celui qui fut
pêche dans le ’Tibre, principalement sous les ponts de Rome- 7 7 ) ; au
reste ceux de la mer sont meilleurs que ceux des rivières, 0). Aujourd’hui
encore les Vénitiens le payent fort cher p). Ce poisson est trèsvorace:
c’est pourquoi les anciens lui ont donné le nom de Lupus, Loup,
et cette voracité est cause encore qu’il mord aisément à l’hameçon. On
le pêche toute Tannée, avec toute sorte de filets: mais les mois d’Août, *
de Septembre et d’Octobre. sont la saison la plus favorable à cette pêche q).
Galène dit sa chair salubre, surtout celle des poissons péchés dans les
rivières r), apparemment parce que ceux-ci sont moins gras que ceux de
la mer. C’est péut-être aussi, suivant Duhamel, cette graisse qui est la
cause qu’il pourrit si aisément $).
Selon Aristote ce poisson fraye en été et en hiver t), mais lë dernier
frai n’est pas aussi bon que le premier ü). Il dépose ses oeufs aux
embouchures des rivières v).
L’estomac dont la membrane est mince porte six appendices au bout.
Le foie est pâle consistant dans deux lobes, dont l’un est long et l’autre
court. Une grande vésicule de fiel s’attache au premier. La rate
' m £;■
b ) Duham. T ra it de Pêch. III. p . 14t. m ) Duham. Ibid.
c ) Brunn. Pisc. Mass. p . 61. n ) L inn. S. N. p. 4ô 2, n - 5*
à ) D ’après un catologue des poissons d’Italie, o ) Willughb. Ichth. p . 272.
que je viens de recevoir de Mr. Vol ta natu- p ) D ’après le catalogue ci-dessus mentionné de
raliste à Manto.ue. M r . Voltàu.
e ) Jovius de Piscib. rom . c. 11. q ) Duham. Trait, de Pêch. III. p. 141.
J-~) Cetti Naturg, v on Sard. T . III. p. 140* r ) de A lim . Cl. 3*
g-) Forskal Descript. A n im . p. XVIH. j ) A u livre cité. p. 241.
h j Gronov. Mus. I. p. 41. n. 95. t) Hist. A n im . Iil>. 6, c. 17., -
i ) De -Piscib. p. 269» ; ■ z/ ) — 3 5* 9* ' '
/t); Iclith. p. 271. v i p ) ' Ibid. c, 11,
I ) , T rait, de Pêch. HT. p. 24*-