M.M.- C. GIROI.D ET FILS, Liljraircs, Vienne. (2 exemplaires).
M.- Jkiii' F. J. VAN HEMEKT, Avocat, Batari.i.
M.- le Docteur J. C. HEYMKG , Java.
M.- le Docteur T. IIOOGESSTKAATEN, Médecin, Batavia.
M.- J. N. JF.LISSE, Pharmacien, Batavia.
M.- J . P. IVUITJIEE, Propi'ictaire, J.iva.
JR.- C. F . "WiCGEfts VAS KEECIIEM, Particulier, Data™.
'i\I.- Tn. H. DEU KINDEKEN, Membre de la Haute Cour de
Justice, Batavia.
M.- H. KI.EIK, Avocat, Batavia.
M.- N. M. KLEIK, Propriétaire, Velp.
M.- J. P. KKAI'T, Libraire, La Haye.
M.- le Baron J. M. HUYSSES TAN KÀTTEXDTKE , Propridtaire,
Arnlieui.
M.- J. C. DE K o c x VAN LEEUWEN, Résident, La Haye.
M.- J. VAN LENNEP, Particulier, Batavia.
M.l\r.- LOOSJES ET Ci«., Libraires, Harlem.
M.- J . B. LOÜKAN, Particulier, Batavia.
J L - H. J. LION, Kedactcnr en Chef du Journal de Commerce
de Bataria, Batavia.
M. le Docteur A, VAN UER LINDE, Gueidre.
Feu M,- A, VAN LAUILEREX, Médecin, Java,
M.- D. J. DE LEEUW, Chirurgien-major, Ind. Or. Néerl.
M.- G. P. J. LICOTE, Propriétaire, Java.
M.- G. MELUOUUN, Particulier, Batavia.
I\L- L. G. A. MIERO , Fonctionnaire, Ind. Or, Néerl.
M,- ScoöNBZRG MÜLLER, Fonctionnaire, Ind. Or. Néerl.
J I . - F. MÜLLER, Editeur, Amsterdam. (4 es. pour l'Allemagne).
M.- DE NTS VAN GROLL, Fonctionnaire, Ind. Or. Néerl.
M,- M. NrnoFP, Libraire, La Haye.
M.- D. NCTT, Libraire, Londres (2 6
M.- W. H. VAN OVEN, Fabricant, Java.
M.- J. H. VAN DEU PALM, Résident, Java.
M," A. PAPO, Fonctionnaii-e, Ind. Or. Néerlandaises.
M,- Cn, F. PADUD, Ancien Gouverneur-Général des Indes
Orientales Néerlandaises, La Haye (2 esempi.)
J k h r L. J. QUAKLES VAN UFFORD, Président de la Société
Hollandaise des Sciences, Harlem.
Fou M. RuDOLrn, Propriétaire, Batavia.
M.- J. B. EOSELJE, Propriétaire, Amsterdam.
M.- J. C. G . T . REGENSBURG, Fonctionnaire, Ind. Or. Néerl.
M.- A. ROBERTSEK, Propriétaire, Batavia.
M.- J. A. KU-OLE, Particulier, Batavia.
M.- RADOES SALEO, Peintre du Roi, Batavia.
M.- le Docteur F . C SCDMITT, Médcc. principal. Ind. Or. Néerl.
M.- A. E. C. STÔDTKE , Médecin, Ind. Or. Néerl.
M.- F. DAM'SON STAVERS, Propriétaire, Java.
Son Esc. M . - l e Baron L . A . J . W , BARON SLOET VAN DE BEELE ,
Gouverneur-Général des Indes Or. Néerl., Buitenzorg.
M.- W. E. SciiENCJv, Fonctionnaire, Batavia,
M.- F. J . P STORM VAN 'S GRAVESANDE, Fonetioiuiaire, Batavia.
M.- J. J. SNELLEBEAND, Instituteur, Bat,avia.
M.- J. C. ScnuoDER, Pliarmacien, Batavia.
M.- J. A. VAN STEENBERGEN, Particulier, Java.
M.- T. W. SCHRODER, Major d'infanterie. Ind. Or. Néerl.
M - G. SuEKMONDT, Propriétaire, La Haye.
M.- C. P. C. STEINMETZ, Ancien Résident, Java.
M.- C. "VV. STOCKHARDT, Libraire, La Haye.
M.- P. E. TISSOT, Fabricant, Java.
M.- J. W. THEMIIEN, Officier d'infanterie, Ind Or. Néerl.
M.- S. A. THUIÎITOW, Fabricant, Java.
Son Exc. M - A. J. DUYMAEK VAN TWIST, Ministre d'Etat,
Ane. Gouverneur-Général des Ind. Néerl,, Diepenveen.
M . M . - TIEDEMAN ET VAN KERCHEM, Batavia.
M.- R. P. TOLSO.»!, Particulier. Batavia.
M." G. J , VANTHIENEN.AUC Médecinprincipallcelasse,Batavia,
Monseign. VRANCKEN, Evèque, Batavia.
M.- W. VAN DER YEN, Fouoticimaii-E, Ind. Or. Néerl,
M.- C. VRIESENDOEP, Particulier, Batavia.
M.- D. JANETTE "WALEN, Particulier, Batavia.
M.- le Général G. WASSINK, Chef du Sei-vice de Santé aus
Ind. Or. Néerl., Batavia.
M.M- WILLIAMS ET NORGATE, Libraires, Londres (Sesempl,).
M.- F. A. WERMUTD, Particulièr, Java.
M.- Jklir H. C. VAN DER WIJCK, Conseiller dos Indes, Batavia
P R É F A C E .
Dès mon retour cn Europe je me suis efforcé à réaliser le dessein, que j'avais formé depuis
plus d'une quinzaine d'années, de publier un Allas des richesses ichlhyologiques de l'Inde arcliipélagique.
Celle publicalion n'a pas été possible aux Indes Orienlales Néerlandaises. 11 csl vrai que je
l'eusse pu commencer à Batavia, mais j'ai dû y renoncer, vu l'insuffisance aux Indes-Néerlandaises
des moyens lithographiques pour une entreprise de la nature cl de l'étendue de l'ouvrage
projeté.
Aux Indes j'ai donc dû me borner à rassembler les matériaux, à les débrouiller, à les décrire,
à les faire figurer sur le frais, en un mot, à préparer l'ouvrage colleclil, dont il me fallait bien
remettre la publicalion à un temps plus propice et où les circonslances seraient plus favorables.
Que dans les années que j'ai passées aux Indes, je n'ai cependant pas néghgé de faire prospérer
la science par les recherches que j'ai été assez heureux d'y faire, on pourra s'en convaincre
par l'énuméralion des mémoires cl des notices ichlhyologiques qui va suivre. Le premier
de ces mémoires date de l'an 1840, et depuis ce temps-là ils se sont succédé assez régulièrement
j u s q u ' a u moment de mon départ pour l'Europe.
Grâce aux circonstances heureuses où je me trouvais, grâce surtout aux nombreux envois qui
m'arrivaicnl de presque toutes les parties de l'Inde Archipélagiquc, j'ai été à même d'élargir considérablement
le cadre de nos connaissances iclilhyologiqnes, et outre quelques centaines d'espèces
déjà connues dont on ne savait pas l'habitation archipélagiquc, j'ai pu démontrer la présence dans
ces contrées de plus de onze cents espèces nouvelles, nombi'c (pii, si l'on y ajoute les espèces
nouvelles que j'ai fait connaître d'autres parlies du globe, monte à plus de treize cents, c'est à
dire, à plus d'un huitième du total des espèces de poissons actuellement connues des créations
diverses de noire phmèle.
J'ai décrit toutes ces espèces dans mes divers mémoires, qui contiennent en sus les descriptions
de beaucoup plus de mille autres espèces, que j'ai observées, el que j'ai cru devoir décrire
de nouveau d'après la méthode que je me suis tracée.
Si, comme je viens de le dire, les circonslances m'ont été favorables par rapport à mes recherclies,
d'un autre côté j'ai eu à vaincre bien des difficultés.
Arrive aux Indes orienlales, je n'y trouvai ni Musée ichlhyologique publique ou privé, ni la
l i t t é r a t u r e la plus nécessaire, ni protection ou soutien quelconque. A Batavia j'ai dû créer tous les
matériaux et toutes les ressoiu'ces, avant que mes recherches pussent être suivies de quelque succès,
Les premières années aux Indes n'etaienl pour moi qu'une série rarement interrompue de
maladies el d'infortunes, et lorsque arrivèrent des jours plus propices, le temps que j'aurais pu
vouer à la science, fut en grande partie absorbé par des occupations imposées tant par le service
de l'Etat que par les exigences d'une société européenne pleine d'énergie et d'activité. J'ai
exposé ailleurs les sacrifices de temps que m'ont imposés des devoii's sociaux : aussi n'en fais-je
mention ici que pour indiquer (jue ma position aux Indes n'était pas celle d'un naturaliste pouvant
se vouer enlièremonl à sa science favorite.
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